Spécialités: Soins de Support
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Étude METRO B : étude de phase 2 évaluant l’effet d’une injection de tinzaparine à dose prophylactique (4.500 UI anti Xa) sur la génération de thrombine, chez des patients ayant un myélome multiple, des patients ayant un lymphome et des patients hospitalisés pour une pathologie médicale aiguë. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet d’une injection de tinzaparine à dose prophylactique (4.500 UI) sur la génération de thrombine chez des patients ayant un myélome multiple, des patients ayant un lymphome et des patients hospitalisés pour une pathologie médicale aiguë. Les patients seront répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe (patients ayant un myélome multiple) seront hospitalisés pendant 24 heures et recevront une injection sous cutanée d’une dose unique de tinzaparine. Les patients du deuxième groupe (patients ayant un lymphome agressif) recevront le même traitement selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Les patients du troisième groupe (patients hospitalisés pour une pathologie médicale aiguë après injection sous cutanée d’une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) à dose prophylactique) recevront l’injection de tinzaparine, 24 heures après la dernière injection d’HBPM. Cinq prélèvements sanguins seront réalisés chez tous les patients durant les 24 heures suivant l’injection de tinzaparine. Les patients seront revus en consultation une semaine après l’hospitalisation. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un interrogatoire sur la présence d’effets indésirables secondaires liés au traitement.

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Grünenthal GmbH MAJ Il y a 4 ans
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Etude NUQUE 3 : étude visant à évaluer la nutrition et la qualité de vie des patients ayant un cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS) après avoir reçu un traitement par radiothérapie. [essai clos aux inclusions] Un cancer de voies aérodigestives (VADS) est une maladie des cellules de l’un des organes qui les constituent (partie haute du système respiratoire et du système digestif). Les traitements de référence pour ces pathologies sont l’intervention chirurgicale, la radiothérapie et les médicaments anticancéreux. L’irradiation par radiothérapie a montré son efficacité mais s’accompagne fréquemment d’effets indésirables tels qu’un oedème des muqueuses, une sécheresse de la bouche menant à une dysphagie (gêne ou blocage ressenti au moment de l’alimentation). Toutes ces complications limitent quantitativement et qualitativement les prises alimentaires. La qualité de vie du patient se retrouve aussi fortement altérée. Une étude a montré que l’impact sur l’état nutritionnel d’une prise en charge nutritionnelle par des conseils diététiques, était supérieur à la prescription simple de compléments nutritionnels oraux mais l’intérêt de ce suivi diététique après la fin des traitements de radiothérapie chez des patients ayant un cancer des VADS reste peu documenté à ce jour. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’un suivi diététique systématique et régulier à la suite des traitements chez des patients ayant un cancer des VADS. Les patients seront vus en consultation suite à leur traitement de radiothérapie et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe interventionnel recevront un suivi diététique systématique et régulier. Ils seront suivis par un diététicien après la fin de la radiothérapie, en consultation externe à 1 mois et à 3 mois et en entretien téléphonique à 2 mois puis à 5 mois. - Les patients du groupe contrôle recevront un suivi nutritionnel traditionnel par le médecin. Un bilan de fin d’étude sera réalisé à 6 mois après la fin de radiothérapie (recueil des données sur l’état nutritionnel, questionnaires, outil d’évaluation de la prise alimentaire). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie et de dysphagie à l’inclusion et à 6 mois post-traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre concernant leur pathologie.

