Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Étude IMMUQ : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’un traitement néo-adjuvant associé à un traitement de maintenance par immunothérapie anti-PD1 chez des patients ayant un mélanome muqueux cervico-facial opérable. [essai en attente d'ouverture] Les mélanomes muqueux sont des tumeurs rares qui touchent la peau. La tumeur initialement localisée peut se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. La prise en charge actuelle repose sur une intervention chirurgicale visant à éliminer les zones cancéreuses, associée à une radiothérapie qui détruit les cellules cancéreuses par des rayons. L’utilisation de l’immunothérapie a montré des résultats prometteurs dans le traitement des mélanomes muqueux non opérables. Elle consiste à stimuler certaines cellules du système immunitaire pour les rendre plus efficaces et aptes à attaque et détruire les cellules cancéreuses. L’utilisation d’un traitement néo-adjuvant, qui consiste à administrer le traitement avant l’intervention chirurgicale ou la radiothérapie, permet d’en augmenter l’efficacité. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement néo-adjuvant associé à un traitement de maintenance par immunothérapie chez des patients ayant un mélanome muqueux cervico-facial opérable. Un examen clinique avec consultation ORL et une évaluation radiologique par scanner et imagerie par résonnance magnétique (IRM) seront réalisés avant tout traitement. Les patients recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines pendant 12 semaines pour un total de 4 injections, puis l’intervention chirurgicale sera réalisée 3 semaines après la dernière injection, au plus tôt à la semaine 10 et au plus tard à la semaine 13 (la 4ème injection pourra être annulée). Les patients recevront ensuite une radiothérapie. Un traitement de maintenance par pembrolizumab sera administré toutes les 3 semaines pendant une durée maximale de 1 an, un mois après la fin de la radiothérapie. Des prélèvements de tumeurs seront effectués avant et après l’intervention chirurgicale pour évaluer l’efficacité du traitement. Des prélèvements sanguins seront effectués avant le début du traitement, après 2 injections de pembrolizumab, après la seconde injection de pembrolizumab lors du traitement de maintenance et à la fin du traitement néo-adjuvant. Un examen clinique et radiologique par scanner et IRM sera évalué 2 semaines après la dernière injection. Les patients seront suivis tous les mois durant 6 mois, puis tous les 3 mois durant 1 an et demi. Une IRM sera réalisée tous les 3 mois pendant 2 ans et un scanner une fois par an.

Essai en attente
Sanofi MAJ Il y a 5 ans

Étude ACT15319 : étude de phase 1-2 randomisée évaluant l’efficacité et la pharmacocinétique de l’isatuximab en association avec du cemiplimab et celles de l’isatuximab seu,l chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC) ou un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) de stade avancé. Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, pouvant se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique développent une maladie résistante à la castration. Le docétaxel est le traitement de référence du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration mais de nouveaux traitements pourraient présenter une efficacité plus importante dans le cadre du traitement de ce cancer. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cas de cancers du poumon. L’isatuximab est un anticorps monoclonal ciblant un antigène présent sur les cellules tumorales. Le cemiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la pharmacocinétique de l’isatuximab associé à du cemiplimab et celles de l’isatuximab seul chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration ou un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. L’étude comprendra 2 phases : 1 - Lors de la 1ère phase, tous les patients recevront de l’isatuximab associé à du cemiplimab. La dose d’isatuximab sera régulièrement augmentée par groupes de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième phase. 2 - Lors de la 2ème phase, les patients seront répartis en 4 groupes en fonction de leur maladie. Les patients du 1er groupe seront répartis aléatoirement en 2 sous-groupes : * Les patients du 1er sous-groupe recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. * Les patients du 2ème sous-groupe recevront de l’isatuximab seul à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase. Les patients du 2ème groupe recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. Les patients du 3ème groupe recevront de l’isatuximab à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase, administré seul ou associé à du cemiplimab. Les patients du 4ème groupe recevront de l’isatuximab à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. Les patients seront suivis jusqu’à 12 mois après l’inclusion du dernier patient dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans
Essai clos aux inclusions

