Organes: Cerveau - Spécialités: Chimiothérapie,Pédiatrie

PNET HR+ 5 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une stratégie thérapeutique associant une chimiothérapie conventionnelle, une chimiothérapie à haute-dose séquentielle avec greffe de cellules souches périphériques, une radiothérapie et un traitement d'entretien par témozolomide, chez des patients jeunes ayant une tumeur neuroectodermique primitive cérébrale de haut risque. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d'un traitement d’intensification, chez des patients jeunes ayant une tumeur neuroectodermique primitive cérébrale. Les patients recevront une première chimiothérapie standard comprenant une perfusion de carboplatine et d’étoposide tous les jours pendant cinq jours. Ces traitements seront répétés une fois, la quatrième semaine. Les patients recevront ensuite un traitement d’intensification, à partir de la septième semaine, comprenant une perfusion de thiotépa tous les jours pendant trois jours, suivi d’une perfusion de cellules souches périphériques (autogreffe), trois jours plus tard. Ces traitements seront répétés une fois, la dixième semaine. Les patients auront ensuite une opération chirurgicale, pour l’élimination de tout résidu tumoral. Cette opération est suivie d’une radiothérapie ciblant le site de la tumeur et l’axe cérébro-spinal. Un mois après la fin de la radiothérapie, les patients recevront un traitement de maintenance avec des comprimés de témozolomide, cinq jours par semaine, pendant une semaine. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à six cures.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude DRBG2201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du dabrafénib en association avec le tramétinib chez des enfants et des adolescents ayant un gliome de bas grade ou un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire, avec mutation BRAF V600. Les gliomes de haut grade sont des tumeurs malignes du système nerveux central issues de cellules gliales. Elles sont classées dans la catégorie des tumeurs de grade III ou IV par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui signifie que ce sont des tumeurs très agressives avec une pathologie caractéristique. Ce sont des tumeurs rares de l’enfant et l’adolescent, représentant 8 à 12 % des tumeurs primitives pédiatriques du système nerveux central. Les traitements actuels des gliomes de haut grade de l’enfant sont limités. Le traitement standard actuel des nouveaux cas diagnostiqués est la résection chirurgicale totale, suivie d’une radiothérapie locale au niveau du lit tumoral, c’est-à-dire dans la région où se trouvait la tumeur avant l'intervention chirurgicale, et d’une chimiothérapie. Le pronostic à long terme des gliomes de haut grade de l’enfant reste sombre malgré des traitements agressifs et les progrès de la neurochirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Bien que les gliomes de bas grade soient également des tumeurs pédiatriques rares, elles sont 2 fois plus fréquentes que les gliomes de haut grade. Elles forment un groupe hétérogène de tumeurs qui diffèrent par leur localisation, sous-type histologique, âge d’apparition et évolution clinique. La mutation BRAF V600E a été identifiée chez plus de 10 % des patients atteints de certains types de gliomes (à la fois de bas et haut grades). Le dabrafénib est un médicament capable de diminuer la prolifération de plusieurs types de cellules cancéreuses possédant la mutation BRAF V600, y compris dans le mélanome et le cancer du poumon non à petites cellules. Le tramétinib est un médicament capable de diminuer la prolifération des cellules cancéreuses avec une mutation de BRAF et/ou de RAS ainsi que celle des cellules cancéreuses hématopoïétiques issues de leucémie myéloïde aiguë ou chronique. La chimiothérapie par carboplatine en perfusion intraveineuse (IV) et vincristine en bolus IV a été utilisée comme traitement systémique de patients pédiatriques atteints de gliomes de bas grade depuis des dizaines d’années et continue d’être le traitement standard dans plusieurs grandes études. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dabrafénib associé au tramétinib chez des enfants ou adolescents ayant un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire ou un gliome de bas grade. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe, ayant un gliome de haut grade, recevront du dabrafénib 2 fois par jour et du tramétinib 1 fois par jour. Dans le deuxième groupe, les patients ayant un gliome de bas grade seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront du dabrafénib 2 fois par jour PO en continu. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une chimiothérapie par carboplatine 1 fois par semaine lors des semaines 1 à 4 et 7 à 10, associé à de la vincristine 1 fois par semaine ; ce traitement sera répété 1 fois par semaine jusqu’à 10 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après un minimum de 2 semaines de repos sans chimiothérapie, les patients recevront de la vincristine 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines associé à du carboplatine, 1 fois par semaine pendant les 4 premières semaines, suivies de 2 semaines de repos sans chimiothérapie ; ce traitement sera répété toutes les 6 semaines jusqu’à 8 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. En cas de progression selon les critères RANO, les patients pourront recevoir le traitement par dabrafénib associé à du tramétinib. Tous les patients auront une visite de suivi 30 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront suivis tous les 3 mois pendant au moins 2 ans après le début du traitement du dernier patient inclus.

Essai ouvert aux inclusions

Etude SIOPEN : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer une phase d’induction, une phase de consolidation et une immunothérapie chez des patients âgés de moins de 21 ans et ayant un neuroblastome de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le neuroblastome est un type de cancer infantile qui prend naissance dans des cellules nerveuses appelées « neuroblastes ». Le neuroblastome de risque élevé est associé à un plus grand risque de récidive que le neuroblastome de risque faible ou moyen. Une étude clinique testant des protocoles de traitement pour le neuroblastome de risque élevé a démarré en 2002 et a vu son protocole évoluer au fil des années et de l’évolution des connaissances médicales. L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution importante à la compréhension de nombreux problèmes qui demeurent non résolus chez des patients ayant un neuroblastome de risque élevé. Le but serait de trouver un traitement d’induction capable d’atteindre rapidement et efficacement une réponse métastatique, améliorer la survie sans évènements et réduire l’incidence des rechutes. Trois phases se succéderont au cours de l’étude : une phase d’induction, une phase de consolidation suivie d’une phase d’immunothérapie. Phase d’induction Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation du G-CSF pour tous les patients, il s’agit d’un facteur de stimulation des cellules granulocytaires qui sont les molécules de « défense » de notre organisme. Il est utilisé dans le but de prévenir les infections pouvant survenir lors d’une chimiothérapie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie d’induction intensive et du G-CSF en 3 cures sur 10 semaines Les patients du 2ème groupe recevront du N7 modifié qui est un protocole de chimiothérapie modifié réduit à 5 cures. Une mobilisation et une collecte les cellules souches périphériques seront effectuées suivie d’une excision complète de la tumeur primaire. Le prélèvement de ces cellules souches vise à les protéger des effets néfastes de la chimiothérapie. Ces cellules souches seront ensuite greffé de nouveau au patient, il s’agit d’une « greffe autologue ». Les patients ayant une réponse métastatique inadéquate n’autorisant pas l’accès à la phase de consolidation devront recevoir 2 cures de TVD (topotécan intraveineuse (IV) de 30 min quotidiennement pendant 5 jours, vincristine en continu sur 48h et doxorubicine en continu sur 24h). Si les patients réunissent par la suite les critères, ils pourront continuer le protocole. Phase de consolidation Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation de busulfan par voie IV de 2h toutes les 6h sur 4 ou 5 jours associé au melphalan par voie IV en 15 min au moins 24h après la dernière dose de busulfan. Le but de cette étape est de préparer l’organisme à une greffe : elle consiste à détruire la moelle malade par une chimiothérapie et une radiothérapie. Cette moelle délétère sera ensuite remplacée par la moelle saine. La greffe autologue sera réalisée 24h après la dernière dose de melphalan. Les patients recevront une radiothérapie tous les jours sur le site de la tumeur primaire dans les 2 mois, 3 mois maximum, suivant la greffe de cellules souches périphériques. Immunothérapie Les patients recevront ensuite une immunothérapie qui consiste à s’appuyer sur les défenses naturelles pour détruire les cellules cancéreuses et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque par voie orale pendant 2 semaines toutes les 4 semaines et du ch14.18/CHO par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour et de l’aldesleukin (IL-2) par voie sous cutanée sur 2 périodes de 5 jours : du 1er au 5ème jour et tous les 2 jours lors de l’administration concomitante de ch14.18/CHO. Les patients du 2ème groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque et du ch14.18/CHO seul par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions