Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Merck KGaA MAJ Il y a 6 ans

Étude EMR 100070-005 : étude de phase 3 comparant l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. Le cancer de poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent, qui représente 85-90% de l’ensemble des cancers de poumon. Les traitements principaux du cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade IV sont la chimiothérapie et/ou des nouveaux traitements par immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. Il s’agit d’une étude de supériorité de l’avélumab par rapport au doublet à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront un régime de chimiothérapie contenant du platine et qui consistera en l’un des traitements suivants : - Pour les tumeurs avec une histologie non-squameuse, les patients recevront du pemetrexed par voie intraveineuse associé à du cisplatine par voie intraveineuse ou du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pendant un maximum de 6 cures et jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. - Pour les tumeurs avec une histologie squameuse, les patients recevront une de ces 3 options : 1 - du paclitaxel par voie intraveineuse plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures. 2 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du cisplatine toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. 3 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du troisième groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h une fois par semaine pendant 12 semaines puis toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis pendant 4 ans pour évaluer la survie globale.

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Étude IFCT-1703 R2D2 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif pré-traité et recevant du docétaxel. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pertuzumab et le trastuzumab sont des thérapies ciblées. Le pertuzumab est un anticorps monoclonal utilisé pour traiter les cancers du sein HER2-positifs, en combinaison avec le trastuzumab et le docétaxel. En se liant à HER2 il contribue à ralentir la croissance tumorale. Il pourrait avoir une action similaire dans le cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif. Le trastuzumab est une thérapie ciblée qui vise également HER2. Le docétaxel est une chimiothérapie, qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules pré-traité avec une mutation HER2 et recevant du docétaxel. Les patients recevront du pertuzumab 1 fois toutes les 3 semaines, associé à du trastuzumab et du docétaxel au 2e jour de la 1ere cure, puis au 1er jour des autres cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2,5 ans après le début de l’étude.

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Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude MORPHEUS - POUMON : étude de phase 1b/2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité d’immunothérapies en traitement combiné chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. L’atézolizumab, le RO6958688, le BL-8040 et le CPI-444 sont des molécules d’immunothérapie qui visent à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie. Plusieurs traitements d’immunothérapie sont d’ores et déjà disponibles. Le cobimétinib et le tazemetostat sont des molécules bloquant la prolifération tumorale. Le docétaxel, le pemetrexed, le carboplatine et la gemcitabine sont des agents chimiothérapeutiques toxiques pour les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’immunothérapies en traitement combiné chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. L’étude sera divisée en 2 phases. Pendant la phase 1, les patients seront répartis en 2 cohortes. Les patients de la cohorte 1 seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du groupe 1A recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines, en association avec du cobimétinib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1C recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients de la cohorte 2 seront répartis de façon aléatoire 6 groupes. Les patients du groupe 2A recevront du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2B recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines, en association avec du cobimétinib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2C recevront quotidiennement, lors d’une période de 5 jours précédant la première cure, du BL-8040 seul. Ensuite, ils recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du BL-8040 3 fois par semaine. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2D recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du tazemetostat 2 fois par jour tous les jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2E recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du CPI-444 2 fois par jour tous les jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2F recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la phase 2, les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes selon leur pathologie. Les patients du sous-groupe 1A recevront de l’atézolizumab à forte dose en association avec du pemetrexed et, pendant les 4 ou 6 premières cures, du carboplatine. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du sous-groupe 1B recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant les 2 premières semaines de chaque cure et du carboplatine toutes les 3 semaines pendant les 4 ou 6 premières cures. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe seront répartis en 2 sous-groupes. Les patients du sous-groupe 2A recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines en association avec du RO6958688 toutes les semaines à des doses croissantes pendant la 1re cure puis à dose stable. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du sous-groupe 2B recevront de l’atézolizumab à forte dose en association avec du docétaxel. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 3 mois pendant 3 à 5 ans.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

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Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude POD1UM-203 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du INCMGA00012 (inhibiteur de PD-1) chez des patients ayant certaines tumeurs solides. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules du poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le durvalumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancer bronchique non à petites cellules. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. La prise en charge des patients présentant un mélanome non résécable ou métastatique est plus compliquée, bien que de récentes avancées aient considérablement amélioré l’issue clinique chez ces patients. Le cancer du rein peut prendre naissance à partir de cellules de différentes parties du rein. Dans la majorité des cas, il se développe à partir d'une cellule du parenchyme rénal. Ce type de cancer du rein porte le nom de carcinome à cellules rénales. Le cancer du rein représente ainsi environ 3 % de l'ensemble des cancers. Il touche deux fois plus les hommes que les femmes. Dans le cas des cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Dans le cas des cancers qui présentent des métastases, le traitement repose sur des médicaments anticancéreux (thérapies ciblées, immunothérapie), associés ou non à une chirurgie. L’INCMGA0012 est un anticorps monoclonal anti-PD-1. Il permet de réactiver les lymphocytes T contre la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du INCMGA00012 chez des patients ayant certaines tumeurs solides. Tous les patients recevront l’INCMGA00012 le 1er jour de chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Etude CheckMate 384 : étude randomisée de phase 3b-4 visant à optimiser la fréquence de la dose de nivolumab (240 mg toutes les 2 semaines ou 480 mg toutes les 4 semaines) chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules avancé ou métastatique et ayant reçu un traitement par nivolumab à 240 mg, toutes les 2 semaines pendant 1 année maximum. [essai clos aux inclusions] Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) représente 85% des cancers du poumon. Le cancer est classifié en 4 stades en fonction de la taille de la tumeur, de l’implication des ganglions aux alentours et de la propagation éventuelle des cellules cancéreuses dans d’autres parties du corps, formant des « métastases ». Le traitement des cancers de stade avancé ou métastatique passe par une chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux. De nouvelles solutions utilisent aujourd’hui l’immunothérapie, comme le nivolumab qui a obtenu récemment son autorisation de mise sur le marché (AMM) dans le CBNPC et dont le but est de stimuler le système immunitaire pour défendre l’organisme des cellules cancéreuses. Une diminution de la fréquence d’administration du nivolumab pourrait être plus pratique pour les patients et pourrait améliorer l’observance tout en maintenant l’efficacité chez les patients qui pourraient avoir besoin de poursuivre le traitement pendant de longues périodes. L’objectif de cette étude est d’optimiser la fréquence de la dose de nivolumab administré à 240 mg toutes les 2 semaines ou à 480 mg toutes les 4 semaines chez des patients ayant un CBNPC avancé ou métastatique et ayant reçu un traitement préalable par nivolumab à 240 mg toutes les 2 semaines pendant 1 année maximum. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront 240 mg de nivolumab en perfusion intraveineuse de 30 min toutes les 2 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront 480 mg de nivolumab en perfusion intraveineuse de 30 min toutes les 4 semaines. Dans les 2 groupes, le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance ou pendant un maximum de 5 ans. Des analyses biologiques seront effectuées à la visite de sélection et à chaque cure de traitement. Des prélèvements sanguins supplémentaires seront ajoutés toutes les 6 semaines pour les patients du 1er groupe et toutes les 8 semaines pour les patients du 2ème groupe et en fin de traitement. Une évaluation radiologique complète de la tumeur sera réalisée à la visite de sélection et toutes les 8 semaines pendant la 1ère année de l’étude puis tous les 3 mois pendant la 2ème année, suivie de la prise en charge standard locale par la suite. Les patients ayant des antécédents de métastases auront une imagerie par résonnance magnétique de surveillance à ces mêmes visites. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie avant l’administration du traitement puis tous les 6 mois. Les patients seront suivis à partir de l’interruption du traitement à l’étude, à 1 mois après la dernière dose administrée, à 70 jours après la 1ère visite de suivi et tous les 6 mois pendant 5 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude LUX-Lung IO : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) représentent près de 85 % des cancers du poumon. Le carcinome épidermoïde, qui se développe habituellement dans les grosses bronches situées dans la partie centrale du poumon, est l’une des formes les plus fréquentes de cancers bronchiques non à petites cellules. Le cancer est d’abord limité aux bronches mais peut se propager à d’autres parties du poumon et aux structures voisines, voire atteindre d’autres parties du corps lorsque des métastases se forment. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie et l’afatinib est un médicament de thérapie ciblée. Tous deux ont démontré une activité anticancéreuse quand ils ont été administrés séparément. L’administration de l’afatinib associé au pembrolizumab pourrait augmenter la réponse à ces traitements. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale une fois par jour et du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou jusqu’à un maximum de 35 cures. Les patients qui ont arrêté le traitement avec un de ces médicaments pourront continuer à recevoir l’autre jusqu’à un maximum de 35 cures. À l’issue de cette période de traitement dans le cadre de l’étude, les patients pourront soit poursuivre le traitement par afatinib commercial (Giotrif®), soit recevoir un traitement alternatif ou des soins de support, selon la décision de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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AstraZeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude HUDSON : étude de phase 2 évaluant l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance de plusieurs associations de traitementsa chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique ayant progressé pendant une immunothérapie à base d’anti-PD-1/PD-L1. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cas de cancer du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient pour lutter plus efficacement contre les cellules cancéreuses. Le durvalumab est un nouveau traitement d’immunothérapie à l’étude dont l’activité anticancéreuse a été démontrée lors d’études précédentes, notamment dans le cadre du traitement du cancer du poumon non à petites cellules. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance de plusieurs associations de traitements chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique ayant progressé pendant une immunothérapie à base d’anti-PD-1/PD-L1. Les patients seront répartis en 4 groupes : Les patients du premier groupe recevront du durvalumab une fois toutes 4 semaines, associé à de l’olaparib deux fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab une fois toutes les 4 semaines, associé à de l’AZD9150 les 6 jours suivant la première prise de durvalumab, puis une fois par semaine. Les patients du troisième groupe recevront du durvalumab une fois toutes 4 semaines, associé à de l’AZD6738 deux fois par jour entre le premier et le septième jour de la première cure puis lors de la troisième semaine de chaque cure suivante. Les patients du quatrième groupe recevront du durvalumab une fois toutes les 4 semaines associé à de l’AZD2014 deux fois par jour pendant 2 jours suivis de 5 jours sans traitement. Les patients du cinquième groupe recevront du durvalumab une fois toutes les 4 semaines associé à de l’oleclumab. Les patients seront suivis pendant 4 ans et demi.

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Étude VinMetAtezo : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la vinorelbine métronomique associé à de l’atezolizumab comme 2e ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules de stade 4. Le cancer du poumon non à petites cellules prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Il peut aussi prendre naissance dans les cellules minces et plates appelées cellules squameuses. Celles-ci tapissent les bronches qui sont les grosses voies respiratoires se ramifiant de la trachée jusqu’aux poumons. On parle alors d’un carcinome épidermoïde du poumon. Le cancer peut se propager à d’autres parties du corps, on parle alors de cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Le traitement de référence du cancer du poumon non à petites cellules métastatique est l’immunothérapie. La vinorelbine est un médicament appelé vinca-alcaloïde. Il empêche les cellules cancéreuses de proliférer. La thérapie métronomique ou administration d'une chimiothérapie à faible dose permet de prolonger la durée du traitement et de minimiser la toxicité chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé. L’atezolizumab bloque la molécule PD-L1 et permet aux cellules du système immunitaire de rester actives afin d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la vinorelbine métronomique associé à de l’atezolizumab comme 2e ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules. Les patients recevront de la vinorelbine métronomique 3 fois par semaine, associé à de l’atezolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale 2,5 ans apprès le début de l’étude.

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