Organes: Tête et cou - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Étude ABIMMUNE : étude de phase 1-2 évaluant la tolérance, l’effet abscopal et l’activité clinique du durvalumab associé au trémélimumab en combinaison avec une radiothérapie stéréotaxique chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, du poumon, de l’oesophage, du col de l’utérus, du vagin, de la vulve ou du canal anal en phase métastatique. [essai clos aux inclusions] Un carcinome épidermoïde ou carcinome malpighien est développé dans un épithélium malpighien et il peut atteindre un épithélium malpighien, paramalpighien ou glandulaire, à la différence d’un adénocarcinome qui se développe à partir d’un épithélium glandulaire. Les carcinomes épidermoïdes affectent 65% des cancers de l’oesophage, 85% des cancers du col de l’utérus, 90% des cancers du canal anal, 80% des cancers du vagin et 30% des cancers du poumon entre autres. Des études antérieures ont démontré des réponses tumorales durables aux immunothérapies ciblant les points de contrôle immunitaires chez des patients ayant un mélanome métastatique, un cancer du poumon non à petites cellules ou un cancer du rein. Cependant, tous les patients ne répondent pas à ce type de traitement. L’administration d’une radiothérapie pourrait aider à initier une réponse immunitaire antitumorale, ce qui pourrait être utile pour améliorer la réponse aux traitements par des immunothérapies. L’objectif de cet essai est d’évaluer la tolérance, l’effet abscopal et l’activité clinique du durvalumab associé au trémélimumab en combinaison avec une radiothérapie stéréotaxique (SBRT) chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, du poumon, de l’oesophage, du col de l’utérus, du vagin, de la vulve ou du canal anal en phase métastatique. L’étude comprendra 3 étapes. Au cours de la première étape, les patients recevront du durvalumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 4 semaines jusqu’à un maximum de 13 cures en association à une radiothérapie SBRT administrée 14 jours après le début du traitement avec du durvalumab. Au cours de la deuxième étape (évaluation de sécurité), les patients recevront du durvalumab en IV et du trémélimumab en IV toutes les 4 semaines pendant 4 cures en association à une radiothérapie SBRT administrée 14 jours après le début du traitement avec du durvalumab, puis ils recevront du durvalumab seul en IV toutes les 4 semaines pendant 9 cures. Au cours de la troisième étape (évaluation de l’effet abscopal et de l’activité clinique), les patients recevront du durvalumab en IV et du trémélimumab en IV toutes les 4 semaines pendant 4 cures en association à une radiothérapie SBRT administrée 14 jours après le début du traitement avec du durvalumab, puis ils recevront du durvalumab seul en IV toutes les 4 semaines pendant 9 cures. Les patients seront suivis pendant 3 mois puis pendant toute sa vie pour une suivie au long terme.

