Organes: Lymphomes non hodgkinien - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie
Gilead Sciences MAJ Il y a 4 ans

Étude GS-US-313-1090 : étude de phase 1b évaluant la sécurité et la tolérance de l’idélalisib en monothérapie et en association avec du rituximab, de l’ifosfamide, du carboplatine et de l’étoposide (RICE) chez des enfants ayant un lymphome diffus à grandes cellules B ou un lymphome médiastinal à cellules B. [essai clos aux inclusions] Un lymphome est un cancer du système lymphatique, le principal élément du système immunitaire de l'organisme. C'est une maladie qui implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. La chimiothérapie RICE (rituximab, ifosfamide, carboplatine, étoposide) est une association de plusieurs molécules indiquées dans le cadre de lymphome à cellules B. Le rituximab agit en se liant à la cellule cancéreuse pendant que l’ifosfamide, le carboplatine et l’étoposide agissent sur l’ADN de cette même cellule. L’idélalisib agit en inhibant les voies responsables de la prolifération, la survie, la migration et la rétention des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’idélalisib en monothérapie et en association avec du rituximab, de l’ifosfamide, du carboplatine et de l’étoposide (RICE) chez des enfants ayant un lymphome diffus à grandes cellules B ou un lymphome médiastinal à cellules B. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur âge. Tous les patients recevront de l’idélalisib à dose croissante 1 fois le premier jour puis 2 fois par jour seul pendant 21 jours, puis recevront de l’idélalisib 2 fois par jour en association avec du rituximab le premier et le troisième jour de chaque cure, de l’ifosfamide et de l’étoposide 1 fois par jour pendant 3 jours à partir du troisième jour de chaque cure et du carboplatine le troisième jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans maximum.

