Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Poumon, type non à petites cellules
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
Extrait
Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le gène RET est impliqué dans la prolifération, la migration et la différenciation cellulaires. Lorsqu’il subit une mutation, il entraine la prolifération incontrôlée de cellule, donnant lieux à des cancers. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. L’alectinib est un traitement qui inhibe l’action du gène ALK (impliqué dans la croissance tumorale), mais également le gène RET. Des études précliniques ont récemment montré que l’alectinib a une puissante activité antitumorale en cas de cancer bronchique non à petite cellule avec réarrangement RET. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’alectinib dans le traitement du cancer du poumon non à petite cellule avancé, avec un réarrangement RET et préalablement traité. Les patients recevront de l’alectinib 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 44 mois après le début de l’étude.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 2, à un seul bras et multicentrique. Les patients reçoivent de l’alectinib PO 2 fois par jour. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de de 44 mois après le début de l’étude.;
Objectif principal
Évaluer l’efficacité de l’alectinib en termes de meilleure réponse globale selon les critères RECIST v1.1.;
Objectif secondaire
Évaluer la meilleure réponse globale selon une revue indépendante. Évaluer le contrôle de la maladie. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer la sécurité et la tolérance.
Critère d'inclusion
- Âge ≥ 18 ans.
- Carcinome pulmonaire non à petites cellules histologiquement ou cytologiquement documenté, avancé (stade 4 récurrent (selon la 8e classification TNM) ou récidivant ou progressif après un traitement multimodal (radiothérapie, résection chirurgicale ou chimio-radiothérapie définitive pour une maladie localement avancée), ayant reçu au moins une ligne de traitement antérieur à base de platine et possédant un réarrangement RET détecté par FISH, Nanostring ou séquençage parallèle sur du tissu tumoral fixé au formol et inclus en paraffine (FFPE) (biopsie, résection ou cytobloc) évalué localement.
- Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
- Disponibilité de matériel tumoral FFPE en vue d’une confirmation centrale du réarrangement RET.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, Leucocytes ≥ 2 ×109/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 2 x LNS (sauf en cas de syndrome de Gilbert), albumine ≤ 30 g/L et transaminases ≤ 3 x LNS (≤5 ULN en cas de métastases hépatiques).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 45 mL/min.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 3 mois après la fin du traitement à l’étude.
- Test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 7 jours précédant le début du traitement à l’étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Mutation connue des gènes EGFR, ALK, ROS et BRAF (en plus du réarrangement du gène RET).
- Métastases non traitées, actives du système nerveux central.
- Méningite carcinomateuse.
- Maladie systémique sévère ou non contrôlée.
- Maladie hépatique telle qu’une altération de la fonction excrétrice (par exemple une hyperbilirubinémie) ou une fonction métabolique ou autres pathologies hépatiques, tels qu'une coagulopathie, une encéphalopathie hépatique, une hypoalbuminémie, une ascite et des saignements à partir de varices oesophagiennes ou hépatite virale aiguë, hépatite auto-immune, alcoolisme ou autre hépatite.
- Trouble gastro-intestinal pouvant affecter l’absorption des médicaments oraux, comme un syndrome de malabsorption ou un statut post-résection intestinale majeure.
- Pathologie maligne concomitante ou traitée dans les 3 ans précédant l'inclusion, à l'exception des carcinomes basocellulaires /spinocellulaires de la peau, carcinomes in situ du col de l'utérus ou de la vessie, carcinome canalaire in situ du sein.
- Bradycardie symptomatique.
- Traitement anticancéreux systémique concomitant.
- Traitement préalable par un quelconque inhibiteur de tyrosine kinase du RET ou traitement ciblé sur RET.
- Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 1 (CTCAE) (les patients ayant une alopécie, de la fatigue, une augmentation de la créatinine, un manque d'appétit ou des neuropathies périphériques de grade ≤ 2 sont autorisés).
- Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
- Sérologie VIH positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.