Organes: Poumon, type non à petites cellules - Type: Cancer du poumon non à petites cellules.

Étude A005D-E01-201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. Le peptide induisant la production de la gastrine, est une neuroendocrine exprimée dans de nombreux tissus, parmi lesquels le système nerveux central et le tube digestif. La gastrine induit plusieurs processus cellulaires dont la prolifération et la migration. Ces effets biologiques sont parmi les principaux mécanismes capables de promouvoir la formation de métastases par des cellules cancéreuses. En plus le peptide induisant la production de la gastrine et/ou son récepteur sont exprimés avec une fréquence remarquable par différentes tumeurs primaires humaines. Le [68Ga]-NeoBOMB1 est un inhibiteur du récepteur peptidique libérant de la gastrine, conjugué à un radiotraceur pour la tomographie par émission de positrons. Il permet de visualiser les cancers qui expriment le récepteur peptidique libérant de la gastrine. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. Les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 4 séances de scanner par TEP-TDM à faible dose seront réalisées 15min, 1h, 2h et 4h après l’injection du radiotraceur. Les patients du deuxième groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 2 séances de scanners par TEP-TDM du corps entier seront réalisées 90 min et 150 min après l’injection du radiotraceur. Une séance de scanner statique des ganglions lymphatiques par TEP-TDM sera réalisée chez les patients ayant un cancer de la prostate. Un scanner par TDM à haute dose du corps entier sera réalisé chez les patients dont l’imagerie conventionnelle aura été réalisée plus de 4 semaines avant le début de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 6 semaines après le début du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

IFCT-0101 : Essai de phase 2 randomisé comparant 3 schémas de traitement préopératoire, chez les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IIIA résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer 3 thérapies administrées aux patients avant la chirurgie du poumon. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients recevront tous 3 cures de chimiothérapie (différentes) répétées toutes les 3 semaines. Pour les patients du premier groupe, chaque cure de chimiothérapie comprendra de la gemcitabine administrée en perfusions le 1er et le 8ème jour, ainsi que du cisplatine administré en perfusion le 1er jour. Pour les patients du deuxième groupe, chaque cure de chimiothérapie comprendra de la vinorelbine administrée en perfusions le 1er et le 8ème jour, ainsi que du cisplatine administré en perfusion le 1er jour. Pendant la première cure, les patients recevront une perfusion supplémentaire de vinorelbine le 15ème jour. Les patients du deuxième groupe auront également une radiothérapie, administrée en 5 scéances par semaine, pendant les 4 premières semaines de la chimiothérapie. Pour les patients du troisième groupe, chaque cure de chimiothérapie comprendra du paclitaxel et du carboplatine administrés en perfusions, le 1er jour de la 1ère cure, le 1er, 8ème et 15ème jour de la 2ème cure, et le 1er et 8ème jour de la 3ème cure. Les patients du troisième groupe auront également une radiothérapie, identique à celle administrée aux patients du deuxième groupe. Suite à ces traitements, les patients pour lesquels un traitement chirurgical ne sera plus jugé possible poursuivront la radiochimiothérapie ou la débuteront s’ils n’avaient pas reçu de radiothérapie auparavant. Les autres patients seront opérés dans le mois.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPDR001X2103 : étude de phase 1b visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. La plupart des cancers du sein triple négatif sont des tumeurs agressives ou de haut grade qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement ce qui leur confèrent un pronostic moins favorable que d’autres types de cancer du sein. Le cancer du sein triple négatif réagit habituellement bien à la chimiothérapie mais il a la tendance à rechuter au cours des 5 premières années qui suivent le traitement, d’où le besoin de trouver des nouveaux traitements plus efficaces. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. La prise en charge de ces trois cancers peut se faire par plusieurs stratégies de traitement, comme la combinaison des immunothérapies ou d’une immunothérapie associée à une thérapie ciblée, pour avoir un ciblage des cellules tumorales plus spécifique qu’avec les chimiothérapies standards. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients sont répartis en plusieurs groupes : Dans le groupe A, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 par voie intraveineuse (IV) en association au canakinumab en IV. Dans le groupe B, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe C, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe D, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe E, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe F, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe G, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe H, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe I, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe J, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe K, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe L, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Les patients seront suivis pendant environ 1 an.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Étude I9L-MC-JZCA : étude de phase 1 évaluant la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou en association avec du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le LY3381916 et le LY3300054 sont des agents d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à améliorer la reconnaissance des cellules tumorales par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou associé à du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du groupe 1A recevront du LY3381916. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront du LY3381916 en association avec du LY3300054. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 4 groupes selon leur pathologie : Les patients du groupe 2A recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients des groupes 2B, 2C et 2D recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 associé à du LY3300054. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an maximum.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CANOPY-2 : étude de phase 3, randomisée comparant l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel, chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Les chimiothérapies, comme le docétaxel, sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait pas effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions

IFCT-0301 : Essai de phase 2 randomisé comparant 3 chimiothérapies, par gefitinib ou par gemcitabine ou par docétaxel, chez des patients fragilisés ayant un cancer pulmonaire non à petites cellules de stade IV ou IIIB non accessible à un traitement par radiothérapie. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer trois thérapies dans le traitement des cancers pulmonaires non à petites cellules chez des patients avec un état général altéré. Les patients recevront un premier traitement et, en cas de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance, ils recevront un deuxième traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du gefitinib administré par voie orale une fois par jour, tous les jours. En cas de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance, les patients recevront du docétaxel administré en perfusion de 60 min toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront de la gemcitabine administrée en perfusion de 30 min le 1er et le 8ème jour. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. En cas de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance, les patients recevront du gefitinib administré par voie orale une fois par jour, tous les jours. Les patients du troisème groupe recevront du docétaxel administré en perfusion de 60 min le premier jour. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. En cas de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance, les patients recevront du gefitinib administré par voie orale une fois par jour, tous les jours.

Essai clos aux inclusions