Étude DENIVOS : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du dénosumab associé à du nivolumab, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 avec des métastases osseuses et traité précédemment par un traitement de 1ère ligne. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type le plus courant de tumeur pulmonaire cancéreuse. De 80 à 85 % des cancers du poumon sont non à petites cellules. Il existe de nombreux sous-types différents de cancer du poumon non à petites cellules qui prennent naissance dans les divers types de cellules et de tissus du poumon. L’adénocarcinome est le type le plus courant de cancer du poumon non à petites cellules. Des cellules cancéreuses peuvent se propager du poumon jusqu’à d’autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase. La chimiothérapie est un traitement standard du cancer du poumon non à petites cellules de stade 4. On traite habituellement le cancer du poumon non à petites cellules en associant 2 médicaments, les associations les plus fréquemment administrées comprennent du cisplatine. Le dénosumab est un anticorps monoclonal humain qui inhibe la formation, le fonctionnement et la survie des cellules osseuses qui ont une action sur la dégradation des os, ce traitement diminue donc la perte osseuse lié à certains cancers. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dénosumab associé avec du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 avec des métastases osseuses et traité précédemment par un traitement de 1ère ligne. Les patients recevront du dénosumab toutes les 4 semaines associé à du nivolumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant au maximum 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Pierre Fabre MAJ Il y a 5 ans

Étude W00101IV101 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité du W0101 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’à elles seules, elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le W0101 est un anticorps monoclonal conjugué à un agent cytotoxique ciblant le récepteur de l’IGF1. Le ciblage de ce recepteur permet d’induire une activité antitumorale dans de nombreux types de tumeurs comme l’ont démontré de nombreuses études cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du W0101 chez des patients ayant une tumeur solide (autre qu’un lymphome) à un stade avancé ou métastatique. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe (groupe d’escalade de dose) recevront du W0101, toutes les 2 semaines, à des doses croissantes par groupe de patients, afin de déterminer la dose recommandée à administrer. Les patients du deuxième groupe (groupe d’escalade de dose) recevront du W0101, toutes les 3 à 4 semaines, à des doses croissantes par groupe de patients, afin de déterminer la dose recommandée à administrer. Les patients du troisième groupe (groupe d’expansion) recevront du W0101 à la dose recommandée. Les patients seront revus toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou initiation d’un traitement anticancéreux.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude IMpower110 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité de l’atézolizumab (anticorps anti PD-L1) à un agent à base de platine (cisplatine ou carboplatine) en association à du pemetrexed ou de la gemcitabine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux ou non squameux au stade IV positif pour PD-L1 et naïf d’une chimiothérapie. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent et représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon non à petites cellules de stade IV est rarement opérable ou traité par radiothérapie, donc le traitement principal reste la chimiothérapie et/ou l’immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée par de nombreuses cellules tumorales. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’atézolizumab à un agent à base de platine (cisplatine ou carboplatine) en association à du pemetrexed ou de la gemcitabine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux ou non squameux de stade IV positif pour PD-L1 et naïf d’une chimiothérapie. Les patients sont répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard. 1 - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules non squameux recevront du pemetrexed associé à du cisplatine ou à du carboplatine, toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures, puis une chimiothérapie d’entretien par pemetrexed seul jusqu’à progression de la maladie ou intolérance, pendant un maximum de 58 mois. 2 - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux recevront de la gemcitabine le premier et huitième jour d’une cure de 21 jours, associé à du cisplatine ou à du carboplatine, toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures, puis les meilleurs soins de support jusqu’à progression de la maladie ou intolérance et jusqu’à un maximum de 58 mois. Les patients seront suivis pendant au maximum 58 mois (près de 5 ans).

Essai clos aux inclusions