RHOMUS : Essai de phase 1 évaluant la tolérance (toxicités immédiates et tardives) d’un traitement associant l’évérolimus (RAD001) à une radio-hormonothérapie, chez des patients ayant un cancer de la ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0921

RHOMUS : Essai de phase 1 évaluant la tolérance (toxicités immédiates et tardives) d’un traitement associant l’évérolimus (RAD001) à une radio-hormonothérapie, chez des patients ayant un cancer de la prostate à haut risque. [essai clos aux inclusions]

| et 80 ans

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer la tolérance, en termes de toxicité immédiates et tardives, d'un traitement associant de l’évérolimus à un traitement par radiothérapie et hormonothérapie, chez des patients ayant un cancer de la prostate. Les patients auront une radiothérapie avec des séances cinq jours par semaine (du lundi au vendredi), pendant sept semaines et demi. Une semaine avant le début de la radiothérapie, les patients commenceront à prendre des comprimés : un comprimé de bicalutamide une fois par jour et deux comprimés d’évérolimus en deux prises par jour. Les comprimés de bicalutamide seront pris en continu tous les jours pendant un mois, les comprimés d'évérolimus tous les jours jusqu'au dernier jour de la radiothérapie inclus. Le jour du début de la radiothérapie, les patients recevront également un traitement hormonal avec une injection de leuproréline. Cette injection sera réalisée tous les trois mois pendant deux ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 1, non randomisé et monocentrique. Les patients reçoivent une radiothérapie de 74 Gy, à raison de 2 Gy par fraction, 5 jours par semaine, pendant 7 semaines et demi. A partir du début de la radiothérapie, les patients reçoivent un traitement avec du bicalutamide (Casodex®) PO tous les jours pendant 1 mois et de l’évérolimus, administré 2 fois par jour jusqu’à la fin de la radiothérapie. Une semaine après le début de la radiothérapie, les patients reçoivent un traitement hormonal avec de la leuproréline (Enantone®) en SC tous les 3 mois pendant 2 ans. L’évérolimus est administré selon un schéma d’escalade de dose.;


Objectif principal

Évaluer les toxicités aiguës et tardives.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans événements biochimiques. Évaluer la survie sans métastases. Évaluer la survie globale. Évaluer les caractéristiques moléculaires de la tumeur avant traitement et leurs corrélations avec les objectifs.


Critère d'inclusion

  • Age
  • Cancer de la prostate localement avancé.
  • Patient à haut risque définis par : stade clinique ≥ T3 ou score de Gleason >= 8 ou PSA >= 20.
  • Maladie non métastatique démontrée par un scan osseux, un CT-scan du thorax ou de l'abdomen.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Données hématologiques : globules blancs ≥ 3,5 x 109/L, polynucléaires neutrophiles >= 1,5 x 109/L, plaquettes >= limite normale inférieure (LNI), hémoglobine > 10 g/dL.
  • Tests biologiques hépatiques : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS, albumine ≥ 3 g/dL, transaminases
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1,5 x LNS.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Antécédents de cancer, excepté un carcinome basocellulaire correctement traité.
  • Ganglions lymphatiques pelviens envahis (prouvé par une analyse pathologique).
  • Traitement antérieur.
  • Hypersensibilité connue à l’évérolimus, au sirolimus (rapamycine) et au temsirolimus.
  • Hypercholestérolémie / hypertriglycéridémie ≥ grade 3 ou hypercholestérolémie / hypertriglycéridémie >= grade 2 avec antécédent de maladie coronarienne.
  • Infection non contrôlée.
  • Malabsorption intestinale ou dysphagie.
  • Autre maladie grave et/ou non contrôlée pouvant compromettre la participation à l’essai : diabète non contrôlé, maladie cardiaque non contrôlée ; angor instable, hypertension non contrôlée, arythmie ventriculaire, maladie cardiaque ischémique active, infarctus du myocarde dans les 6 mois, maladie hépatique ou rénale chronique, ulcération du tractus gastro-intestinal supérieur.
  • Antécédent de non compliance à un régime médicamenteux.
  • Traitement par des molécules expérimentales dans les 30 jours avant l’entrée dans l’essai.
  • Traitement par des molécules reconnues comme inhibiteurs ou inducteurs forts de l’iso-enzyme CYP3A dans les 10 jours.
  • Suivi clinique impossible pour des raisons psychologiques, familiales, sociales ou géographiques.