Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Poumon, type non à petites cellules
- | Spécialités :
- Chimiothérapie
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Extrait
Le cancer du poumon non à petites cellules prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Il peut aussi prendre naissance dans les cellules minces et plates appelées cellules squameuses. Celles-ci tapissent les bronches qui sont les grosses voies respiratoires se ramifiant de la trachée jusqu’aux poumons. On parle alors d’un carcinome épidermoïde du poumon. Le cancer peut se propager à d’autres parties du corps, on parle alors de cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Le traitement de référence du cancer du poumon non à petites cellules métastatique est l’immunothérapie. La vinorelbine est un médicament appelé vinca-alcaloïde. Il empêche les cellules cancéreuses de proliférer. La thérapie métronomique ou administration d'une chimiothérapie à faible dose permet de prolonger la durée du traitement et de minimiser la toxicité chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé. L’atezolizumab bloque la molécule PD-L1 et permet aux cellules du système immunitaire de rester actives afin d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la vinorelbine métronomique associé à de l’atezolizumab comme 2e ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules. Les patients recevront de la vinorelbine métronomique 3 fois par semaine, associé à de l’atezolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale 2,5 ans apprès le début de l’étude.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 2, à un seul bras et multicentrique. Les patients reçoivent de la vinorelbine métronomique PO à J1, J2 et J5 chaque semaine, associé à de l’atezolizumab IV à J1 de chaque cure de 21 jours. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 2,5 ans après le début de l’étude.;
Objectif principal
Évaluer la survie sans progression à 4 mois.;
Objectif secondaire
Évaluer la sécurité et la tolérance selon le pourcentage d’effet indésirable. Évaluer la survie globale. Évaluer la réponse globale et le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la qualité de vie durant l’étude à l’aide du questionnaire EORTC QLQ-C30 et de l’échelle EQ-5D.
Critère d'inclusion
- Âge ≥ 18 ans.
- Cancer du poumon non à petites cellules avancé localisé et/ou métastatique de stade 4 confirmé histologiquement selon la 8E version de la classification de l‘AJCC.
- Echantillon tumoral fixé avec du formaldéhyde provenant d'un site biopsiable pour faire une évaluation de l’expression du PDL1.
- Progression de la maladie après 1 chimiothérapie avec 1 doublet à base de platine, avec au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles > 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L et hémoglobine > 8 g/dL.
- Fonction hépatique dans les 3 semaines avant le début du traitement de l’étude : bilirubine sérique
- Fonction rénale : clairance de la créatinine > 45 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
- Fonction ionique : calcium sérique normal.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois après la fin de du traitement à l’étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Cancer pulmonaire à petites cellules, cancer bronchoalvéolaire et cancer pulmonaire neuroendocrine.
- Mutation de type EGFR.
- Réarrangement de l’ALK ou ROS 1 éligible à un traitement par thérapie ciblée.
- Métastases cérébrales actives, stables depuis moins de 4 semaines, radiothérapie inadéquate avec des lésions symptomatiques, nécessitant des anti- convulsivants, ou une corticothérapie.
- Patients présentant une affection médicale grave ou incontrôlée.
- Infection non contrôlée.
- Pathologie auto-immune ou inflammatoire active ou précédemment documentée.
- Neuropathie périphérique de grade 3.
- Pathologie interstitielle pulmonaire ou pneumopathie évolutive nécessitant un traitement par corticoïdes.
- Autre cancer durant les 5 dernières années. Les patients ayant un carcinome in situ du col de l’utérus ou basocellulaire ou encore carcinome spinocellulaire de la peau sont autorisés.
- Insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, angine de poitrine instable, arythmie significative dans les 12 mois précédant l’étude.
- Contre-indication médicale du traitement par la vinorelbine orale.
- Chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie ou inhibiteur de la tyrosine kinase dans les semaines précédant le début du traitement de l’étude.
- Traitement par corticoïdes ˃ 10 mg/jour.
- Radiothérapie dans les 3 mois, excepté l’irradiation osseuse.
- Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 2 (CTCAE) liées aux premiers traitements.
- Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
- Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
- Syndrome de malabsorption.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.