Essai clos aux inclusions

Étude SELINDA : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. Le lymphome est un cancer du système lymphatique qui conduit à la production anormale des lymphocytes. Ces lymphocytes cancéreux peuvent se diviser plus vite et vivent plus longtemps que les lymphocytes sains. Les cellules du lymphome peuvent être dispersées dans tous les ganglions et les tissus lymphatiques, mais dans le 30-40% de cas le lymphome est localisé au moment du diagnostic. Le traitement se fait souvent par une chimiothérapie et/ou une thérapie ciblée, comme une immunothérapie. Le sélinexor est un inhibiteur de la protéine XPO1 capable de retenir les protéines suppresseurs de tumeurs dans le noyau des cellules, ce qui se traduit par une inhibition de la croissance et la survie des cellules cancéreuses, entraînant leur mort, avec un effet minoritaire sur les cellules saines. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. L’étude se déroulera en 2étapes. Lors de la première étape, les patients seront répartis en 2 groupes selon le choix de l’investigateur. Les patients du premier groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure en association avec une immunochimiothérapie de type R-DHAOx comprenant du rituximab, de la dexaméthasone, de l’oxaliplatineet de la cytarabine. Le traitement sera répétée toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Les patients du deuxième groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure, en association à une immunochimiothérapie de type R-GDP comprenant du rituximab,de la dexaméthasone, de la gemcitabine et du cisplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Lors de cette première étape, la dose de sélinexor sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la miaux adaptée à administrer. Lors de deuxième étape de l’étupe, les patients recevront du sélinexor à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape de l’étude. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude FUSION NHL 001 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance du durvalumab (MEDI4736) seul ou associé à lenalidomide et rituximab, ou ibrutinib, ou bendamustine et rituximab, chez des patients ayant un lymphome ou une leucémie lymphoïde chronique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Les lymphomes et leucémies sont des cancers qui impliquent des cellules sanguines cancéreuses qui s’accumulent de façon anormale et incontrôlée. Dans la leucémie, dont il existe plusieurs types, cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse, dans les lymphomes, l’accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique. Le point commun des lymphomes et de la leucémie lymphoïde chronique est l’implication des lymphocytes B. De nouvelles stratégies thérapeutiques telles que l’immunothérapie apparaissent dans la prise en charge de ces types de cancers. Elle consiste à administrer des médicaments, comme le durvalumab actuellement en cours d’évaluation, stimulant le système immunitaire pour qu’il puisse défendre l’organisme contre les cellules cancéreuses. Le durvalumab bloque une protéine (PD-L1) présente à la surface des cellules cancéreuses ce qui permet aux cellules du système immunitaire d’agir efficacement contre elles. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et l’efficacité du durvalumab, soit seul, soit associé à d’autres médicaments chez des patients ayant un lymphome ou une leucémie lymphoïde chronique. L’étude sera réalisée en 2 étapes : la 1ère visera à déterminer la dose efficace la mieux tolérée du durvalumab et la 2ème aura pour objectif d’apporter les premiers éléments sur l’efficacité du durvalumab utilisé seul ou en association avec d’autres médicaments. Les patients seront répartis entre 4 groupes en fonction de leur pathologie : Les patients du premier groupe recevront du durvalumab le 1er jour de chaque cure et du lénalidomide une fois par jour du 1er au 21ème jour de la cure. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 13 cures. Les patients recevront du rituximab en perfusion IV une fois par semaine lors de la première cure et le 1er jour de la 2ème à la 5ème cure uniquement. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab le 1er jour de chaque cure pendant 13 cures de 28 jours et de l’ibrutinib PO tous les jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du durvalumab le 1er jour de chaque cure pendant 13 cures de 28 jours, de la bendamustine le 1er et 2ème jour de la 1ère à la 6ème cure et du rituximab le 2ème jour de la 1ère à la 6ème cure. Les patients du quatrième groupe recevront du durvalumab le 1er jour de chaque cure pendant 13 cures de 28 jours. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Etude CyBeR-Lymph : étude de phase 2 visant à évaluer l’association de rituximab, bendamustine et aracytine chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules réfractaires ou en rechute. [essai en attente d'ouverture] Le lymphome diffus à grandes cellules B DLBCL) est le type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent. Les chimiothérapies utilisées dans le traitement de ce type de lymphome, comme la bendamustine ou l’aracytine, ont démontré leur efficacité et ont permis d’améliorer leur prise en charge des patients. Le rituximab est un traitement d’immunothérapie qui a démontré une amélioration de la réponse au traitement et de la survie. Il mobilise les défenses immunitaires de l’organisme pour les utiliser contre le cancer. L’association de ces trois molécules a démontré une réponse très satisfaisante chez des patients atteints d’un certain type de lymphome ou leucémie au cours de deux études cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’association de deux chimiothérapies connues : la bendamustine et l’aracytine avec du rituximab, en termes de réponse globale, chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules réfractaire ou en rechute. A l’inclusion, un bilan classique sera réalisé (examen clinique, biologique et d’imagerie avec scanner, tomodensitométrie (TDM), électrocardiogramme). Les patients recevront un traitement sur 2 jours en hôpital de jour : 1- bendamustine par voie intraveineuse (IV) en 1h le 1er et 2ème jour, 2 - aracytine par voie IV en 2h, 2h après le début de la perfusion de bendamustine le 2ème jour, 3 - rituximab par voie IV en 4h lors de la 1ère cure et en 1h30 lors des cures suivantes selon la tolérance lors de la 1ère administration, 2h avant le début de la bendamustine. Chaque cure durera 21 jours avec un délai +/- de 3 jours. Ce traitement sera répété pour une durée totale de 6 cures. Des examens radiologiques (Tomodensitométrie et scanner) seront réalisés avant la 4ème cure pour évaluer la réponse intermédiaire au traitement et à 1 mois de la dernière cure de traitement pour évaluer la réponse thérapeutique. Les patients seront suivis tous les 3 mois en consultation médicale et la maladie sera évaluée par TDM tous les 6 mois pendant 2 ans conformément à la prise en charge habituelle.

Essai en attente

Etude BLOCAGE-01 : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’intérêt d’un traitement de maintenance en comparaison à une surveillance chez des patients âgés ayant un lymphome primitif du système nerveux central en rémission complète suite à une chimiothérapie de première ligne à base de méthotrexate à haute dose. Le lymphome primitif du système nerveux central (LPSNC) est un type rare de lymphome non hodgkinien qui prend naissance à l’intérieur de l’encéphale ou de la moelle épinière. Il affecte souvent les personnes dont le système immunitaire est affaibli. La prise en charge thérapeutique comprend des médicaments anticancéreux spécifiques pouvant traverser la barrière du cerveau comme le méthotrexate ou la cytarabine à forte dose. Le traitement des patients âgés est un défi supplémentaire car l’âge constitue un facteur négatif de la maladie. Malgré un bon taux de réponse initial, un renforcement du contrôle de la maladie après la chimiothérapie est nécessaire pour prolonger la rémission obtenue. L’objectif de cette étude est d’évaluer le bénéfice d’une chimiothérapie de maintenance en comparaison avec une surveillance simple chez des patients ayant un LPSNC en rémission complète suite à une chimiothérapie d’induction. Les patients recevront une chimiothérapie d’induction composée de rituximab par voie intraveineuse (IV) le 1er jour de la 1ère cure uniquement, du méthotrexate par voie IV toutes les 2 semaines, de la procarbazine par voie orale (PO) le 1er et 7ème jour, de la vincristine par voie IV toutes les 2 semaines et de la méthylprednisolone du 1er au 5ème jour de chaque cure. Ce traitement sera répété pour 4 cures d’un mois. 4 semaines après la dernière dose de méthotrexate, les patients recevront une cure de consolidation à base de cytarabine par voie IV pour 2 jours. Deux perfusions supplémentaires de méthotrexate à 2 semaines d’intervalle pourront être proposées en cas de réponse partielle. Un examen clinique et une imagerie par résonnance magnétique (IRM) seront pratiqués à la 2ème et 4ème cure pendant la phase d’induction et après la cure de consolidation. Les patients ayant eu une réponse complète suite à cette chimiothérapie d’induction seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe contrôle recevront une surveillance simple. - Les patients du groupe expérimental recevront une chimiothérapie de maintenance composée de rituximab par voie IV le 1er jour pendant les 4 premières cures, du méthotrexate par voie IV le 1er jour et du témozolomide PO les 5 premiers jours de chaque cure. Ce traitement sera répété pour 7 cures d’un mois. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie lorsqu’ils seront répartis dans leur groupe respectifs puis tous les 3 mois. Les patients seront suivis par un examen clinique et une IRM tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions
Amgen MAJ Il y a 4 ans

Étude 20150288 : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du blinatumomab après une R-chimiothérapie de première ligne chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules à haut risque et nouvellement diagnostiqué. [essai clos aux inclusions] Le lymphome diffus à grandes cellules B est le type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent et il affecte surtout des patients de plus de 60 ans et plus fréquemment les hommes. Les cellules du lymphome peuvent être dispersées dans tous les ganglions et les tissus lymphatiques, mais dans 30-40 % des cas le lymphome est localisé au moment du diagnostic. Le traitement habituel est une chimiothérapie associée à une thérapie ciblée, telle qu’une immunothérapie. L’avantage de privilégier une thérapie ciblée est qu’elle empêche la croissance et la prolifération des cellules cancéreuses en limitant les dommages aux cellules normales engendrés par une chimiothérapie standard. Le blinatumomab est un anticorps monoclonal approuvé pour le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique négative pour le chromosome Philadelphie chez les adultes capable de stimuler les cellules T pour reconnaître les cellules B tumorales et exercer une activité cytotoxique sur elles. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du blinatumomab après une R-chimiothérapie de première ligne chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules à haut risque et nouvellement diagnostiqué. Pendant la période de préinclusion, tous les patients recevront un traitement standard entre différentes chimiothérapie associé au rituximab pendant 6 cures (environ 21 semaines) : - Protocole R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone), - Protocole R-DA-EPOCH (rituximab, doxorubicine, étoposide, prednisone, vincristine, cyclophosphamide) - Protocole R-CHoeP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, étoposide, prednisone) Ensuite, les patients recevront du blinatumomab pendant 8 semaines, suivies de 4 semaines sans traitement, puis ils recevront du blinatumomab pendant 4 semaines. Les patients auront une visite de suivi de tolérance à 30 jours après la fin du traitement avec du blinatumomab puis ils seront suivis pendant 1 an après le début du traitement avec du blinatumomab.

Essai clos aux inclusions