Woman and Man | Between 18 years et 70 years
- | Country :
- France
- | organs :
- Leucémies chroniques
- | Specialty :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
- Greffe
- Chimiothérapie
Extract
L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,
Scientific Abstract
Il s’agit d’un essai de phase 2, non-randomisé et multicentrique. Les patients reçoivent de la fludarabine de J-6 à J-2, du busulfan IV de J-5 à J-4 et de la Thymoglobuline® IV de J-2 à J-1 pour le conditionnement d’intensité réduite. Une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est ensuite réalisée. Les patients reçoivent un traitement prophylactique par ciclosporine à partir de J-1 et du méthotrexate est ajouté en cas d’incompatibilité ABO mineure. Une immuno-intervention pré-emptive est réalisée. Elle consiste à moduler les traitements immunosuppresseurs et à réaliser des injections de lymphocytes du donneur (DLI) en fonction du niveau de la maladie résiduelle post-greffe (MRD), de la présence ou non d’une GVH sévère et de critères simples de réponse clinique et biologique au traitement. Pour cela, une évaluation est faite une fois par mois de M1 à M6, puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans post-allogreffe.;
Primary objective
Evaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée.;
Secondary objective
Evaluer l’incidence des rechutes et des progressions. Evaluer l’incidence des décès toxiques. Evaluer l’incidence de la maladie du greffon contre l’hôte aiguë et chronique. Evaluer la survie sans progression, la survie globale et la survie sans traitement. Evaluer le chimérisme post-greffe dans le sang total et dans les sous-populations lymphocytaires lymphoïdes T. Evaluer les complications infectieuses et leur sévérité.
Inclusion criteria
- Age > 18 et
- Leucémie lymphoïde chronique (score de matutes de 4 ou 5) de stades A, B, C (IWCLL 2008) ou lymphome lymphocytique avec des critères de gravité (EBMT) justifiant de l’allogreffe (délétion 17p) et nécessitant un traitement.
- Au moins un des critères de mauvais pronostic suivant (EBMT) : absence de réponse ou rechute dans les 12 mois d’un traitement par des analogues des purines (incluant les patients « fludarabine réfractaires » c-à-d en réponse
- Réponse partielle (RP) ou réponse complète (RC) au dernier traitement (ICWLL 2008).
- Masse résiduelle
- Donneur HLA identique intrafamilial (ou à défaut avec un mismatch) ou en l’absence de donneur familial, un donneur non apparenté 10/10 pour les antigènes HLA A, B, C, DR, DQ et qui s’engage à donner des DLI (injection de lymphocytes du donneur).
- Score de comorbidité de Sorror ≤ 2.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min.
- Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2 x LNS, bilirubine
- Consentement éclairé signé.
Non-Inclusion Criteria
- Syndrome de Richter documenté.
- Contre-indication habituelle à la greffe allogénique dont une infection bactérienne, virale ou fongique non contrôlée, FEVG
- Cancer évolutif ou survenu dans les 5 années précédentes, excepté un cancer baso-cellulaire cutané ou un épithélioma in situ du col utérin.
- Sérologie VIH positive.
- Affection psychiatrique évolutive ou refus du patient.
- Femme enceinte ou allaitant.