Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Canal anal (anus)
- | Spécialités :
- Chimiothérapie
Extrait
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de docétaxel, Cisplatine et 5-Fluorouracile (5FU), chez des patients ayant un cancer du canal anal métastatique ou localement avancé résistant à la radiochimiothérapie. Les patients seront répartis en deux groupes selon leur évaluation clinique ((âge, indice de performance) : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de type DCF à base de docétaxel de 75 mg/m2 administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cisplatine de 75 mg/m2 administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, et de 5-fluorouracile (5FU) de 750 mg/m2/j administré en perfusion intraveineuse les cinq premiers jours de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de type DCF modifié à base de docétaxel de 40 mg/m2 administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cisplatine de 40 mg/m2 administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, et de 5-fluorouracile (5FU) de 1200 mg/m2/j en perfusion administré en perfusion intraveineuse les deux premiers jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines pendant huit cures. Les patients complèteront un questionnaire de qualité de vie et bénéficieront d’un examen clinique, d’un bilan biologique avant chaque cure de traitement, et d’un examen radiologique (scanner thoracique abdomino-pelvien) après trois cures de chimiothérapie de type DCF ou quatre cures de chimiothérapie de type DCF modifié. Les patients seront revus quatre semaines après la dernière cure de chimiothérapie, puis trois mois après la dernière cure de chimiothérapie, et enfin tous les trois mois pendant trois ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un bilan biologique complet, un examen radiologique (scanner thoracique abdomino-pelvien) et un questionnaire de qualité de vie.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont répartis en deux bras selon leur évaluation clinique : - Bras A : les patients reçoivent une chimiothérapie de type DCF à base de docétaxel de 75 mg/m<sup>2</sup> en perfusion IV à J1, cisplatine de 75 mg/m<sup>2</sup> en perfusion IV à J1, et de 5-fluorouracile (5FU) de 750 mg/m2/j en perfusion IV de J1 à J5. Ces traitements sont répétés tous les 21 jours pendant 6 cures. - Bras B : les patients reçoivent une chimiothérapie de type DCF modifié à base de docétaxel de 40 mg/m<sup>2</sup> en perfusion IV à J1, cisplatine de 40 mg/m<sup>2</sup> en perfusion IV à J1, et de 5-fluorouracile (5FU) de 1200 mg/m2/j en perfusion IV à J1 et J2. Ces traitements sont répétés tous les 14 jours pendant 8 cures. Les patients complètent un questionnaire de qualité de vie et bénéficient d’un examen clinique, d’un bilan biologique avant chaque cure de traitement, et d’un examen radiologique (scanner thoracique abdomino-pelvien) après 3 cures de DCF ou 4 cures de DCF modifié. Les patients sont revus 4 semaines après la dernière cure de chimiothérapie, puis 3 mois après la dernière cure de chimiothérapie, et enfin tous les 3 mois pendant 3 ans. Le bilan de suivi comprend un examen clinique, un bilan biologique complet, un examen radiologique (scanner thoracique abdomino-pelvien) et un questionnaire de qualité de vie.;
Objectif principal
Évaluer le taux de survie sans progression à 12 mois.;
Objectif secondaire
Étudier la survie globale. Étudier la survie sans progression. Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer la tolérance du traitement à l’étude. Étudier la qualité de vie relative à la santé (EORTC QLQ C30). Évaluer les réponses immunitaires T anti-HPV et anti-TERT et corréler la présence de ces réponses avec la survie globale des patients. Évaluer la modulation des réponses immunitaires T anti-HPV et anti-TERT induite par une chimiothérapie à base de 5-Fluorouracile et de taxane. Évaluer le génotypage des cancers pour HPV, p53 et β-tubuline au niveau de la tumeur primitive et des métastases et corréler le génotypage avec l’efficacité de la chimiothérapie par DCF. Étudier la valeur pronostique de l’infiltration lymphocytaire intra-tumorale.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Cancer du canal anal prouvé histologiquement, localement avancé, en récidive, non résécable d’emblée, ou métastatique.
- Patient candidat à une chimiothérapie en traitement de première ligne métastatique à base de docétaxel, cisplatine et 5-fluorouracile (DCF) ou DCF modifié.
- Scanner thoraco-abdomino-pelvien réalisé dans les 28 jours précédant l’administration du traitement de l’étude.
- Tomographie par émission de positrons (TEP) réalisée dans les 28 jours précédant l’administration du traitement de l’étude.
- Au moins une lésion mesurable selon RECIST 1.1.
- Indice de performance ≤ 1 (ECOG).
- Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L.
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 2,5 x LNS, transaminases et/ou phosphatases alcalines
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 60 mL/min.
- Fonction cardiaque : FEVG ≥ 50%.
- Patient affilié à la sécurité sociale.
- Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 6 mois après la fin du traitement.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Traitement antérieur pour la maladie métastatique.
- Chimiothérapie antérieure à base de cisplatine à l’exception de l’administration concomitante à la radiothérapie.
- Traitement antérieur comprenant une molécule de type poison du fuseau (paclitaxel, docetaxel, navelbine) pour la prise en charge de la maladie.
- Traitement concomitant par un inhibiteur de CYP3A4 (ritonavir, indinavir, kétoconazole).
- Association au vaccin amarile.
- Association à la phénytoïne à visée prophylactique.
- Hypersensibilité à l’un des composants du traitement à l’étude.
- Maladie cardiaque non contrôlée ou coronaropathie instable.
- Insuffisance respiratoire sévère, insuffisance respiratoire chronique, ou BPCO.
- Neuropathie périphérique.
- Alcoolisme non sevré.
- Maladie liée au VIH avec un taux de lymphocytes CD4
- Maladie active menaçant le pronostic vital et/ou infection non contrôlée.
- Altération clinique de la fonction auditive contre-indiquant l’administration de cisplatine.
- Antécédent de malignité dans les 3 années précédentes, à l'exception du cancer non invasif du col utérin ou du cancer basocellulaire.
- Maladie psychiatrique qui pourrait interférer avec la compréhension de l’information ou la réalisation de l’étude.
- Patient participant à une autre étude clinique avec un produit à l’étude ou en période d’exclusion d’une autre étude.
- Patient majeur sous protection ou privée de liberté.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.