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Etude SUP-R : étude de phase 4 séquentielle visant à effectuer un suivi thérapeutique pharmacologique du sunitinib et du pazopanib chez des patients ayant un cancer du rein avancé ou métastasique. [essai clos aux inclusions] Le cancer du rein est situé au 3ème rang des cancers urologiques. Dans 30 à 50% des cas, le cancer peut devenir métastasique, c’est-à-dire s’étendre à une ou plusieurs localisations. En cas de localisation unique, le traitement est avant tout l’intervention chirurgicale. En revanche, en situation métastasique, le traitement fait appel à de nouvelles thérapies ciblées telles que le sunitinib et le pazopanib. Utilisées en 1ère ligne dans le cancer du rein métastasique, ces thérapies ciblées présentent des effets indésirables non négligeables et une grande variabilité interindividuelle. L’adaptation posologique de ces traitements est délicate du fait de la survenue d’événements indésirables. Aussi les cliniciens cherchent à optimiser la dose administrée à chaque patient afin d’améliorer l’efficacité et la tolérance de ces traitements. L’objectif de cette étude sera d’évaluer la faisabilité d’une adaptation individuelle de la posologie du sunitinib et du pazopanib. Avant l’inclusion, la fonction cardiaque sera évaluée (électrocardiogramme, fonction d’éjection ventriculaire gauche) et une imagerie par résonnance magnétique (ou un scanner thoraco-abdomino-pelvien) sera réalisée. Dans une première partie, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction du traitement administré et seront traités selon le schéma de traitement standard. Les patients du premier groupe recevront du sunitinib 4 semaines sur 6 alors que les patients du deuxième groupe recevront du pazopanib en continu. Ces traitements seront répétés toutes les 6 semaines jusqu’à progression ou intolérance. Dans une deuxième partie, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction du traitement administré et seront traités selon le schéma standard au cours de leur 1ère cure de traitement de 6 semaines). Les patients du premier groupe recevront du sunitinib 4 semaines sur 6 alors que les patients du deuxième groupe recevront du pazopanib en continu. A partir de la 2ème cure, les patients recevront des doses de traitement adaptées de façon individuelle sur la base des données observées au cours de la 1ère cure et de l’analyse de ces données lors de la première partie de l’étude. Pour chacune des 2 parties, des prélèvements de sang seront réalisés le premier et le 15ème jour des deux premières cures. Un électrocardiogramme est réalisé le premier et le 29ème jour de la 1ère cure, puis le 15ème jour de la 2ème cure et enfin le premier jour de chaque cure supplémentaire. La fonction d’éjection ventriculaire gauche est réalisée le premier jour de la 3ème cure puis tous les 6 mois jusqu’à l’arrêt du traitement. Une imagerie par résonnance magnétique est pratiquée le premier jour de la 3ème cure puis tous les 3 mois depuis la date d’inclusion jusqu’à progression ou initiation d’un nouveau traitement anti-tumoral. Une visite de suivi sera effectuée dans les 30 jours après l’arrêt du traitement et les patients seront suivis tous les 3 mois depuis la date d’inclusion jusqu’à progression ou initiation d’un nouveau traitement anti tumoral ou pour une durée maximum de 2 ans à partir de la date d’inclusion.

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Weprom MAJ Il y a 4 ans

Étude SENTINEL Lymphome : étude de cohorte randomisée visant à évaluer l’intérêt d’une surveillance par application web des patients ayant un lymphome à haut risque de rechute en réponde complète ou partielle. Le lymphome hodgkinien prend naissance dans les lymphocytes B anormaux appelés cellules de Hodgkin et de Reed Sternberg. Le lymphome diffus à grandes cellules B est le type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent. Il affecte surtout des patients de plus de 60 ans et plus fréquemment les hommes. Les cellules du lymphome peuvent être dispersées dans tous les ganglions et les tissus lymphatiques, mais dans 30-40 % des cas le lymphome est localisé au moment du diagnostic. Les lymphomes à cellules T sont des lymphomes non hodgkiniens qui affectent les lymphocytes T. Le suivi standard des patients ayant un lymphome inclut un examen clinique et biologique tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois jusqu’à 5 ans et une imagerie tous les 6 mois, mais l’intérêt de cette imagerie reste controversé. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent améliorer le suivi des patients, surtout pour faciliter l’échange d’information entre le patient et le médecin. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’une surveillance par application web des patients ayant un lymphome à haut risque de rechute en réponse complète ou partielle. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe réaliseront une autoévaluation de symptômes via l’application SENTINEL avec un intervalle maximal de 14 jours entre 2 saisies et si besoin chaque fois que les symptômes apparaîtront. En cas d’alerte SENTINEL, les patients seront convoqués en consultation dans les meilleurs délais avec un bilan d’imagerie si nécessaire. Les patients auront aussi le suivi standard avec un examen clinique et biologique tous les 3 mois et une imagerie tous les 6 mois. Les patients du deuxième groupe auront le suivi standard avec un examen clinique et biologique tous les 3 mois et une imagerie tous les 6 mois. Les patients seront suivis pendant 24 mois.

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