Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie

Étude OPTIPRIME : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du FOLFOX (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) associé au panitumumab en première ligne selon une stratégie de « stop and go » avec boucle de réintroduction après progression sous fluoropyrimidine en traitement d’entretien chez des patients ayant un adénocarcinome colorectal métastatique sans mutation RAS. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. Le panitumumab est une thérapie ciblée qui agit sur le récepteur EGFR et bloque la stimulation de la croissance et la division des cellules tumorales. Ce traitement est efficace uniquement pour les patients sans mutation RAS. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du FOLFOX (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) associé au panitumumab en première ligne selon une stratégie de « stop and go » avec boucle de réintroduction après progression sous fluoropyrimidine en traitement d’entretien chez des patients ayant un adénocarcinome colorectal métastatique sans mutation de RAS. Tous les patients recevront une chimiothérapie d’induction pendant 6 cures de panitumumab et un traitement FOLFOX-6 modifié (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) tous les 14 jours. En cas de contrôle de la maladie sous chimiothérapie d’induction, l’oxaliplatine et le panitumumab seront arrêtés après la 6ème cure et les patients recevront une chimiothérapie d’entretien jusqu’à progression et un traitement LV5FU2 (acide folinique et 5-fluorouracile) tous les 14 jours ou de la capécitabine 2 fois par jour. En cas de progression sous chimiothérapie d’induction, les traitements seront arrêtés et le patient passera en période de suivi avec un traitement de 2ème ligne, laissé au choix de l’investigateur. En cas de progression sous chimiothérapie d’entretien, des boucles de réintroduction d’oxaliplatine et du panitumumab seront réalisés selon le même schéma thérapeutique. Pour les patients pouvant bénéficier d’une chirurgie à visée curative, la chimiothérapie d’induction sera administré pendant 6 cures puis une chimiothérapie d’entretien, pendant un temps laissé à l’appréciation de l’investigateur puis les patients auront une chirurgie suivie d’une chimiothérapie adjuvante laissé au choix de l’investigateur. En cas de récidive de la maladie, le schéma de l’étude ne sera plus applicable et une chimiothérapie de type FOLFOX ou FOLFIRI (5-fluorouracile, leucovorine et irinotécan) associée à du panitumumab devra être proposée. Les patients seront suivis à la 6ème et 12ème semaines puis toute les 8 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-9KD : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab en association avec du rucaparib, du docétaxel ou de l’enzalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente qui peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Le nivolumab est un anticorps monoclonal induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Le docétaxel est un agent chimiothérapeutique agissant en inhibant la prolifération des cellules cancéreuses. Le rucaparib a obtenu son autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de l’ovaire ; il agit en altérant l’ADN tumoral et ainsi en induisant la mort des cellules cancéreuses. L’enzalutamide est un anti-androgène ayant une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab en association avec du rucaparib, du docétaxel ou de l’enzalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes selon leurs traitements antérieurs. Ils recevront du nivolumab à forte dose toutes les 4 semaines associé à du rucaparib 2 fois par jour. Le traitement par rucaparib sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement et le traitement par nivolumab sera répété pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab à faible dose associé à du docétaxel pendant les 10 premières cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 10 cures maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis les patients recevront du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du nivolumab à forte dose toutes les 4 semaines associé à de l’enzalutamide tous les jours. Le traitement par enzalutamide sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement et le traitement par nivolumab sera répété pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 et 100 jours après la fin du traitement à l’étude puis seront revus tous les 3 mois.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude Immuneboost : étude de phase 2, randomisée évaluant l’efficacité du nivolumab en traitement néoadjuvant, chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx induit par le papillomavirus et à haut risque de rechute. Le cancer de l’oropharynx prend naissance dans les cellules de l’oropharynx, qui fait partie de la gorge (pharynx). La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir et détruire le tissu voisin. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le pharynx fait partie des appareils digestif et respiratoire. Il est divisé en 3 parties. Le nasopharynx forme le haut du pharynx. L’oropharynx est la partie centrale du pharynx, à l’arrière de la bouche. L’hypopharynx forme le bas du pharynx. Les cellules de l’oropharynx subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, les cellules modifiées de l’oropharynx peuvent devenir cancéreuses. Le cancer de l’oropharynx prend le plus souvent naissance dans des cellules pavimenteuses (squameuses) qui tapissent l’intérieur de l’oropharynx. Ce type de cancer porte le nom de carcinome épidermoïde de l’oropharynx. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. La radio-chimiothérapie est une des possibilités de traitement. Il s’agit d’un traitement associant une chimiothérapie et une radiothérapie, ce qui a pour but de renforcer l’action respective de chacun des traitements. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses de défense de l’organisme (système immunitaires) qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est anticorps monoclonal anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales en se liant à une protéine des cellules cancéreuses. Ainsi, il les empêche d’échapper au système de défense de l’organisme (système immunitaire). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab en traitement néoadjuvant (c’est-à-dire avant la radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx induit par le papillomavirus et à haut risque de rechute. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab au premier jour et au quinzième jour, associé à un traitement par radio-chimiothérapie 15 jours après avoir reçu du nivolumab. Les patients du 2ème groupe recevront une radio-chimiothérapie selon la pratique courante. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après la radio-chimiothérapie.

Essai ouvert aux inclusions

Étude DICIPLE : étude de phase 3 randomisée comparant une continuation du nivolumab en association avec l’ipilimumab jusqu’à progression à une observation chez des patients naïfs de traitement ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour PD-L1 après un traitement d’induction par l’association nivolumab-ipilimumab. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon non à petites cellules représente la forme histologique la plus fréquente de cancer du poumon (environ 90 % des cas). Dans le cas de ce type de cancer, il existe 2 types de traitements agissant sur les cellules tumorales : la chimiothérapie et les thérapies ciblées, incluant les immunothérapies. Dans le cas de certains types de cancer, il arrive que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant la réponse immunitaire par l’intermédiaire du système PD-1/PD-L1. Bloquer le système PD-1/PD-L1 par une immunothérapie permet de réactiver les lymphocytes qui seront capables d’éliminer les cellules cancéreuses. C’est le principe d’action de l’ipilimumab et du nivolumab. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement par du nivolumab associé à de l’ipilimumab arrêté après 6 mois à celle du même traitement continué après 6 mois chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour PD-L1. Les patients recevront en traitement d’induction de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines pendant 6 mois. Ils seront ensuite répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie. Puis, ils recevront une chimiothérapie à base de platine pendant au moins 4 cures, suivie d’une chimiothérapie de maintenance jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe seront suivis pendant une période d’observation jusqu’à progression de la maladie, puis ils recevront de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines. En cas de nouvelle progression de la maladie, ils recevront une chimiothérapie à base de platine pendant au moins 4 cures, suivie d’une chimiothérapie de maintenance jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IB_2014-01-MetZolimOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la dose recommandée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose la mieux adaptée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant des comprimés de sirolimus administrés une fois par jour, en continu, des comprimés de cyclophosphamide administrés deux fois par jour, une semaine sur deux, des comprimés de méthotrexate administrés au premier et quatrième jour de chaque cure, et de l’acide zolédronique administré en perfusion intraveineuse, au domicile du patient, au deuxième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses de sirolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant du sirolimus, administrée à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, du cyclophosphamide, du méthotrexate, et de l’acide zolédronique. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Par ailleurs, les patients bénéficieront d’un examen clinique et d’un examen biologique (un prélèvement sanguin) une semaine sur deux, d’un examen radiologique toutes les huit semaines, et d’un examen bucco-dentaire toutes les seize semaines, jusqu’à la fin de traitement.

Essai clos aux inclusions
Merrimack Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude SHERLOC MM-121-01-02-09 : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité d’un traitement associant le MM-121, un anticorps anti-HER3, au docétaxel ou au pémétrexed à un traitement par docétaxel ou pémétrexed seul, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petits cellules localement avancé ou métastatique et présentant un test positif pour l’héréguline. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85-90% de l’ensemble des cancers du poumon. Environ la moitié des patients de cancer du poumon non à petites cellules sont positifs pour l’heregulin. Les patients positifs pour l’heregulin présentent une réponse plus faible aux chimiothérapies et aux thérapies ciblées. Au cours des études précédentes, il a été observé que l’association d’une immunothérapie par du MM-121 à ces thérapies pourrait restaurer la réponse antitumorale chez des patients positifs pour l’heregulin. L’objectif de cette étude est de comparer le seribantumab (MM-121) associé au docétaxel, par rapport au docétaxel seul chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique positif pour l’heregulin. Les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du seribantumab (MM-121) associé à du docétaxel. Les patients du deuxième groupe recevront du docétaxel. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Université de Sarre MAJ Il y a 4 ans

