Organes: Tumeurs solides - Spécialités: Thérapies Ciblées
Epizyme MAJ Il y a 4 ans

Étude EZH-202 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du tazemetostat, un inhibiteur d’EZH2, chez des patients ayant une tumeur solide INI1-négatives, ou un sarcome synovial en rechute ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le sarcome synovial est une tumeur des tissus mous qui se développe dans le tissu synovial qui tapisse les articulations, habituellement dans le genou ou la cheville mais il peut aussi se développer dans la main, l’épaule ou la hanche. Cette tumeur est d’origine inconnu car on ne peut pas déterminer dans quel type de cellules il prend naissance. C’est une tumeur rare qui affecte plus souvent les enfants ou les jeunes adultes. La plupart des cellules du sarcome synovial présentent une translocation entre les chromosomes X et 18, qui est utilisé comme marqueur diagnostic de cette tumeur. L’INI1 est un gène suppresseur de tumeurs qui est altéré dans plusieurs types de tumeurs telles que les tumeurs rhabdoïdes et les sarcomes épithélioïdes proximales. La perte d’un des allèles de ce gène résulte en une réduction du 15 à 20% au niveau d’ARNm mais la perte des deux allèles peut donner lieu à une transformation de la cellule en cellule tumorale. Cette double perte est présente dans 80% des tumeurs rhabdoïdes. Le tazémétostat est une thérapie ciblée qui inhibe la protéine EZH2 impliquée dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il a montré un effet antitumoral prometteur en monothérapie ou en association à autres chimiothérapies chez des patients ayant des tumeurs hématologiques ou des tumeurs solides définies génétiquement, car il est capable de réduire la prolifération des cellules cancéreuses qui ont la protéine EZH2 surexprimée ou mutée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du tazémétostat chez des patients ayant des tumeurs négatives pour l’INI1 ou un sarcome synovial récurrent ou réfractaire. Tous les patients recevront du tazémétostattazémétostat par voie orale deux fois par jour tous les jours dans des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront répartis en 7 groupes selon le type de tumeur : - Groupe 1 : les patients ayant une tumeur rhabdoïde maligne, tumeur rhabdoïde du rein, tumeur rhabdoïde atypique tératoïde ou des tumeurs sélectionnées avec des caractéristiques rhabdoïdes, y compris une tumeur maligne rhabdoïde de l’ovaire. - Groupe 2 : les patients ayant un sarcome synovial récurrent ou réfractaire avec un réarrangement de SS18-SSX. - Groupe 3 : les patients ayant d’autres tumeurs négatives pour l’INI1 ou toute tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris une tumeur maligne des gaines des nerfs périphériques de type épithélioïde, un chondrosarcome myxoïde extra-squelettique, un carcinome myoépithéliale, autres tumeurs malignes négatifs pour INI-1 avec l’approbation du promoteur (ex. un chordome dédifférencié) et toute autre tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris mais non limité à un sarcome d’Ewing ou un mélanome. - Groupe 4 : les patients ayant un carcinome médullaire rénal. - Groupe 5 : les patients ayant un sarcome épithélioïde. - Groupe 6 : les patients ayant un sarcome épithélioïde avec une biopsie de la tumeur obligatoire. - Groupe 7 : les patients ayant un chordome peu différentié (ou autre chordome avec l’approbation du promoteur). Les patients seront évalués après 8 semaines de traitement puis toutes les 8 semaines pendant la durée de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 6 ans

Étude D6410C00001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Le lymphome T cutané est un lymphome non hodgkinien rare qui prend naissance dans les lymphocytes T matures de la peau ; c’est un cancer du système lymphatique. Il apparait plus fréquemment chez les adultes entre 50 et 60 ans et il affecte davantage l’homme que la femme. La prise en charge du lymphome T cutané peut se faire par des traitements localisés (comme des chimiothérapies ou des immunothérapies topiques) ou des traitements systémiques, comme des radiothérapies. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra-tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude est divisée en 4 parties. Les patients inclus dans la première partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale toutes les 4 semaines. Le MEDI9197 est administré selon un schéma d’escalade de dose : la dose de MEDI9197 est régulièrement augmentée par groupe de 3 à 6 patients jusqu’à déterminer la dose la mieux tolérée. Les patients inclus dans la deuxième partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3A recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab IV et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3B recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Amgen MAJ Il y a 4 ans

Étude 20170543 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l'efficacité de une monothérapie à base de AMG 510 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées avec une mutation de type KRAS p.G12C par rapport à une combinaison thérapeutique à base de AMG 510 associé à un anti PD-1/L1 chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé avec une mutation KRAS de type p.G12c. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. Mais la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. On détecte la présence de cellules immunitaires qui ont la capacité d’éliminer les cellules cancéreuses dans beaucoup de tumeurs. Cette capacité potentielle à restaurer l’immunité anti-cancer dans la durée est la base de l’immunothérapie qui est le traitement de référence des tumeurs solides avancées ou métastatiques. AMG-510 est un inhibiteur spécifique de K-RAS (G12C), dont la mutation KRAS p.G12C est observée dans certains types de cellules tumorales. Le K-RAS (G12C) indique à la cellule de proliférer et d'assumer des fonctions spécialisées. AMG-510 a une activité antinéoplasique potentielle, par l’inhibition de la prolifération des cellules tumorales exprimant KRAS p.G12C. PD-1 et PD-L1 sont les deux protéines présentes à la surface des cellules. L'interaction de ces protéines peut entrainer la suppression du système immunitaire, ce qui peut favoriser la prolifération du cancer. Les inhibiteurs de PD-1 et PD-L1 sont en train de devenir un traitement de première ligne pour plusieurs types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l'efficacité de la monothérapie à base de AMG 510 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées avec une mutation de type KRAS p.G12C par rapport à une combinaison thérapeutique à base de AMG 510 associé à un anti PD-1/L1 chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé avec une mutation de type KRAS p.G12c. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront de l’AMG 510 en monothérapie. La dose de AMG 510 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 2. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront de l’AMG 510 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape, soit en monothérapie, soit associé à une immunothérapie anti (PD-1/L1). Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Eisai Medical Research Inc. MAJ Il y a 4 ans

Étude E7080-G000-207 : étude non-randomisée de phase 1 / 2 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. [essai clos aux inclusions] Le cancer est la première cause de mortalité par maladie chez les enfants et les adolescents. Le cancer de la thyroïde pédiatrique représente 10% des tumeurs malignes et 35% des carcinomes infantiles. L’ostéosarcome est la tumeur osseuse primaire maligne la plus diagnostiquée, particulièrement chez les enfants et les adolescents, dont il représente 6% des cancers infantiles. La chimiothérapie pour les patients résistants au traitement avec l’iode radioactif 131 n’a pas montré des bénéfices et elle est associée à une toxicité élevée. Pour les patients ayant un ostéosarcome récidivant il n’y a pas un traitement standard et le pronostic est souvent défavorable. Par conséquent, il y a un besoin de trouver des alternatives efficaces pour traiter ces types de cancer pédiatriques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. Les patients seront répartis en 5 groupes : Dans le groupe 1 : Les enfants et les adolescents ayant des tumeurs solides malignes réfractaires ou récidivantes recevront du lenvatinib par voie orale une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours, avec une escalade ou désescalade de dose (4 doses différentes) pour trouver la dose recommandée. Quand la dose recommandée soit identifiée, les groupes 2A, 2B et 3A peuvent commencer en parallèle. Dans le groupe 2 : - Les patients du groupe 2A ayant un cancer de la thyroïde différentié réfractaire à l’iode radioactif 131 recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. - Les patients du groupe 2B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. Dans le groupe 3 : - Les patients du groupe 3A ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à une dose 20% inférieure à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. - Les patients du groupe 3B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant du groupe 3A recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 3A une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux aux doses déterminées au groupe 3A pendant les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. Les patients ayant un ostéosarcome inclus dans les groupes 1 ou 2B avec une progression de la maladie sous traitement avec du lenvatinib ainsi que les patients non-traités avec du lenvatinib pourront être inclus dans le groupe 3B.

Essai clos aux inclusions