Organes: Voies biliaires - Source: e-cancer.fr
Bayer MAJ Il y a 5 ans

Étude ARCS-Multi : étude de phase 1b évaluant l’efficacité et la sécurité de l’anétumab ravtansine associé au cisplatine chez des patients ayant un cholangiocarcinome, associé à la gemcitabine chez des patients ayant un adénocarcinome du pancréas ou en monothérapie chez des patients ayant d’autres tumeurs solides, exprimant la mésothéline, métastatiques ou non métastatiques à un stade avancé. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules des tissus conjonctifs, comme par exemple le cancer des os. L’anétumab ravtansine est un anticorps combiné à la mésothéline capable de diminuer la division et la croissance cellulaire des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’anétumab ravtansine chez des patients ayant des tumeurs solides exprimant la mésothéline métastatique ou non métastatique à un stade avancé. Les patients seront répartis en 3 groupes selon leur pathologie. Les patients du premier groupe ayant un cholangiocarcinome recevront du cisplatine associé à l’anétumab ravtansine une fois par semaine pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 cures pour le cisplatine et jusqu’à la progression ou intolérance au traitement pour l’anétumab ravtansine. Les patients du deuxième groupe ayant un adénocarcinome pancréatique recevront de la gemcitabine associé à l’anétumab ravtansine une fois par semaine pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 cures pour la gemcitabine et jusqu’à la progression ou intolérance au traitement pour l’anétumab ravtansine. Les patients du troisième groupe ayant d’autres tumeurs solides recevront de l’anétumab ravtansine toutes les 3 semaines en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Agios Pharmaceuticals MAJ Il y a 5 ans

Étude ClarIDHy : Étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité de AG-120 à celle du placebo chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la vésicule biliaire ou cholangiocarcinome est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des voies biliaires, et le 6e cancer digestif en France. Le cholangiocarcinome intrahépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intrahépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type le plus fréquent de cancer primitif du foie. Pour les cholangiocarcinomes intrahépatiques non résécables, une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral pour essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces pour les patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique non résécable. AG-120 est le premier composé de sa catégorie à inhiber de manière sélective l’enzyme IDH1 mutée. Cette inhibition représente une méthode ciblée inédite pour traiter le cancer et a montré des résultats prometteurs dans l’étude de phase 1 précédente. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de AG-120 chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront AG-120 1 fois par jour en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après progression de la maladie avérée, les patients initialement répartis dans ce groupe et qui rempliront les critères d’éligibilité auront la possibilité de passer dans le premier groupe. Tous les patients devront réaliser une évaluation radiographique par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) toutes les 6 semaines à partir du premier jour du traitement de l’étude, puis après en avoir réalisé 8 ces évaluations auront lieu toutes les 8 semaines. Les patients seront revus 28 jours après l’administration de la dernière dose du médicament puis toutes les 12 semaines.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Etude AMEBICA : étude de phase 2-3 visant à comparer la tolérance et l’efficacité d’un schéma thérapeutique connu : le folfirinox modifié versus le traitement de référence actuel chez des patients ayant des tumeurs des voies biliaires localement évoluées, non résécables et/ou métastasiques. Les tumeurs des voies biliaires sont rares et la prise en charge complexe. L’association de gemcitabine et cisplatine est actuellement le traitement de référence en première ligne. Il a été observé au cours d’étude cliniques que l’association de 5FU + oxaliplatine + irinotécan augmentait la survie globale des patients ayant un adénocarcinome du pancréas. En raison des similitudes histologiques, thérapeutiques et pronostiques du cancer du pancréas et des voies biliaires, l’évaluation de cette trithérapie comparée au traitement de référence actuel peut être intéressante. L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance et l’efficacité de ces 2 traitements et de valider un traitement plus efficace que le traitement de référence actuel. Avant l’inclusion dans l’étude, un scanner thoraco-abdomino-pelvien avec et sans injection de produit de contraste sera effectué (ou une imagerie par résonnance magnétique abdomino-pelvienne et une radiographie du thorax en cas de contre-indication). Un examen clinique et bilan sanguin seront réalisés 8 jours avant le début du traitement. Les patients auront un drainage biliaire en cas d’obstruction des voies biliaires et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du premier groupe (GEMCIS) recevront du cisplatine par voie intraveineuse (IV) de 1h suivi de gemcitabine par voie IV de 30 min le premier et le 8ème jour de chaque cure. Ce traitement de 8 cures sera répété toutes les 3 semaines pendant 6 mois en l’absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable. - Les patients du deuxième groupe (FOLFIRINOXm) recevront de l’oxiplatine par voie IV de 2h, de l’irinotécan par voie IV de 1h 30 min, de l’acide folinique par voie IV de 2h en même temps que ce dernier et du 5FU par voie intraveineuse continue pendant 46h le premier jour de chaque cure. Ce traitement de 12 cures sera répété toutes les 2 semaines pendant 6 mois jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. En fonction de l’efficacité ou non du traitement du deuxième groupe, l’étude de phase 3 sera réalisée ou non et les patients répartis de façon aléatoire lors de la phase 2 seront pris en compte dans la phase 3. Une évaluation de la tumeur par scanner thoraco-abdomino-pelvien et imagerie par résonnance magnétique sera effectuée tous les 3 mois. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Agios Pharmaceuticals MAJ Il y a 6 ans

Étude ClarIDHy : Étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité de AG-120 à celle du placebo chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. Le cancer de la vésicule biliaire ou cholangiocarcinome est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des voies biliaires, et le 6e cancer digestif en France. Le cholangiocarcinome intrahépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intrahépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type le plus fréquent de cancer primitif du foie. Pour les cholangiocarcinomes intrahépatiques non résécables, une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral pour essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces pour les patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique non résécable. AG-120 est le premier composé de sa catégorie à inhiber de manière sélective l’enzyme IDH1 mutée. Cette inhibition représente une méthode ciblée inédite pour traiter le cancer et a montré des résultats prometteurs dans l’étude de phase 1 précédente. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de AG-120 chez des patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec une mutation IDH1 et ayant reçu un traitement antérieur. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront AG-120 1 fois par jour en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en continu en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après progression de la maladie avérée, les patients initialement répartis dans ce groupe et qui rempliront les critères d’éligibilité auront la possibilité de passer dans le premier groupe. Tous les patients devront réaliser une évaluation radiographique par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) toutes les 6 semaines à partir du premier jour du traitement de l’étude, puis après en avoir réalisé 8 ces évaluations auront lieu toutes les 8 semaines. Les patients seront revus 28 jours après l’administration de la dernière dose du médicament puis toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude REGOMUNE : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et la tolérance du régorafénib en association avec de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs digestives. Les cancers digestifs peuvent se développer sur tout le tube digestif (oesophage, estomac, intestin grêle, côlon-rectum, anus) ainsi que dans d’autres organes comme le foie, le pancréas et les voies biliaires. Avec plus de 42 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, les cancers du côlon et du rectum sont de loin les plus fréquents parmi les cancers primitifs du tube digestif. Le régorafénib agit en bloquant l’action d’une protéine jouant un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance des cellules, produite en quantités anormalement élevées dans les cellules tumorales. L’avélumab agit en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou d’arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du régorafénib associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs digestives. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients recevront du régorafénib une fois par jour pendant 3 semaines associé à de l’avélumab toutes les 2 semaines à partir du début de la troisième semaine de la première cure. La dose du régorafénib sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis en 4 groupes en fonction de la pathologie (cancer colorectal, tumeurs stromales gastro-intestinales, carcinome de l’oesophage ou de l’estomac, cancer des voies biliaires ou carcinome hépatocellulaire). Tous les patients recevront du régorafénib une fois par jour pendant 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape associé à de l’avélumab toutes les 2 semaines à partir du début de la troisième semaine de la première cure. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients participant à la première étape seront suivis pendant 28 jours minimum et 1 an maximum. Les patients participant à la deuxième étape seront suivis pendant 1 an.

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Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude INCB-62079-101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance de l’INCB062079 chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire, un cholangiocarcinome, un cancer de l’oesophage, un cancer du nasopharynx, un cancer séreux de l’ovaire ou autres tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme par exemple le cancer des os. L’INCB062079 est une nouvelle molécule inhibant des facteurs qui stimulent la prolifération tumorale et qui sont plus abondants dans certaines tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’INCB062079 chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire, un cholangiocarcinome, un cancer de l’oesophage, un cancer du nasopharynx, un cancer séreux de l’ovaire ou autres tumeurs solides. L’étude sera divisée en 2 parties. Pendant la 1ère partie, les patients recevront de l’INCB062079 en escalade de dose jusqu’à détermination de la dose recommandée, la progression ou intolérance au traitement. La dose de traitement sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose recommandée à administrer. Pendant la 2ème partie, les patients seront répartis en 3 groupes selon leur pathologie et recevront de l’INCB062079 à la dose recommandée déterminée lors de la première partie jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 6 mois maximum.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude MK-7902-005 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents puisqu’ ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules du tissus conjonctif (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le lenvatinib empêche l’angiogenèse, qui est la formation de nouveau vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux préexistants. L’angiogenèse est essentielle à la croissance tumorale et aux métastases car elle permet d’apporter les nutriments nécessaires à la croissance de la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine PD-1 et utilisé comme médicament anticancéreux. Il réactive le système de défense de l’organisme contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les patients recevront du pembrolizumab 1 fois toutes les 3 semaines associé à du lenvatinib 1 fois par jour pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 61 mois après le début de l‘étude.

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