Spécialités: Analyse biologique

Etude ExoDiag : étude pilote visant à quantifier une protéine de stress dans le sang et dans les urines pour le diagnostic et le suivi précoce de patients ayant une tumeur maligne solide. Des études récentes ont démontré que les cellules cancéreuses libéraient ce qu’on appelle des « exosomes » qui sont de petites vésicules qui possèdent une protéine à leur surface (la protéine HSP70) contrairement aux exosomes libérés par les cellules normales, qui ne la possèdent pas. Ces exosomes ont un rôle important dans la communication entre les cellules et peuvent favoriser la progression des cellules tumorales. La détection de ces exosomes avec leur protéine HSP70 permettrait donc une détection précoce des cancers et s’avère être une piste de recherche prometteuse dans le diagnostic et le suivi des patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est de détecter et de quantifier les exosomes avec leur protéine HSP70 dans le sang et les urines chez des patients ayant une tumeur maligne solide. L’étude sera décomposée en 2 sous études : une étude principale et des études optionnelles. Avant tout traitement, 2 prélèvements sanguins seront effectués pour l’étude principale et un prélèvement sanguin et d’urine (1ère miction du matin) seront collectés pour les études optionnelles chez chaque patient. Les prélèvements suivants seront dépendants de la prise en charge des patients qui pourra se faire par radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie ou intervention chirurgicale. Dans tous les cas, les prélèvements s’opèreront selon le même schéma qu’avant le traitement : lors de la visite de suivi de l’intervention chirurgicale, en fin de radiothérapie, à chaque visite de suivi en cas de traitement par hormonothérapie (en moyenne tous les 6 mois), toutes les 2 cures, le matin de la cure en cas de traitement par chimiothérapie. Ces mêmes prélèvements seront réalisés à la progression de la maladie. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles pour la prise en charge de leur pathologie. Concernant les témoins, 3 prélèvements sanguins et urinaires seront effectués espacés à chaque fois de 3 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude TCSEQ : étude exploratoire visant à évaluer les séquelles à long terme chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les tumeurs cérébrales font partie des tumeurs les plus agressives. Les traitements ont beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies et sont devenus plus efficaces. Actuellement la plupart de ces tumeurs sont traitées avec de la radiothérapie qui délivre de fortes doses sur le parenchyme cérébral. Cependant, la radiothérapie engendre des dommages à plus ou moins long terme sur le cerveau. Les rayonnements sont à l’origine des dommages sur les cellules et sur la vascularisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de séquelles cérébrales anatomiques chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du groupe cas, suivis pour une tumeur cérébrale par radiothérapie cérébrale dont les séances sont terminées depuis au moins 10 ans, effectueront un examen biologique et un examen radiologique cérébral (imagerie à résonnance magnétique et scanner) ainsi qu’un examen clinique et neurologique. Ils effectueront des tests neuropsychologiques et répondront à divers questionnaires. Les patients du groupe témoin, traités pour un cancer depuis plus de 10 ans mais n’ayant pas eu de radiothérapie cérébrale, auront un examen neurologique et devront répondre à certains questionnaires. Les patients seront ensuite suivis dans le cadre du suivi habituel de leur consultation.

Essai ouvert aux inclusions

Etude TCSEQ : étude exploratoire visant à évaluer les séquelles à long terme chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs cérébrales font partie des tumeurs les plus agressives. Les traitements ont beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies et sont devenus plus efficaces. Actuellement la plupart de ces tumeurs sont traitées avec de la radiothérapie qui délivre de fortes doses sur le parenchyme cérébral. Cependant, la radiothérapie engendre des dommages à plus ou moins long terme sur le cerveau. Les rayonnements sont à l’origine des dommages sur les cellules et sur la vascularisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de séquelles cérébrales anatomiques chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du groupe cas, suivis pour une tumeur cérébrale par radiothérapie cérébrale dont les séances sont terminées depuis au moins 10 ans, effectueront un examen biologique et un examen radiologique cérébral (imagerie à résonnance magnétique et scanner) ainsi qu’un examen clinique et neurologique. Ils effectueront des tests neuropsychologiques et répondront à divers questionnaires. Les patients du groupe témoin, traités pour un cancer depuis plus de 10 ans mais n’ayant pas eu de radiothérapie cérébrale, auront un examen neurologique et devront répondre à certains questionnaires. Les patients seront ensuite suivis dans le cadre du suivi habituel de leur consultation.

Essai clos aux inclusions

Étude CirCA HPV : étude prospective évaluant les caractéristiques intrinsèques de la détection de l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage de rechute dans les 6 mois suivant le test chez des patients en cours de suivi ayant été traités curativement pour un cancer pelvien HPV-induit. Les cancers pelviens ou gynécologiques regroupent les tumeurs de l'appareil génital féminin ou masculin et du canal anal. La plupart de ces cancers est due à l’intégration dans l’ADN des cellules cancéreuses de certains virus appelés papillomavirus (HPV). Lorsqu’une tumeur est présente, des morceaux d’ADN issus des cellules de cette tumeur sont transportés dans tout l’organisme par la circulation sanguine. C’est ce que l’on appelle l’ADN tumoral circulant (ADNtc). Prélevable à l’aide d’une prise de sang, cet ADNtc peut apporter de nombreuses informations, par exemple sur la nature du cancer, son évolution, sa réponse à un traitement. Un test de dépistage basé sur la détection de l’ADNtc pourrait améliorer la qualité du suivi pour les patients ayant un cancer pelvien lié au virus HPV. L’objectif de cette étude est d’évaluer la fiabilité d’un test visant à détecter l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage d’une rechute chez des patients ayant un cancer pelvien induit par le papillomavirus humain. Une détection d’ADN tumoral circulant sera effectuée pour tous les patients participant à l’étude à chaque visite à l’hôpital pendant 2 ans et demi en l’absence de progression de la maladie. À chaque visite, des résultats cliniques, biologiques et le cas échéant radiologiques et anatomo-pathologiques seront recueillis de manière prospective. Après la période de suivi de 2 ans et demi, les patients sans progression de la maladie seront suivis pendant 6 mois supplémentaires pour recueillir les informations concernant l’apparition d’une progression de la maladie éventuelle qui surviendrait après leur dernier prélèvement.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Catalogue onco : étude exploratoire visant à évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer. Notre tube digestif abrite de très nombreux micro-organismes (bactéries, virus, parasites et champignons) qui constituent notre microbiote intestinal. Il joue un rôle dans diverses fonctions de l’organisme : digestive, métabolique, immunitaire, neurologique. Un déséquilibre au niveau de ce microbiote peut être à l’origine de certaines maladies notamment des maladies inflammatoires. Des études ont démontré que certaines tumeurs étaient liées à la présence de micro-organismes ou à un déséquilibre du microbiote. L’efficacité de certains traitements pourrait aussi dépendre de la présence ou non de bactéries spécifiques. L’analyse de ce microbiote pourrait devenir un test systématique avant la mise en oeuvre d’un traitement, prédictif de la réponse thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer (colorectal, du sein, de la prostate, du poumon non à petites cellules ou un carcinome hépatocellulaire). Des prélèvements de sang et des selles seront effectués avant le début du traitement chez les patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Des prélèvements sanguins et des selles seront effectués avant ou après le début du traitement chez tous les autres patients. Une autre étude sera aussi réalisée chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, des prélèvements sanguins et des selles seront réalisés avant et après le début du traitement (lors de la première évaluation de la maladie). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles dans le centre pour leur pathologie.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Etude EXOSOMES : étude pilote visant à évaluer le nombre d’exosomes avant et après un traitement par un inhibiteur de BRAF chez des patients ayant un mélanome avancé non résécable (stade IIIc) ou métastatique (stade IV). [essai clos aux inclusions] Le mélanome est une forme particulière de cancer de la peau et représente entre 2 et 3% de l’ensemble des cancers. La stratégie thérapeutique de base est l’intervention chirurgicale mais celle-ci n’est pas toujours réalisable en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation ou de son extension. Dans ce cas, d’autres modalités thérapeutiques peuvent être proposées telles que la chimiothérapie, la radiothérapie ou encore les nouvelles thérapies ciblées comme les inhibiteurs de BRAF. Ces thérapies ciblées permettent de meilleurs résultats dans le traitement des tumeurs et 2 de ces médicaments ont été approuvés pour traiter le mélanome au stade avancé. Les exosomes sont de toutes petites vésicules secrétées par de nombreux types cellulaires, dont les cellules tumorales. Elles font l’objet d’un intérêt croissant en oncologie clinique comme aide au pronostic et marqueur de la réponse thérapeutique grâce à une évaluation de leur nombre et leur taille. L’objectif de cette étude est de déterminer l’effet d’un traitement par un inhibiteur de BRAF sur le nombre d’exosomes chez des patients ayant un mélanome avancé non résécable ou métastatique. Des prélèvements sanguins seront réalisés à l’inclusion avant tout traitement, à 3 mois, 6 mois et 12 mois. Les échantillons sanguins seront par la suite analysés. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

Essai clos aux inclusions