Organes: Poumon, type non à petites cellules

Étude METAL2 : étude phase 3 randomisée comparant 2 stratégies de traitement chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules, non épidermoïde avec métastases cérébrales asymptomatiques. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une radiothérapie cérébrale initiale systématique suivie d’une chimiothérapie par cisplatine/alimta et une chimiothérapie initiale par cisplatine/alimta avec radiothérapie cérébrale uniquement en cas de progression cérébrale, chez des patients ayant un cancer bronchique avec métastases cérébrales asymptomatiques. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes : Dans le premier groupe, les patients recevront une radiothérapie cérébrale une fois par jour, pendant dix jours. Une semaine après la radiothérapie, les patients recevront une chimiothérapie comprenant du cisplatine ou du carboplatine en perfusion, et du pemetrexed en perfusion de dix minutes, avec ou sans bévacizumab, une fois toutes les trois semaines, jusqu’à quatre cures. En cas d’éligibilité au bévacizumab, celui-ci ne sera débuté qu’à la deuxième cure. Dans le second groupe, les patients recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais la radiothérapie cérébrale sera proposée uniquement en cas de progression de la maladie, après trois semaines de chimiothérapie. En cas de progression de la maladie, une deuxième ligne de traitement, selon le choix de l’investigateur, sera administrée aux patients. Au cours du traitement, les patients bénéficieront d’une visite de suivi la quatrième semaine puis toutes les six semaines.

Essai clos aux inclusions

Étude IFCT-1703 R2D2 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif pré-traité et recevant du docétaxel. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pertuzumab et le trastuzumab sont des thérapies ciblées. Le pertuzumab est un anticorps monoclonal utilisé pour traiter les cancers du sein HER2-positifs, en combinaison avec le trastuzumab et le docétaxel. En se liant à HER2 il contribue à ralentir la croissance tumorale. Il pourrait avoir une action similaire dans le cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif. Le trastuzumab est une thérapie ciblée qui vise également HER2. Le docétaxel est une chimiothérapie, qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules pré-traité avec une mutation HER2 et recevant du docétaxel. Les patients recevront du pertuzumab 1 fois toutes les 3 semaines, associé à du trastuzumab et du docétaxel au 2e jour de la 1ere cure, puis au 1er jour des autres cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2,5 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude CHECK’UP : étude de cohorte visant à évaluer les facteurs prédictifs de réponse aux antagonistes de PD-1 ou PD-L1. Les cellules tumorales sont capables de « modifier le comportement » les cellules du système immunitaire pour éviter d’être attaquées et détruites. La tumeur déclenche des mécanismes qui inactivent les cellules immunitaires et l’organisme ne peut alors plus se défendre pour lutter contre les cellules cancéreuses. La tumeur « freine » le système immunitaire. La liaison entre une protéine, PD-1, qui se trouve sur une cellule du système immunitaire et son ligand, PD-L1, sur la cellule tumorale, entraine un blocage de la réaction immunitaire. L’immunothérapie est un traitement qui consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme pour lutter contre différentes maladies, en particulier certains cancers. Les anti-PD-1/PD-L1 ont montré des résultats probants dans le traitement de certains cancers. Identifier les patients chez qui ces traitements seront efficaces est un enjeu important L’objectif de cette étude est d’identifier et de valider des facteurs prédictifs de la réponse au traitement par anti-PD-1/PD-L1 chez des patients ayant un mélanome métastatique, un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique ou un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique. Cette étude comportera 2 groupes indépendants de patients selon le type de cancer : - Un 1er groupe d’apprentissage qui consistera à identifier les signatures potentielles de réponse au traitement. - Un 2ème groupe de validation qui visera à valider les signatures de réponses identifiées. Une biopsie sera effectuée avant l’initiation du traitement (sauf si un échantillon est déjà disponible) et un échantillon sanguin sera prélevé. Des échantillons de selles et de salive seront à fournir dans certains centres participants spécifiques (optionnels). Les patients recevront un traitement par un antagoniste de PD-1 ou de PD-L1 administré dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Dans le 1er groupe, des échantillons de sang seront recueillis le 1er jour de la 2ème et 3ème cure, à 3 mois, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Dans le 2ème groupe, des échantillons sanguins seront recueillis le 1er jour de la 3ème cure, à 3 mois après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Un examen clinique et radiologique sera réalisé à l’inclusion, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement. Les patients seront suivis au maximum jusqu’à 5 ans après l’initiation du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Sierra Oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude SRA737-02 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité du SRA737 en association avec de la gemcitabine et du cisplatine ou de la gemcitabine seule chez des patients ayant des tumeurs solides. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). Le SRA737 agit en interrompant le cycle de division des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du SRA737 associé à de la gemcitabine et du cisplatine ou à de la gemcitabine seule chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude se déroulera en 2 étapes : Durant la première étape, les patients recevront du SRA737 pendant 2 jours par semaine 2 semaines sur 3 associé à de la gemcitabine une fois par semaine, 2 semaines sur 3 et du cisplatine toutes les 3 semaines. La dose du SRA737 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, les patients recevront du SRA737 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape 2 jours par semaine, 3 semaines sur 4, associé à de la gemcitabine une fois par semaine, 3 semaines sur 4. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude MORPHEUS - POUMON : étude de phase 1b/2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité d’immunothérapies en traitement combiné chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. L’atézolizumab, le RO6958688, le BL-8040 et le CPI-444 sont des molécules d’immunothérapie qui visent à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie. Plusieurs traitements d’immunothérapie sont d’ores et déjà disponibles. Le cobimétinib et le tazemetostat sont des molécules bloquant la prolifération tumorale. Le docétaxel, le pemetrexed, le carboplatine et la gemcitabine sont des agents chimiothérapeutiques toxiques pour les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’immunothérapies en traitement combiné chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. L’étude sera divisée en 2 phases. Pendant la phase 1, les patients seront répartis en 2 cohortes. Les patients de la cohorte 1 seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du groupe 1A recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines, en association avec du cobimétinib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1C recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients de la cohorte 2 seront répartis de façon aléatoire 6 groupes. Les patients du groupe 2A recevront du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2B recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines, en association avec du cobimétinib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2C recevront quotidiennement, lors d’une période de 5 jours précédant la première cure, du BL-8040 seul. Ensuite, ils recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du BL-8040 3 fois par semaine. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2D recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du tazemetostat 2 fois par jour tous les jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2E recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du CPI-444 2 fois par jour tous les jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2F recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la phase 2, les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes selon leur pathologie. Les patients du sous-groupe 1A recevront de l’atézolizumab à forte dose en association avec du pemetrexed et, pendant les 4 ou 6 premières cures, du carboplatine. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du sous-groupe 1B recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant les 2 premières semaines de chaque cure et du carboplatine toutes les 3 semaines pendant les 4 ou 6 premières cures. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe seront répartis en 2 sous-groupes. Les patients du sous-groupe 2A recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du sous-groupe 2B recevront de l’atézolizumab à forte dose en association avec du docétaxel. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 3 mois pendant 3 à 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions