Organes: Tumeurs solides - Spécialités: Pédiatrie
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude GO29664 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance puis l’efficacité de l’Atezolizumab (MPDL3280A), un anticorps anti-PD-L1, chez des patients jeunes ayant une tumeur solide précédemment traitée. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuse, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents et représentent à eux seuls 90% des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée dans nombreuses cellules tumorales. Ces lymphocytes T activés sont capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’atézolizumab a montré des résultats prometteurs chez des patients adultes dans les études précédentes. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la pharmacocinétique de l’atézolizumab (MPDL3280A) chez des patients pédiatriques et des jeunes adultes ayant des tumeurs solides traitées antérieurement. Tous les patients recevront de l’atézolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis pendant 7 ans et demi.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 116540 : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance et l’efficacité du trametinib, chez des enfants et adolescents ayant un cancer ou un neurofibrome plexiforme, et d’un traitement associant le trametinib et le dabrafenib, chez des enfants et adolescents ayant un cancer présentant une mutation de BRAF. Le cancer est la première cause de maladie mortelle chez les enfants et les adolescents. Le neurofibrome plexiforme est une tumeur nerveuse bénigne des nerfs périphériques, développée le plus souvent dans la région céphalique en raison de sa riche innervation. Il est un signe caractéristique de la neurofibromatose de type 1. C’est une maladie de caractère isolée, avec une localisation sous-cutanée et pour laquelle la chirurgie est risqué au niveau de la fonction nerveuse. L’histiocytose à cellules de Langerhans est une prolifération de cellules dendritiques qui infiltrent les organes de manière localisée ou diffuse. Elle peut se manifester par des infiltrats pulmonaires, des lésions osseuses, des éruptions cutanées et un dysfonctionnement hépatique, des cellules sanguines et hormonale. La plupart de cas surviennent chez l’enfant et le traitement se fait généralement par une chimiothérapie ou un traitement local par chirurgie ou radiothérapie selon l’extension de la maladie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du tramétinib en monothérapie et du tramétinib en association à du dabrafénib chez des patients enfants et adolescents ayant un cancer ou un neurofibrome plexiforme. L’étude est divisée en 4 parties : Dans la partie A, les patients recevront du tramétinib une fois par jour à jeun selon un schéma d’escalade de dose. La dose de traitement est augmenté par groupe de patients jusqu’à déterminer la dose la mieux adaptée. Dans la partie B, les patients seront classés dans 4 cohortes selon leur maladie et recevront du tramétinib une fois par jour à jeun jusqu’à progression de la maladie. Dans la partie C, les patients recevront du tramétinib une fois par jour à jeun à la dose recommandée pour la phase 2 déterminée lors de la partie A et du dabrafénib 2 fois par jour. Dans la partie D, les patients seront classés dans 2 cohortes et recevront du tramétinib une fois par jour à jeun et du dabrafénib deux fois par jour aux doses recommandées établies lors de la partie C. Les patients seront suivis pendant environ 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Genzyme MAJ Il y a 4 ans

MOZ 15609 : Essai de phase 1-2, randomisé, combinant une évaluation de dose et une évaluation de l’efficacité et de la tolérance de plérixafor en association avec le traitement standard de mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique et leur collecte ultérieure par aphérèse, en comparaison avec un traitement standard de mobilisation seul, chez des patients jeunes ayant une tumeur solide et candidats à une greffe autologue. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la mieux adaptée de plérixafor et d’évaluer son efficacité et sa tolérance, chez des patients jeunes ayant une tumeur solide et candidats à une greffe autologue. Cet essai se déroulera en deux étapes. Les patients participants à la première étape ne participeront pas à la deuxième étape. Lors de la première étape, les patients recevront un traitement associant une chimiothérapie standard et du plérixafor, pour la mobilisation de cellules souches. La dose de plérixafor administrée sera progressivement augmentée patient après patient pour déterminer la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième étape, les patients seront randomisés en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront un traitement de mobilisation des cellules souches par une chimiothérapie standard et du G-CSF quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement de mobilisation que dans le premier groupe, associé à du plérixafor selon la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape.

Essai clos aux inclusions