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Idera Pharmaceuticals Update Il y a 4 ans

Étude NCT03445533 : étude de phase 3 comparant l’efficacité du tilsotolimod associé à de l’ipilimumab par rapport à celle de l’ipilimumab seul chez des patients ayant un mélanome réfractaire au traitement par anti-PD1. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Le traitement de référence des stades avancés est la chirurgie, la chimiothérapie, l’immunothérapie et la thérapie ciblée. L’ipilimumab est un anticorps monoclonal humain dirigé contre la protéine CTLA-4. L'inhibition de ce récepteur présent sur les lymphocytes T a pour conséquence l'activation du lymphocyte T, ce qui aide à réduire la taille du mélanome et à en maîtriser sa croissance. Le tilsotolimod est un inhibiteur de récepteurs du système immunitaire agissant directement sur les récepteurs de type Toll-9 pour stimuler les systèmes immunitaires inné et adaptatif. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du tilsotolimod associé à de l’ipilimumab par rapport à celle de l’ipilimumab seul chez des patients ayant un mélanome métastatique réfractaire au traitement par anti-PD1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront de l’ipilimumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du tilsotolimod aux semaines 1, 2, 3, 5, 8, 11, 16, 20 et 24, jusqu’à 8 cures associé à de l’ipilimumab toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 48 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude HCC-DPPIV : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi de la sitagliptine chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avant une résection du foie. Le carcinome hépatocellulaire est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans le 90% de cas, le carcinome hépatocellulaire survient dans un contexte de cirrhose hépatique. La sitagliptine a montré dans des études précliniques une capacité de ralentir le développement de certains types de cancer chez la souris. La sitagliptine est capable d’augmenter l’infiltration des lymphocytes T dans les cellules tumorales, stimulant la réponse immunitaire de l’organisme contre les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi de la sitagliptine chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avant une résection du foie. À l’inclusion dans l’étude, tous les patients seront soumis à une biopsie du foie du tissu tumoral et non tumoral. Les patients recevront de la sitagliptine par voie orale pendant 3 semaines plus ou moins 7 jours. Dans cette étude, la sitagliptine sera administrée à 3 doses différentes, donc les patients seront répartis en 3 groupes selon la dose administrée. Après ce traitement, les patients seront soumis à une chirurgie pour la résection du carcinome hépatocellulaire puis ils pourront recevoir le traitement standard selon la décision de l’investigateur. Les patients seront suivis jusqu’à 1 semaine après la chirurgie.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma Update Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions

Etude PREDIGOSTEO : étude randomisée visant à évaluer l’impact de l’ostéopathie dans la prévention des effets secondaires digestifs d’un traitement adjuvant par FEC (5-fluorouracile, épirubicine et cyclophosphamide) chez des femmes ayant un cancer du sein et prises en charge en hôpital de jour. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Plusieurs stratégies thérapeutiques sont disponibles pour traiter ce cancer. La chimiothérapie (médicaments anticancéreux) est un traitement lourd qui va considérablement modifier le quotidien de la patiente. Le FEC 100 (5-fluorouracile, épirubicine et cyclophosphamide) fait partie des protocoles de chimiothérapie et est réalisé en 6 cures de 20 jours. Malgré l’efficacité de ce type de traitement, des effets secondaires de la chimiothérapie peuvent apparaitre et sont très différents d’une personne à l’autre. Les patientes peuvent ressentir par exemple une fatigue intense, des troubles de l’alimentation, avec des nausées et des vomissements… L’ostéopathie est une médecine complémentaire dans la prise en charge de la patiente et aide à l’amélioration de la qualité de vie en aidant le corps à supporter les effets toxiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’une prise en charge ostéopathique à visée viscérale, c’est-à-dire au niveau des organes du tube digestif, sur l’incidence des nausées et vomissements survenant au cours d’une chimiothérapie chez des patientes ayant un cancer du sein. Les patientes seront réparties façon aléatoire en 2 groupes : - Dans le premier groupe, une séance d’ostéopathie à visée viscérale de 30 min aura lieu après chaque cure de chimiothérapie. - Dans le deuxième groupe, une séance d’ostéopathie à visée relaxante de 30 min aura lieu après chaque cure de chimiothérapie. Chaque patiente bénéficiera de 3 séances d’ostéopathie pour les 3 premières cures de traitement. Les patientes répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque cure. Les patientes seront suivies selon les procédures standard du centre.

Essai ouvert aux inclusions