Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Mélanomes cutanés
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
Extrait
L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du vemurafenib, chez des patients ayant mélanome métastatique avec métastases cérébrales et porteurs de la mutation BRAF V600. Les patients inclus dans cet essai feront partie de deux cohortes : les patients avec des métastases cérébrales préalablement traitées et les patients avec des métastases cérébrales non préalablement traitées. Tous les patients recevront des comprimés de vemurafenib, 2 fois par jour, en absence de rechute ou d’intolérance. Après l’arrêt des traitements, les patients seront suivis à un mois puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après la première administration du vemurafenib.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’un essai de phase 2, non randomisé et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 cohortes. Cohorte 1 : Patients porteurs de métastases cérébrales non prétraitées. Cohorte 2 : Patients porteurs de métastases cérébrales prétraitées. Les patients des 2 cohortes reçoivent tous du vemurafenib PO, 2 fois par jour, en absence de progression ou de toxicité inacceptable. Après l’arrêt des traitements, les patients sont suivis à 1 mois puis tous les 3 mois jusqu’à 24 mois après l’administration du vemurafenib.;
Objectif principal
Évaluer le meilleur taux de réponse globale du vemurafenib, chez les patients ayant un mélanome métastatique avec métastases non préalablement traitées (RECIST 1.1).;
Objectif secondaire
Évaluer le meilleur taux de réponse globale du vemurafenib, chez les patients ayant un mélanome métastatique avec métastases préalablement traitées ou non (RECIST 1.1). Évaluer le meilleur taux de réponse globale du vemurafenib, chez les patients ayant un mélanome métastatique avec métastases préalablement traitées (RECIST 1.1). Évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance du vemurafenib (NCI CTCAE v4.0). Évaluer le meilleur taux de réponse globale sur les lésions extra-cérébrales, la durée de la réponse (DR) sur les lésions intra et extra-cérébrales, la survie sans progression (SSP), le temps écoulé jusqu’à apparition de nouvelles métastases cérébrales chez les patients répondeurs et la survie globale. Evaluer le meilleur taux de réponse globale sur les lésions cérébrales et sur les lésions extra-cérébrales estimé par l’investigateur. Décrire la qualité de vie (FACT-M, v4). Evaluer le performance status à l’aide de l’échelle « Physician’s Assessment of Global Performance 7 point Scale ». Décrire la douleur perçue par le patient (EVA).
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Mélanome métastatique confirmé histologiquement de stade IV (American Joint Committee on Cancer, 7ème édition) avec une mutation BRAF V600 (cobas® 4800 BRAF V600).
- Métastases cérébrales : lésions pouvant être précisément mesurées dans au moins une dimension et dont le diamètre le plus grand doit être ≥ 0,5 cm (IRM cérébrale avec injection de produit de contraste).
- Traitement préalable ou non pour le mélanome métastatique. Un traitement antérieur par les inhibiteurs de BRAF ou de MEK n’est pas autorisé.
- Au moins 6 semaines depuis un traitement antérieur par l’ipilimumab.
- Métastases cérébrales symptomatiques ou non. Les patients avec métastases cérébrales symptomatiques et traités par corticoïdes doivent être sous dose quotidienne stable ou en diminution dans les 7 jours précédant la première administration du vemurafenib.
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Tous les effets indésirables dus au traitement systémique ou local du mélanome métastatique doivent être résolus.
- Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL.
- Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2,5 x LNS (
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine > 50 mL/min (Cockroft–Gault).
- Test de grossesse négatif dans les 7 jours précédant la première administration du vemurafenib chez les femmes en âge de procréer.
- Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer pendant toute la durée de l’étude et jusqu’à 6 mois après l’administration du traitement à l’étude.
- Capacité à avaler des comprimés.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Augmentation de la dose de corticoïdes au cours des 7 jours précédant la première administration du vemurafenib.
- Atteinte leptoméningée.
- Autre cancer traité dans les 2 dernières années, excepté un carcinome basocellulaire ou épidermoïde cutané traité et contrôlé ou un cancer in situ du col utérin. Une élévation isolée du taux sérique d'antigène spécifique de la prostate, en l’absence de signes radiographiques de cancer de la prostate métastatique est autorisée.
- Traitement anticancéreux concomitant : chimiothérapie, autre thérapie ciblée, médicament expérimental.
- Traitement par un médicament cytotoxique et/ou un médicament cytotoxique expérimental ou une thérapie ciblée dans les 4 semaines précédant la première administration du vemurafenib et radiothérapie dans les 2 semaines précédant la première administration du vemurafenib.
- Traitement antérieur par les inhibiteurs de BRAF ou de MEK.
- Nausées et vomissements réfractaires, malabsorption, dérivation biliaire externe ou résection intestinale importante qui empêcherait une absorption suffisante.
- Survenue de l’un des événements suivants dans les six mois précédant la première administration du vemurafenib : infarctus du myocarde, angine de poitrine sévère/ instable, insuffisance cardiaque congestive symptomatique, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire, embolie pulmonaire, ou hypertension artérielle mal contrôlée.
- Antécédents ou présence de troubles du rythme ventriculaire ou auriculaire cliniquement significatifs ≥ grade 2 (NCI -CTCAE, v4.0).
- Syndrome du QT long congénital ou intervalle QT corrigé (QTc) ≥ 450 ms lors de la visite de sélection ou taux d'électrolytes anormaux ne pouvant pas être corrigées.
- Affection médicale non contrôlée, telle qu’infection nécessitant un traitement antibiotique intraveineux.
- Autre affection médicale ou psychiatrique sévère, aiguë ou chronique, ou anomalies biologiques pouvant augmenter le risque lié à la participation à l’étude ou à la prise du vemurafenib ou pouvant interférer avec l’interprétation des résultats de l’étude, selon l’appréciation de l’investigateur.
- Incapacité à respecter les autres exigences du protocole.
- Suivi clinique impossible pour des raisons psychologiques, familiales, sociales ou géographiques.
- Femme enceinte ou allaitant.