Organes: Lymphomes non hodgkinien - Spécialités: Chimiothérapie

PRECIS 01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'intérêt de la radiothérapie ou de la chimiothérapie intensive, après une chimiothérapie d'induction, en premier traitement chez des patients ayant un lymphome cérébral. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie encéphalique et l’efficacité d’une chimiothérapie intensive associée à une autogreffe de cellules souches périphériques, en traitement faisant suite à une chimiothérapie d’induction, chez des patients ayant un lymphome cérébral. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients des deux groupes recevront en premier lieu une même chimiothérapie d’induction constituée de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-MBVP suivies de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-Ara-C. L’ensemble des traitements durera 14 semaines. Entre un mois et six semaines après la fin de la chimiothérapie d’induction, les patients poursuivront les traitements selon le groupe assigné. Les patients du premier groupe auront une radiothérapie encéphalique, à raison de 5 séances par semaine pendant 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie intensive comprenant notamment une perfusion de thiotépa pendant 3 jours, puis 10 perfusions de busulfan (toutes les 6 heures du 4ème au 6ème jour), puis une perfusion de cyclophosphamide pendant 2 jours. Les patients de ce groupe auront également un support au traitement à travers une autogreffe de cellules souches périphériques. Ces cellules auront été prélevées au cours de la première phase de chimiothérapie d’induction et seront réinjectées à l’issue du traitement de chimiothérapie intensive (au 10ème jour). A l'issue des traitements, d’une durée totale de 5 mois, les patients seront suivis dans le cadre de cet essai tous les 3 mois pendant 2 ans. Les patients pourront également participer à la constitution d’une sérothèque et d’une lymphotèque destinées à la réalisation d’études biologiques sur échantillons sanguins, de moelle osseuse et de liquide céphalo-rachidien. De même, ils pourront aussi participer à une étude de génomique (sur ADN) visant à rechercher des facteurs génétiques de susceptibilité aux traitements, à partir de prélèvements sanguin et salivaire.

Essai clos aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 4 ans

B1931008 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité d’un traitement associant de l’inotuzumab ozogamicine et du rituximab à un traitement associant du rituximab à une chimiothérapie, chez des patients ayant un lymphome agressif non-hodgkinien, CD22+ en rechute ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement associant l’inotuzumab ozogamicine et du rituximab à un traitement de choix défini par l’investigateur, chez des patients ayant un lymphome agressif non-hodgkinien, CD22+ en rechute ou réfractaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une perfusion de rituximab, suivi le jour suivant d’une perfusion d’inotuzumab ozogamicine ; ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines, jusqu’à six cures. Les patients du deuxième groupe recevront selon le choix de l’investigateur un des deux traitements suivants : - une perfusion de gemcitabine tous les semaines pendant trois semaines et une perfusion de rituximab tous les quatre semaines (excepté lors de la première cure où le rituximab sera administré toutes les semaines). Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines, jusqu’à six cures. - une perfusion de bendamustine les deux premiers jours et une perfusion de rituximab le premier jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines, jusqu’à six cures.

Essai clos aux inclusions

Inter-B-NHL Ritux 2010 : Essai de phase 2-3 évaluant l’efficacité et la tolérance du rituximab en association avec une chimiothérapie standard, chez des patients jeunes ayant un lymphome ou une leucémie à cellules B matures, de stade avancé. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du rituximab en association avec une chimiothérapie standard, chez des patients jeunes ayant un lymphome ou une leucémie à cellules B matures, de stade avancé. Cet essai est composé de deux parties. Dans la première partie (phase 3) les patients ayant un lymphome de type Burkitt ou un lymphome à grandes cellules B sont classés en trois groupes selon l’extension du lymphome, puis répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement, au sein de chacun de ces groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie standard adaptée à l’extension du lymphome. Les patients du deuxième sous-groupe recevront la même chimiothérapie que les patients du premier sous-groupe associée à des perfusions de rituximab. L’autre partie de l’essai (phase 2) concerne uniquement les patients ayant un lymphome primitif du médiastin à cellules B. Ces patients recevront six perfusions de rituximab, au début de chacune des six cures de chimiothérapie, comprenant de l’étoposide, de la vincristine, et de la doxorubicine en perfusion sur 4 jours, ainsi que du cyclophosphamide et de la prednisone. Les patients seront suivis pendant cinq ans après la fin du traitement. Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie standard comprenant quatre phases d’administration. Les patients du deuxième sous-groupe recevront la même chimiothérapie que les patients du premier sous-groupe associée à des perfusions de rituximab lors de la deuxième et troisième phase. Les patients seront suivis pendant cinq ans après la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SENIOR : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le rituximab sous-cutané et une chimiothérapie de type miniCHOP (R-miniCHOP), par rapport à un traitement associant le lénalidomide, le rituximab sous-cutané et une chimiothérapie de type miniCHOP (R2-miniCHOP), chez des patients âgés de 80 ans ou plus ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le rituximab sous-cutané et une chimiothérapie de type miniCHOP (R-miniCHOP), par rapport à un traitement associant le lénalidomide, le rituximab sous-cutané et une chimiothérapie de type miniCHOP (R2-miniCHOP), chez des patients âgés de 80 ans ou plus ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Tous les patients recevront, dans un premier temps, une chimiothérapie de pré-phase comprenant des comprimés de prednisone administrés de sept à quatre jours avant le début du traitement de l’étude, et de la vincristine administrée en perfusion intraveineuse au septième jour précédant le début du traitement de l’étude. Les patients du premier groupe recevront ensuite une chimiothérapie de type miniCHOP comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine, administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure et des comprimés de prednisone administrés les cinq premiers jours de chaque cure, associée à du rituximab administré en perfusion intraveineuse le premier jour de la première cure, puis en injection sous-cutanée le premier jour de chaque cure suivante. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront ensuite une chimiothérapie de type miniCHOP comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine, administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure et des comprimés de prednisone administrés les cinq premiers jours de chaque cure, associée à du rituximab administré en perfusion intraveineuse le premier jour de la première cure, puis en injection sous-cutanée le premier jour de chaque cure suivante, et des comprimés de lénalidomide administrés les quatorze premiers jours de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures.

Essai clos aux inclusions

FRAIL 06 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance de 2 schémas thérapeutiques par chimiothérapie de type R-COP ou R-COPY, chez des patients âgés ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de 2 schémas thérapeutiques, adaptés spécifiquement aux patients âgés ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients du 1er groupe recevront un traitement d’induction avec une chimiothérapie comprenant une perfusion de rituximab, de cyclophosphamide et de vincristine, le 1er jour, ainsi que des comprimés de prednisone entre le 1er et le 5ème jour et des injections de G-CSF entre le 8ème et le 14ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 3 cures. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement que dans le 1er groupe et recevront également une perfusion de doxorubicine liposomal le 1er jour. Un bilan évaluant l’efficacité du traitement sera effectué après la 3ème cure avec notamment la réalisation d’un TEP-scan. Les patients répondeurs au traitement recevront 3 cures supplémentaires suivies de 2 perfusions de rituximab espacées de 3 semaines. Les patients non répondeurs recevront un autre traitement adapté. A l’issue de la chimiothérapie, les patients pourront recevoir une radiothérapie. Un nouveau bilan évaluant l’efficacité du traitement sera réalisé à l’issu de la chimiothérapie, puis de nouveau après la radiothérapie. Au cours de cet essai, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie et d’évaluation gériatrique, avant le début du traitement, puis lors des bilans d’évaluation. Dans le cadre de cet essai thérapeutique, les patients pourront également participer à une étude génétique, à travers le prélèvement d'échantillons de tissus et de sang effectué dans le cadre du suivi habituel de la maladie. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an, tous les 6 mois pendant 2 ans, puis tous les ans.

Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions

Etude CyBeR-Lymph : étude de phase 2 visant à évaluer l’association de rituximab, bendamustine et aracytine chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules réfractaires ou en rechute. [essai en attente d'ouverture] Le lymphome diffus à grandes cellules B DLBCL) est le type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent. Les chimiothérapies utilisées dans le traitement de ce type de lymphome, comme la bendamustine ou l’aracytine, ont démontré leur efficacité et ont permis d’améliorer leur prise en charge des patients. Le rituximab est un traitement d’immunothérapie qui a démontré une amélioration de la réponse au traitement et de la survie. Il mobilise les défenses immunitaires de l’organisme pour les utiliser contre le cancer. L’association de ces trois molécules a démontré une réponse très satisfaisante chez des patients atteints d’un certain type de lymphome ou leucémie au cours de deux études cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’association de deux chimiothérapies connues : la bendamustine et l’aracytine avec du rituximab, en termes de réponse globale, chez des patients ayant un lymphome B diffus à grandes cellules réfractaire ou en rechute. A l’inclusion, un bilan classique sera réalisé (examen clinique, biologique et d’imagerie avec scanner, tomodensitométrie (TDM), électrocardiogramme). Les patients recevront un traitement sur 2 jours en hôpital de jour : 1- bendamustine par voie intraveineuse (IV) en 1h le 1er et 2ème jour, 2 - aracytine par voie IV en 2h, 2h après le début de la perfusion de bendamustine le 2ème jour, 3 - rituximab par voie IV en 4h lors de la 1ère cure et en 1h30 lors des cures suivantes selon la tolérance lors de la 1ère administration, 2h avant le début de la bendamustine. Chaque cure durera 21 jours avec un délai +/- de 3 jours. Ce traitement sera répété pour une durée totale de 6 cures. Des examens radiologiques (Tomodensitométrie et scanner) seront réalisés avant la 4ème cure pour évaluer la réponse intermédiaire au traitement et à 1 mois de la dernière cure de traitement pour évaluer la réponse thérapeutique. Les patients seront suivis tous les 3 mois en consultation médicale et la maladie sera évaluée par TDM tous les 6 mois pendant 2 ans conformément à la prise en charge habituelle.

Essai en attente
Essai clos aux inclusions

Etude PIVeR : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la pixantrone chez des patients traités par du rituximab, de l’ifosfamide et de l’étoposide et ayant un lymphome non hodgkinien B agressif, CD20 positif, réfractaire ou en rechute. Le lymphome non hodgkinien B est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes de type B qui sont des cellules du système immunitaire dont le but est de défendre l’organisme contre les maladies et infections. L’objectif du traitement sera de détruire toutes les cellules cancéreuses et d’obtenir une rémission complète du patient. Il est possible après traitement que les patients possèdent encore des cellules du lymphome dans la moelle osseuse, le lymphome est donc dit « réfractaire ». Certains patients peuvent voir aussi un retour des cellules du lymphome dans la moelle osseuse après une rémission, c’est ce qu’on appelle être en rechute. La pixantrone est un médicament anticancéreux qui a récemment obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) avec un faible intérêt clinique lorsqu’il est utilisé seul. Aucune étude clinique n’a encore démonté son intérêt lorsqu’il est associé à une chimiothérapie standard. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la pixantrone associée au rituximab, à l’ifosfamide et à l’étoposide. Les patients recevront de la pixantrone en perfusion intraveineuse (IV) le 1er jour, du rituximab en perfusion IV le 1er jour, de l’ifosfamide en perfusion IV du 1er au 3ème jour et de l’étoposide en perfusion IV du 1er au 3ème jour de chaque cure. Ce traitement sera répété pendant 2 cures de 21 jours. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures, les patients qui le pourront recevront une autogreffe de cellules souches. Il s’agit d’une intervention qui vise à remplacer les cellules malades par les cellules saines provenant du patient lui-même. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures mais d’impossibilité de réaliser uneautogreffe, les patients recevront 4 cures de traitement supplémentaires. Un bilan d’imagerie par tomodensitométrie sera réalisé avant le traitement, après 2 cures et à la fin du traitement. La fonction cardiaque sera évaluée par échocardiographie et électrocardiogramme après 2 et 4 cures et à la fin du traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans et demi selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions