Étude PROfound : étude de phase 3 randomisée visant à comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’olaparib à l’enzalutamide ou l’abiratérone acétate chez des hommes ayant un cancer de la prosta...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3394

Étude PROfound : étude de phase 3 randomisée visant à comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’olaparib à l’enzalutamide ou l’abiratérone acétate chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration qui ont eu un échec de traitement avec un nouvel agent hormonal et qui ont des mutations des gènes de réparation de la recombinaison homologue.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate et se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’olaparib à l’enzalutamide ou l’abiratérone acétate chez des hommes ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration qui ont eu un échec de traitement avec un nouvel agent hormonal et qui ont des mutations des gènes de réparation de la recombinaison homologue. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’olaparib deux fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront de l’enzalutamide 1 fois par jour ou de l’abiratérone acétate 1 fois par jour et de la prednisone 2 fois par jour, selon le choix de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 4 ans après la randomisation.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent de l’olaparib PO deux fois par jour. - Bras B : les patients reçoivent de l’enzalutamide PO une fois par jour ou de l’abiratérone acétate PO une fois par jour et de la prednisone PO deux fois par jour au choix de l’investigateur. Les patients sont suivis pendant 4 ans après la randomisation.;


Objectif principal

Évaluer les changements de la survie sans progression radiographique des patients ayant des mutations de BRCA1, BRCA2 ou ATM.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse objective confirmé par le comité de revue indépendant en aveugle. Évaluer le délai jusqu’à progression de la douleur. Évaluer la survie globale. Évaluer la survie sans progression radiographique des patients ayant des mutations de gènes de réparation de la recombinaison homologue. Évaluer les événements indésirables, les événements indésirables graves et les paramètres biochimiques et hématologiques.


Critère d'inclusion

  • Homme d’âge ≥ 18 ans.
  • Cancer de la prostate confirmé histologiquement.
  • Signe documenté de cancer de la prostate métastatique résistant à la castration.
  • Progression sous un traitement antérieur avec un nouvel agent hormonal (ex. abiratérone acétate et/ou enzalutamide) pour le traitement d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration.
  • Traitement en cours avec un analogue de LHRH ou une orchidectomie bilatérale.
  • Progression radiographique à l’inclusion pendant un traitement antiandrogénique ou après une orchidectomie bilatérale.
  • Mutation des gènes de réparation de la recombinaison homologue dans le tissu tumoral.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales connues.
  • Autre tumeur maligne (y compris un syndrome myélodysplasique ou une gammapathie monoclonale de signification indéterminée) dans les 5 dernières années à l’exception d’un cancer de la peau non-mélanomateux traité adéquatement ou autres tumeurs solides traités en intention curative sans signes de la maladie depuis plus de 5 ans.
  • Traitement antérieur avec un inhibiteur de PARP, y compris l’olaparib.
  • Traitement antérieur avec une chimiothérapie cytotoxique endommageant l’ADN. Une chimiothérapie antérieure à base de taxanes est autorisée.