Etude NIVEAU : étude de phase 2, randomisée, comparant un traitement standard composé de rituximab, gemcitabine et oxaliplatine associé ou non à du nivolumab chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien agressif en première rechute ou réfractaires primaires, non éligibles à une greffe hématopoïétique. Le lymphome non hodgkinien (LNH) est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes, cellules du système lymphatique, dont le but est de défendre l’organisme contre les infections et maladies. Le traitement standard est une chimiothérapie composée d’une association de médicaments anticancéreux : le rituximab, la gemcitabine et l’oxaliplatine. Si le LNH ne réagit pas au traitement, il est dit « réfractaire ». Si le traitement est efficace mais que le cancer réapparait par la suite, le patient est en « rechute » et d’autres traitements seront mis en place. La prise en charge peut avoir recours à une greffe de cellules souches hématopoïétiques (qui permet de remplacer les cellules malades par des cellules saines) mais elle n’est pas toujours possible. L’objectif de cette étude est de comparer la prise en charge par le traitement standard et celle par le traitement standard associé au nivolumab chez des patients ayant un LNH en rechute ou réfractaire, non éligibles à une greffe hématopoïétique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe standard recevront le 1er jour de chaque cure du rituximab en perfusion intraveineuse (IV), de la gemcitabine en perfusion IV et de l’oxaliplatine en perfusion IV. Ce traitement sera répété pendant 8 cures espacées de 2 semaines. - Les patients du groupe expérimental recevront le 1er jour de chaque cure du nivolumab en perfusion IV, du rituximab en perfusion IV, de la gemcitabine en perfusion IV et de l’oxaliplatine en perfusion IV. Ce traitement sera répété pendant 8 cures espacées de 2 semaines et suivi d’un traitement par nivolumab seul en perfusion IV toutes les 2 semaines pour un maximum de 18 perfusions ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. [essai clos aux inclusions] Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude R2810-ONC-16111 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du REGN2810 (cémiplimab) en association avec de l’ipilimumab et celle du REGN2810 en association avec une chimiothérapie à base de platine et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. [essai en attente d'ouverture] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le cémiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et celle du cémiplimab associé à une chimiothérapie et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et à un doublet de chimiothérapie à base de platine (pouvant inclure le carboplatine, le cisplatine, la gemcitabine, le paclitaxel et le pémétrexed) jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois maximum.

Essai en attente

Étude PICH : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et la tolérance du pembrolizumab en association avec du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile chez des patients ayant un carcinome de la tête et du cou localement avancé et non résécable. [essai clos aux inclusions] Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde, c’est-à-dire qu’ils se développent à partir des cellules du tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. La plupart des cancers de la tête et du cou (environ 90 %) sont des carcinomes épidermoïdes. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Le pembrolizumab est un médicament agissant sur le système immunitaire qui a montré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. Le 5-fluorouracile et les chimiothérapies à base de platine comme le carboplatine ou le cisplatine se lient à l’ADN des cellules tumorales, bloquant ainsi leur division. Ce blocage induit une mort de la cellule. Les chimiothérapies à base de taxanes, comme le docétaxel, agissent en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du pembrolizumab associé à du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile chez des patients ayant un carcinome de la tête et du cou localement avancé et non résécable. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la 1ère étape, tous les patients recevront du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile associés à du pembrolizumab toutes les 3 semaines à dose variable. Deux doses différentes de pembrolizumab seront testées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Entre 3 et 6 semaines plus tard, les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine pendant 7 semaines associée à du carboplatine une fois par semaine. Le traitement sera répété toutes les semaines jusqu’à 7 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, tous les patients recevront du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile associés à du pembrolizumab à la dose recommandée établie lors de l’étape 1 toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Entre 3 et 6 semaines plus tard, les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine pendant 7 semaines associée à du carboplatine une fois par semaine. Le traitement sera répété toutes les semaines jusqu’à 7 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois jusqu’à 1 an après le début du traitement à l’étude puis toutes les 2 semaines pendant 1 an.

Essai clos aux inclusions