Essai clos aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Étude I9L-MC-JZCA : étude de phase 1 évaluant la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou en association avec du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le LY3381916 et le LY3300054 sont des agents d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à améliorer la reconnaissance des cellules tumorales par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou associé à du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du groupe 1A recevront du LY3381916. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront du LY3381916 en association avec du LY3300054. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 4 groupes selon leur pathologie : Les patients du groupe 2A recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients des groupes 2B, 2C et 2D recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 associé à du LY3300054. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude UPSTREAM : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une stratégie thérapeutique personnalisée basée sur des biomarqueurs ou d’une immunothérapie chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou récurrent ou métastatique. Les cancers de la tête et du cou représentent 4 à 5 % des tumeurs solides. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx représentent 90 % des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types de papillomavirus humains augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. La connaissance du statut des biomarqueurs de la tumeur permettrait de choisir la stratégie de traitement (par exemple une thérapie ciblée ou une immunothérapie) la plus efficace pour chaque patient. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une stratégie thérapeutique personnalisée basée sur des biomarqueurs ou d’une immunothérapie chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou récurrent ou métastatique. Les patients seront répartis en plusieurs groupes selon le statut des biomarqueurs et des altérations moléculaires potentiels identifiés sur la biopsie par la plateforme centrale. Les patients du premier groupe (groupe I1) recevront du monalizumab tous les 14 jours. Les patients des trois autres groupes (B1 à B3) seront répartis de façon aléatoire pour recevoir, soit un traitement expérimental, soit un traitement choisi par l’investigateur (meilleurs soins de support, méthotrexate, le paclitaxel, docétaxel, 5-fluorouracile, bléomycine, gemcitabine, mitomycine). Les patients des groupes B1 et B2 sélectionnés pour recevoir un traitement expérimental, recevront de l’afatinib une fois par jour. Les patients du groupe B3 sélectionnés pour recevoir un traitement expérimental, recevront palbociclib une fois par jour pendant 3 semaines lors de cure de 4 semaines. Les patients seront suivis pendant 54 mois maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Etude ISI-JX : étude de phase 1 évaluant une stratégie d’immunisation in situ avec des injections intra-tumorales d’ipilimumab en association avec le virus oncolytique Pexa-Vec chez des patients ayant une tumeur solide à un stade métastatique ou avancé et présentant des lésions tumorales injectables. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes… Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager dans d’autres parties du corps formant des « métastases ». De nouvelles stratégies comme l’immunothérapie connaissent un grand succès ces dernières années. Elle consiste à stimuler la réponse immunitaire qui va aider l’organisme à se défendre face aux cellules tumorales. Une autre stratégie thérapeutique consiste à injecter directement au sein de la tumeur des agents stimulants le système immunitaire. Les virus oncolytiques, comme le Pexa-Vec, sont des virus génétiquement modifiés capables d’infecter sélectivement les cellules tumorales, de se reproduire à l’intérieur et d’induire leur destruction tout en stimulant le système immunitaire. L’action synergique de ces deux stratégies thérapeutiques pourrait augmenter la réponse immune anti tumorale chez des patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité, la tolérance, et l’efficacité d’une combinaison d’un agent d’immunothérapie, l’ipilimumab, et d’un virus oncolytique, le Pexa-Vec, injectés en intra tumoral, chez des patients ayant une tumeur solide à un stade métastatique ou avancé et présentant des lésions tumorales injectables. L’étude sera réalisée en 2 parties : - Lors de la 1ère partie, les patients recevront une injection intra-tumorale de Pexa-Vec seul à la semaine 1, suivi d’injections intra-tumorales d’ipilimumab et de Pexa-Vec aux semaines 3, 5 et 9. Différents paliers de doses de l’ipilimumab seront administrés à des groupes de patients afin de rechercher la dose la mieux adaptée pour la 2ème partie. - Lors de la 2ème partie, les patients recevront une injection intra-tumorale de Pexa-Vec seul à la semaine 1, suivi d’injections intra-tumorales d’ipilimumab à la dose recommandée déterminée lors de la 1ère partie et de Pexa-Vec aux semaines 3, 5 et 9. Les patients avec une progression de la maladie après efficacité à la semaine 12 pourront recevoir une injection intra tumorale additionnelle de Pexa-Vec et d’ipilimumab. Une étude exploratoire supplémentaire sera réalisée, des échantillons tumoraux seront collectés (une biopsie de tumeur archivée, une biopsie tumorale obligatoire au niveau du site injecté le 1er jour de la 1ère et 5ème semaine et à 12 semaines, et une biopsie tumorale optionnelle et si techniquement possible sur un site tumoral non injecté selon le même calendrier). Des échantillons sanguins seront prélevés le 1er jour des semaines 1, 3 et 5 avant et après administration du traitement puis à 12 semaines. Les patients seront suivis pour un minimum de 8h après les 2 premières injections des traitements à l’étude avec collecte des signes vitaux. Pour les injections suivantes, les signes vitaux seront suivis jusqu’à 4h suivant l’injection. Un électrocardiogramme sera effectué dans les 21 jours avant le 1er jour de la 1ère semaine puis chaque semaine pendant 10 semaines. Un examen d’imagerie sera réalisé dans la semaine précédant les injections intra tumorales aux semaines 1, 3, 5 et 9 (et en cas d’injection additionnelle). Les patients seront suivis à 12, 18 et 24 semaines, puis 8 semaines après la dernière injection et tous les 3 mois jusqu’à progression de la maladie avec des examens d’imagerie.

Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 5 ans

Étude D8540C00002 : étude de phase1-1b évaluant la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. Les tumeurs solides sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Elles peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. On distingue 2 types de tumeurs, les carcinomes issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes comme le cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, issus de cellules des tissus conjonctifs (cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur notamment, de sa localisation, de son type histologique, de son stade et de la présence ou non de métastases. Le MEDI7247 est un anticorps monoclonal anti-ASCT2 associé à un médicament hautement cytotoxique. L’ASCT2 est surexprimé dans de nombreuses tumeurs solides. C’est un transporteur d’acides aminés nécessaires à la croissance et à la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines. La dose de MEDI7247 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de l’étape 2. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2 les patients seront répartis en 6 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus à régulièrement pendant les 2 premières cures, puis 1 fois toutes les 3 semaines. L’évaluation de la maladie sera réalisée toutes les 6 semaines la 1re année, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude KEYNOTE-412 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimioradiothérapie avec celle d’une chimioradiothérapie seule chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du coup à un stade localement avancé. [essai clos aux inclusions] Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde, c’est-à-dire qu’ils se développent à partir de cellules du tissu cutané, que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. La plupart des cancers de la tête et du cou (environ 90 %) sont des carcinomes épidermoïdes. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimioradiothérapie avec celle de la chimioradiothérapie seule. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une injection de pembrolizumab, puis recevront, soit une radiothérapie accélérée sur 6 semaines, soit une radiothérapie standard sur 7 semaines. La radiothérapie sera administrée en association avec du cisplatine, administré toutes les 3 semaines pendant 2 cures, s’il s’agit d’une radiothérapie accélérée ou pendant 3 cures, s’il s’agit d’une radiothérapie standard et en association avec le pembrolizumab, toutes les 3 semaines à partir du début de la chimioradiothérapie, et pour un maximum de 17 cures, en absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une injection d’un placebo, puis recevront, soit une radiothérapie accélérée sur 6 semaines, soit une radiothérapie standard sur 7 semaines. La radiothérapie sera administrée en association avec le cisplatine, administré toutes les 3 semaines pendant 2 cures, s’il s’agit d’une radiothérapie accélérée ou pendant 3 cures, s’il s’agit d’une radiothérapie standard, et en association avec le placebo toutes les 3 semaines à partir du début de la chimioradiothérapie, et pour un maximum de 17 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans maximum.

Essai clos aux inclusions