Etude NiCOL : étude de phase 1 évaluant l’association d’une immunothérapie, le nivolumab, à une radiothérapie et à une chimiothérapie standard suivie par le nivolumab seul pendant 6 mois, chez des pat...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3261

Etude NiCOL : étude de phase 1 évaluant l’association d’une immunothérapie, le nivolumab, à une radiothérapie et à une chimiothérapie standard suivie par le nivolumab seul pendant 6 mois, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé.

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le col de l’utérus se trouve à la partie inférieure de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne qui prend naissance au niveau de ces cellules. Il existe plusieurs stades de cancer, classés en fonction de la taille et de l’étendue de la tumeur. Différents types de traitements sont proposés aujourd’hui en fonction de l’avancement du cancer : chimiothérapie (médicaments s’attaquant aux cellules cancéreuses), immunothérapie (traitement stimulant les défenses immunitaires), radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses), intervention chirurgicale… Jusqu’à présent, dans des études cliniques, un ou deux types de traitement en association étaient testés, dans cette étude, on teste les 3 types de thérapie : l’immunothérapie, la radiothérapie et la chimiothérapie (radio-chimiothérapie). L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant le nivolumab et la radio-chimiothérapie. Un prélèvement tumoral et une évaluation radiologique seront effectués avant le début du traitement. Pendant 5 semaines, les patientes recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines, du cisplatine par voie IV une fois par semaine et une radiothérapie pelvienne. Une évaluation radiologique sera effectuée à la fin de la radio-chimiothérapie et le traitement par nivolumab sera poursuivi pendant 6 mois. Entre la 14ème et la 16ème semaine, une nouvelle évaluation radiologique sera réalisée et un prélèvement tumoral sera optionnel. Les patientes seront suivies toutes les 2 semaines pendant 6 mois depuis l’inclusion puis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de progression, une évaluation radiologique sera effectuée et un prélèvement tumoral sera optionnel.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1 non randomisée et multicentrique. Un prélèvement tumoral et une évaluation radiologique sont effectués avant le début du traitement. Pendant 5 semaines, les patientes reçoivent une immunothérapie, le nivolumab en IV toutes les 2 semaines, une chimiothérapie, le cisplatine en IV une fois par semaine et une radiothérapie pelvienne avec intensification modulée de 45 Gy à raison de 25 fractions de 1,8 Gy. Une évaluation radiologique est effectuée à la fin de la radio-chimiothérapie et le traitement par nivolumab est poursuivi pendant 6 mois. Entre la 14ème et la 16ème semaine, une nouvelle évaluation radiologique est réalisée et un prélèvement tumoral est optionnel. Les patientes sont suivies toutes les 2 semaines pendant 6 mois depuis l’inclusion puis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de progression, une évaluation radiologique est effectuée et un prélèvement tumoral est optionnel.;


Objectif principal

Confirmer la dose de nivolumab qui sera utilisée en phase 2 associée à la radio-chimiothérapie pelvienne.;


Objectif secondaire

Evaluer le taux de réponse objective et le profil de tolérance globale de l’association nivolumab et radio-chimiothérapie pelvienne. Evaluer le taux de survie sans évènement à deux ans. Identifier les potentiels biomarqueurs associés à la tolérance et à la réponse objective.


Critère d'inclusion

  • Femme d’âge > 18 ans.
  • Carcinome épidermoïde ou adénocarcinome localisé et de stade avancé du col de l’utérus (stades FIGO IB2 à IVA) pour lequel une indication de traitement par radiothérapie pelvienne associée à une chimiothérapie par cisplatine concomitante à visée curative est recommandée. L’expression de PD-L1 dans la tumeur n’est pas requise pour l’inclusion.
  • Biopsie tumorale réalisable.
  • Indice de performance
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, lymphocytes ≥ 0,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 8 g/dL.
  • Fonction hépatique : transaminases ≤ 3 x LNS, bilirubine ≤ 1,5 LNS ou ≤ 3 x LNS si syndrome de Gilbert documenté génétiquement.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 2 x LNS.
  • Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer.
  • Test de grossesse négatif dans les 24 heures avant le début du traitement.
  • Patiente affiliée à un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases extra-pelviennes, incluant les ganglions iliaques/lombo-aortiques (la caractérisation du stade peut reposer sur un TEP scan FDG ([18F]-fluorodeoxyglucose) et sur un curage ganglionnaire diagnostic en accord avec les pratiques usuelles de chaque centre et sur décision de l’investigateur).
  • Antécédents de tumeurs malignes (excepté le cancer non-mélanome de la peau) sauf si réémission complète atteinte au moins 3 ans avant l’inclusion sans thérapie additionnelle requise ou programmée durant l’étude.
  • Neuropathie sensitive ou motrice ≥ grade 2.
  • Maladie auto-immune en cours ou récente, ou antécédents récents d’un syndrome ayant nécessité un traitement systémique par corticostéroïdes ou d’immunosuppresseurs à l’exception de : hydrocortisone à des doses physiologique, traitement d’un syndrome n’étant pas supposé récidiver en l’absence d’un déclenchement externe, par exemple glomérulonéphrite, vitiligo ou thyroïdite d’origine auto-immune.
  • Diabète de types 1 ou 2.
  • Immunodéficience en cours ou passée.
  • Infection en cours nécessitant un traitement ; maladie concomitante sévère et/ou incontrôlée.
  • Antécédents de fibrose pulmonaire idiopathique (comprenant la pneumonie induite par un médicament), pneumopathie organisée ou une pneumonie active observée au scanner lors du recrutement.
  • Condition médicale qui pourrait rendre l’administration du traitement de l’étude dangereuse.
  • Antécédents d’une transplantation allogénique de cellules souches.
  • Antécédents d’immunothérapie, incluant vaccins anti-tumoraux, cytokine, anti-CTLA4, anti-PD-1, anti-PD-L1 ou similaires.
  • Patiente ayant déjà reçu des traitements systémiques ou de la radiothérapie pour le cancer du col de l’utérus.
  • Tout vaccin non-oncologique pour la prévention de maladies infectieuses effectué dans les 28 jours précèdent l’inclusion, incluant mais non limitant : la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle, la fièvre jaune, la grippe saisonnière, H1N1, la rage, le BCG, la typhoïde.
  • Utilisation concomitante d’autres médicaments expérimentaux.
  • Sérologie VIH positive.
  • Sérologie VHB positive.
  • Sérologie VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.