Spécialités: Thérapies Ciblées - Pays: France - Le promoteur: Novartis Pharma
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

CAMN107Y2101 : Essai de phase 1b visant à évaluer la tolérance et la sécurité d’emploi de LDE225 à des doses croissantes, en association avec le nilotinib, chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique ou accélérée, en échec thérapeutique après un traitement par un autre inhibiteur de tyrosine kinase. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer la tolérance du LDE225 et de déterminer la dose la plus adaptée à administrer, en association avec le nilotinib, chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique ou accélérée, en échec thérapeutique après un traitement par un autre inhibiteur de tyrosine kinase. Au cours d’une première partie, les patients recevront des gélules de nilotnib, deux fois par jour, et des gélules de LDE225, une fois par jour. Plusieurs doses de LDE225 seront testées pour déterminer la dose la plus adaptée à administrer pour la deuxième partie de l’essai. Dans une deuxième partie, les patients seront répartis en deux groupes selon le type de cancer (mélanome ou cancer colorectal) et recevront une solution orale ou des comprimés de LDE225, une fois par jour, à la dose déterminée au cours de la première partie. Ce traitement sera répété tous les mois jusqu’à la rechute ou apparition d’une intolérance. Au cours de cet essai, les patients seront suivis régulièrement pendant le traitement. Ces visites de suivi comprendront notamment des examens cliniques, des signes vitaux, des électrocardiogrammes et des prélèvements sanguins. À partir de la douzième cure (1 an), les patients seront suivis tous les trois mois pendant la deuxième année, puis tous les six mois.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Essai de phase 1b visant à déterminer la dose maximale tolérée du BEZ235 et du BKM120, administrés en association avec l’acétate d’abiratérone, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration. [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose maximale tolérée du BEZ235 et du BKM120, administrés en association avec l’acétate d’abiratérone, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration. Au cours d’une première partie, les patients recevront des comprimés d’acétate d’abiratérone, une fois par jour, associés soit à du BEZ235 sous forme de sachet pour suspension buvable, deux fois par jour, soit à des gélules de BKM120, une fois par jour. Plusieurs doses de BEZ235 et de BKM120 seront testées pour déterminer les doses les plus adaptées à administrer pour la deuxième partie de l’essai. Lors de la deuxième partie, les patients recevront les mêmes traitements que dans la première partie, aux doses recommandées. Ces traitements seront répétés tous les mois, jusqu’à la rechute ou apparition d’une intolérance. Des échantillons de tumeur seront prélevés au cours de cet essai. Les patients seront suivis régulièrement pendant le traitement à l’essai. Ces visites comprendront notamment des examens cliniques, des analyses biologiques et des électrocardiogrammes. Après la fin du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois. Au cours de cet essai, des échantillons de tumeur seront prélevés.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLAG525B2101 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique de LAG525 en association avec PDR001, ou avec du carboplatine, ou avec PDR001 associé à du carboplatine en traitement de première ou deuxième ligne chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif de stade avancé. Le cancer du sein triple négatif représente 15 à 20 % des cas de cancers du sein nouvellement diagnostiqués. Pour ce type de cancer, il n’existe pas de thérapies ciblées approuvées et la chimiothérapie reste le traitement de référence. Les récentes recherches sur le cancer montrent l’efficacité de l’activation de la réponse immunitaire pour lutter contre les tumeurs. L’efficacité de l’immunothérapie par LAG 525, administré seul ou associé à PDR001 (spartalizumab), a été démontrée lors d’études précédentes. L’apport de la chimiothérapie pourrait améliorer davantage l’efficacité de cette immunothérapie ou de la combinaison d’immunothérapies. De telles combinaisons sont actuellement à l’étude pour le traitement d’autres types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique de LAG525 associé à PDR001, au carboplatine, ou à PDR001 associé au carboplatine chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif de stade avancé. Les patients seront randomisés en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront le LAG525 et le spartalizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront le LAG525, le spartalizumab et du carboplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront le LAG525 et du carboplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une biopsie sera effectuée pendant la phase de sélection (sauf en cas de disponibilité d’un échantillon d’une biopsie de moins de 6 mois) et entre le premier jour de la quatrième cure et le premier jour de la cinquième cure. Une biopsie additionnelle facultative pourra être effectuée en cas de progression de la maladie. Les patients seront revus pour une évaluation de la tumeur toutes les 6 semaines pendant les 6 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie. Ils seront également suivis pour la tolérance tous les mois à partir de la dernière prise de spartalizumab ou de LAG525 pendant un maximum de 5 mois. Ensuite, ils seront suivis pour la survie toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CDRB436F2410 : étude de phase 3b comparant l’efficacité et la sécurité du dabrafenib associé avec à du trametinib comme traitement adjuvant chez des patients ayant un mélanome malin de stade 3 avec mutation codant pour le gène BRAF V600 après résection complète afin d’évaluer l'impact d'un algorithme de gestion adaptée sur la pyrexie. Le mélanome prend naissance dans les cellules de la peau appelées mélanocytes qui fabriquent la mélanine. La mélanine donne la couleur à la peau, aux poils, aux cheveux et aux yeux. Le mélanome malin est la forme la plus grave et agressive des cancers de la peau en raison de sa capacité à métastaser. Le traitement de référence des mélanomes avec des mutations est la thérapie ciblée. La mutation codant pour le gène BRAF est relativement fréquente dans les tumeurs solides. C’est dans le cas du mélanome que la recherche de la mutation BRAF, dont la plus couramment observée est celle V600E est primordiale pour le patient sur un plan thérapeutique, puisqu’elle permet de proposer un traitement personnalisé. Le dabrafenib est un inhibiteur du gène BRAF, les données précliniques ont démontré qu’il est actif dans le mélanome avec mutation V600E. Le tramétinib est un inhibiteur de la protéine MEK. Son efficacité a été montré dans le mélanome métastatique avec mutation du gène BRAF V600E/V600K. par son action inhibitrice de la prolifération de lignées cellulaires de mélanome. La pyrexie est un terme qui désigne la fièvre ou un état fébrile. C’est un des effets indésirables les plus fréquent retrouvés chez les patients traités par dabrafénib associé à du tramétinib. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du dabrafenib associé à du trametinib comme traitement adjuvant chez des patients ayant un mélanome malin de stade 3 avec mutation codant pour le gène BRAF V600 après résection complète afin d’évaluer l’impact d’un algorithme de gestion adaptée sur la pyrexie. Les patients recevront du dabrafenib 2 fois par jour associé à du trametinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété pendant 12 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 36 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 116540 : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance et l’efficacité du trametinib, chez des enfants et adolescents ayant un cancer ou un neurofibrome plexiforme, et d’un traitement associant le trametinib et le dabrafenib, chez des enfants et adolescents ayant un cancer présentant une mutation de BRAF. Le cancer est la première cause de maladie mortelle chez les enfants et les adolescents. Le neurofibrome plexiforme est une tumeur nerveuse bénigne des nerfs périphériques, développée le plus souvent dans la région céphalique en raison de sa riche innervation. Il est un signe caractéristique de la neurofibromatose de type 1. C’est une maladie de caractère isolée, avec une localisation sous-cutanée et pour laquelle la chirurgie est risqué au niveau de la fonction nerveuse. L’histiocytose à cellules de Langerhans est une prolifération de cellules dendritiques qui infiltrent les organes de manière localisée ou diffuse. Elle peut se manifester par des infiltrats pulmonaires, des lésions osseuses, des éruptions cutanées et un dysfonctionnement hépatique, des cellules sanguines et hormonale. La plupart de cas surviennent chez l’enfant et le traitement se fait généralement par une chimiothérapie ou un traitement local par chirurgie ou radiothérapie selon l’extension de la maladie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du tramétinib en monothérapie et du tramétinib en association à du dabrafénib chez des patients enfants et adolescents ayant un cancer ou un neurofibrome plexiforme. L’étude est divisée en 4 parties : Dans la partie A, les patients recevront du tramétinib une fois par jour à jeun selon un schéma d’escalade de dose. La dose de traitement est augmenté par groupe de patients jusqu’à déterminer la dose la mieux adaptée. Dans la partie B, les patients seront classés dans 4 cohortes selon leur maladie et recevront du tramétinib une fois par jour à jeun jusqu’à progression de la maladie. Dans la partie C, les patients recevront du tramétinib une fois par jour à jeun à la dose recommandée pour la phase 2 déterminée lors de la partie A et du dabrafénib 2 fois par jour. Dans la partie D, les patients seront classés dans 2 cohortes et recevront du tramétinib une fois par jour à jeun et du dabrafénib deux fois par jour aux doses recommandées établies lors de la partie C. Les patients seront suivis pendant environ 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPKC412A2408 : étude de phase 3, évaluant l'efficacité et la sécurité du midostaurine associé à une chimiothérapie standard d’induction et de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec une mutation nouvellement diagnostiquée sur le récepteur FLT3. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie aiguë myéloïde est un cancer caractérisé par la multiplication incontrôlée de cellules indifférenciées qui envahissent la moelle osseuse. Cette invasion entraine une baisse dans la production des globules rouges et des cellules du système immunitaire. Cette maladie concerne tous les âges mais sa fréquence augmente après 40 ans avec une moyenne d’âge de 65 ans. L’origine de cette maladie reste inconnue, des facteurs de risque existent comme les facteurs génétiques, des expositions aux agents chimiques et aux radiations ionisantes. Le diagnostic de cette maladie se fait par un examen de la moelle osseuse dit myélogramme. Le traitement de référence des leucémies aiguës repose le plus souvent sur deux chimiothérapies successives, une chimiothérapie dite « d’induction et une chimiothérapie de « consolidation. Le FLT3 est un récepteur tyrosine kinase exprimé par les cellules souches hématopoïétiques. Il est muté dans environ un tiers des leucémies aiguës myéloïdes. Cette mutation est associée à une faible possibilité d’obtenir une rémission et à un risque de rechute élevé. Le midostaurin est un inhibiteur de protéine kinase multi-ciblé qui a été étudié notamment pour le traitement de la leucémie myéloïde aiguë. Il empêche les cellules cancéreuses de se développer et de proliférer. La cytarabine est un antimétabolite spécifique de la phase de division cellulaire. Elle bloque la synthèse d’ADN par une inhibition de l'ADN polymérase et par une action sur le système des kinases. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la sécurité du midostaurin associé à une chimiothérapie standard d’induction et de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec une mutation nouvellement diagnostiquée sur le récepteur FLT3. L’étude se déroulera en 3 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour associé à une chimiothérapie standard Le traitement sera répété jusqu’à 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour associé à de la cytarabine. Le traitement sera répété jusqu’à 4 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 3ème étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour seul. Le traitement sera répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions