Spécialités: Chimiothérapie,Thérapies Ciblées

GALEN : Essai de phase 1b/2 évaluant l’association de l’obinutuzumab et du lénalidomide, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la mieux adaptée de lénalidomide à administrer en association avec l’obinutuzumab et d’évaluer l’efficacité de cette association, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. Dans une première partie, les patients ayant un lymphome folliculaire réfractaire ou en rechute recevront des comprimés de lénalidomide, une fois par jour pendant trois semaines. Ce traitement sera répété tous les mois, en combinaison avec des doses fixes d’obinutuzumab administré par perfusion. Différentes doses de lénalidomide seront testées pour déterminer la dose la mieux adaptée. Dans une deuxième partie, les patients recevront du lénalidomide en association avec de l’obinutuzumab, selon les mêmes modalités que dans la première partie, pendant six cures. En cas de réponse partielle ou complète après les six cures, les patients recevront un traitement de maintenance par obinutuzumab (tous les deux mois pendant deux ans) et par lénalidomide (pendant trois semaines tous les mois, pendant un an), jusqu'à la rechute ou intolérance. Avant chaque cycle de traitement, des examens cliniques et biologiques seront réalisés, notamment des examens neurologiques et des signes vitaux.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CR103015 : Étude de phase 1b, visant à évaluer le daratumumab (JNJ-54767414 (Humax®CD38)) en association avec les traitements de référence, chez des patients présentant un myélome multiple. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la dose la mieux adaptée de daratumumab à administrer en combinaison avec différents traitements de fonds, chez des patients ayant un myélome multiple. Les patients seront répartis en 6 groupes de traitement : Les patients du premier groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant du bortézomib (Velcade®) administré en injection sous-cutanée et de la dexaméthasone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant du bortézomib administré en injection sous-cutanée, des comprimés de melphalan, et de la prednisone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Les patients du troisième groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant du bortézomib administré en injection sous-cutanée, des comprimés de thalidomide, et de la dexaméthasone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Les patients du quatrième groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant des comprimés de pomalidomide et de la dexaméthasone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Les patients du cinquième groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant du carfilzomib administré en perfusion intraveineuse et de la dexaméthasone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Les patients du sixième groupe recevront du daratumumab administré en perfusion intraveineuse associé à un traitement de fond comprenant du carfilzomib administré en perfusion intraveineuse, des comprimés de lénalidomide et de la dexaméthasone administrée par voie orale ou en perfusion intraveineuse. Tous les patients recevront ces traitements pendant un an ou jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Des échantillons de sang seront recueillis pour une étude de pharmacocinétique.

Essai clos aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 4 ans

Étude AB10008 : Étude de phase 1-2, évaluant l'efficacité et la tolérance d'un traitement par masitinib associé avec lomustine ou avec irinotécan, chez des patients ayant un glioblastome multiforme en rechute après une première ligne de traitement par témozolomide. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance d'un traitement par masitinib associé avec lomustine ou avec irinotécan, chez des patients ayant un glioblastome multiforme en rechute après une première ligne de traitement par témozolomide. Cette étude comprendra deux phases et les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Lors de la première phase, les patients du premier groupe recevront un traitement quotidien comprenant du masitinib et de la lomustine pendant six semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement, mais la lomustine sera remplacée par l’irinotican en perfusion d’une heure et demi. Lors de cette phase différentes doses du traitement par masitinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième phase de l’essai, les patients du premier groupe recevront un traitement oral et quotidien comprenant du masitinib et de la lomustine. Ce traitement sera répété toutes les six semaines en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement, mais la lomustine sera remplacée par l’irinotican en perfusion d’une heure et demi. Les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions

MCL 2004-2 SJ : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité de 6 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP suivie d’une radiochimiothérapie myéloablative et d’une greffe autologue de cellules souches à 3 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP alternées avec 3 cures d’une chimiothérapie de type R-DHAP suivie d’un traitement myéloablatif par Ara-C haute dose et d’une greffe autologue de cellules souches, chez des patients ayant un lymphome du manteau non traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement alternant 2 types de chimiothérapie d’induction à base de cytarabine haute dose suivi d’une radiochimiothérapie par cytarabine et d’une greffe de cellules souches à un traitement chimiothérapique standard suivi d’une radiochimiothérapie et d’une greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du rituximab associé à 6 cures d’une chimiothérapie standard comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine et de la prednisone. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cyclophosphamide et une greffe de cellules souches. Les patients du 2ème groupe recevront du rituximab associé à 3 cures de la même chimiothérapie standard que dans le 1er groupe alternée avec 3 cures d’une chimiothérapie comprenant de la dexaméthasone, de la cytarabine à haute dose et du cisplatine. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cytarabine haute dose et une greffe de cellules souches. Les patients seront suivis pendant 12 ans.

Essai clos aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 6 ans

Étude PROfound : étude de phase 3 randomisée visant à comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’olaparib à l’enzalutamide ou l’abiratérone acétate chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration qui ont eu un échec de traitement avec un nouvel agent hormonal et qui ont des mutations des gènes de réparation de la recombinaison homologue. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate et se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’olaparib à l’enzalutamide ou l’abiratérone acétate chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration qui ont eu un échec de traitement avec un nouvel agent hormonal et qui ont des mutations des gènes de réparation de la recombinaison homologue. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’olaparib deux fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront de l’enzalutamide 1 fois par jour ou de l’abiratérone acétate 1 fois par jour et de la prednisone 2 fois par jour, selon le choix de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 4 ans après la randomisation.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CR102786 : Étude de phase 3, randomisé en double aveugle, évaluant l’efficacité l’ibrutinib contre placébo, en association avec soit avec une chimiothérapie BR (bendasmustine et rituximab), soit une chimiothérapie R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone), chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement associant l’ibrutinib à une chimiothérapie standard de type BR (bendasmustine et rituximab) ou de type R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone) par rapport aux mêmes chimiothérapies standards associées à un placebo, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Dans le premier groupe (Bras A), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec un placebo. Dans le second groupe (Bras B), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec ibrutinib. A la fin de la chimiothérapie, les patients poursuivront le traitement par ibrutinib ou placebo jusqu'à la rechute ou intolérance ou fin de l'étude. Des évaluations de la réponse tumorale et de la tolérance seront réalisées tout au long de l'étude. Des échantillons de sang seront recueillis pour une étude pharmacocinétique du médicament.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CINC280D2201 : étude de phase 2, randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le docétaxel est un médicament de chimiothérapie standard couramment utilisé pour traiter ce type de cancer du poumon. Ce médicament anti-cancer standard est une chimiothérapie. Il permet de détruire les cellules cancéreuses en visant leur ADN. Le capmatinib est un traitement appartenant aux thérapies ciblées. Cela signifie qu'il cible spécifiquement certains processus des cellules cancéreuses afin de détruire ces dernières. Le spartalizumab est un anticorps qui se lie à une protéine "cible" spécifique de la tumeur. En bloquant sa protéine « cible », appelée PD-1, le spartalizumab augmente l'activité de certaines cellules du système immunitaire ce qui permet de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du capmatinib associé à du spartalizumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du docétaxel. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions