organs: Lymphomes non hodgkinien - Specialty: Thérapies Ciblées
Janssen Update Il y a 4 ans

Étude 54179060CLL3011-GLOW : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique et le lymphome à petits lymphocytes sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la leucémie lymphoïde chronique, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du lymphome à petits lymphocytes, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux L’ibrutinib, le venetoclax et l’obinutuzumab sont utilisés pour inhiber la multiplication incontrôlée des lymphocytes B. Le chlorambucil est un inhibiteur de la multiplication des cellules y compris celle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Puis, les patients recevront du venetoclax associé à de l’ibrutinib tous les jours pendant 48 semaines et les doses de venetoclax seront régulièrement augmentée par groupe de patients. Ensuite, les patients recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le chlorambucil 1 fois par semaine pendant 2 semaines ; ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois. Les patients recevront également de l’obinutuzumab 1 fois par semaine pendant 3 semaines lors de la première cure, puis toutes les 4 semaines, associé au chlorambucil toutes les 2 semaines ; ce traitement sera répété jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à six ans après leur entrée dans l’étude.

Essai clos aux inclusions
Bayer Update Il y a 4 ans

Etude CHRONOS-3 : étude de phase 3, randomisée comparant l’efficacité et la tolérance du copanlisib associé au rituximab par rapport à un placebo associé au rituximab, chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien à cellules B indolent et en rechute. Un lymphome non hodgkinien est un cancer qui se développe à partir de cellules du système lymphatique, les lymphocytes. Il s’agit d’un type de globules blancs impliqués dans les réactions de défense de l’organisme. Un lymphome non hodgkinien apparaît le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques (lymphome ganglionnaire). Les lymphomes non hodgkinien indolents ont une évolution lente. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité et la tolérance du copanlisib associé au rituximab, chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien indolent et qui ont déjà reçu une ou plusieurs lignes de traitement, y compris du rituximab. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du copanlisib en injection intraveineuse (IV) une fois par semaine pendant 3 semaines, associé à du rituximab administré en injection IV une fois par semaine pendant 4 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à 9 cures. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo du copanlisib en injection IV une fois par semaine pendant 3 semaines associé à du rituximab administré en injection IV une fois par semaine pendant 4 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à 9 cures. Le traitement par copanlisib (ou placebo) sera poursuivi jusqu'à progression ou intolérance. Après la visite de fin de traitement, le patient sera suivi pour vérifier la tolérance au traitement et contrôler l’évolution du lymphome non hodgkinien. La progression de la maladie sera déterminée par des évaluations radiologiques toutes les 8 semaines pendant la première année, toutes les 12 semaines pendant la deuxième année et toutes les 24 semaines pendant la troisième année. Les échantillons sanguins seront prélevés pour évaluer la sécurité et la pharmacocinétique du traitement. Les échantillons de tissus tumoraux seront obtenus pour l’analyse des biomarqueurs et pour l’analyse centralisé de la pathologie.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche Update Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Agios Pharmaceuticals Update Il y a 4 ans

Étude AG270-C-001 : étude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance de AG-270 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou un lymphome avec délétion homozygote du gène MTAP. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). Le lymphome est un cancer du système lymphatique qui se développe quand une erreur survient au niveau de la fabrication des lymphocytes (globules blancs), conduisant à une production de cellules anormales. 15 % des cancers ont une délétion du gène MTAP et le traitement AG-270 agit en compensant ce déficit. Il s’agit du premier traitement à l’étude dans cette classe thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de AG-270 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou un lymphome avec délétion homozygote du gène MTAP. L’étude se déroulera en 2 étapes. Dans la première étape (étape à dose variable), les patients seront répartis en 7 groupes selon la dose de AG-270 reçue. Tous les patients recevront du AG-270 une fois par jour. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. La dose de AG-270 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Dans la deuxième étape (étape d’expansion de la dose), tous les patients recevront du AG-270 tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions