Femme Homme | Entre 18 ans et 65 ans
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Sein
- | Spécialités :
- Soins de Support
Extrait
Plusieurs travaux scientifiques ont conclu qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la progression du cancer et les risques de récidives. L’activité physique pratiquée pendant le traitement améliore la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison des femmes ayant un cancer du sein. L’entraînement mental en pleine conscience est une méthode psychologique de gestion des ruminations mentales et des émotions. Il permet de mobiliser des ressources intérieures et d’adapter la réponse face au stress, à l’anxiété et aux ruminations mentales. Il entraîne des bienfaits psychologiques et physiologiques mesurables et durables. L’objectif de cette étude est d’étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entraînement mental, sur les capacités physiques et la qualité de vie de patientes ayant eu un traitement par chimiothérapie pour un cancer du sein. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 4 groupes : Les patientes du premier groupe auront un entraînement physique seul. Les patientes du 2ème groupe auront les deux types d’entraînement (physique et mental). Les patientes du 3ème groupe auront un entraînement mental seul. Les patientes du 4ème groupe n’auront aucun entraînement. Il y aura 5 visites d’une durée de 30 minutes à 2 heures, avant et après une période de 8 semaines d’entraînement physique et/ou mental par pleine conscience (MBSR). Les patientes complèteront 3 questionnaires de qualité de vie avant et après les 8 semaines d’entraînement. Des examens cardiologiques et des bilans sanguins seront effectués avant et après les 8 semaines d’entraînement. 2 examens radiologiques du cerveau par imagerie à résonance magnétique (IRM) seront réalisés à la 2ème semaine et à la fin de l’étude. La durée de l’étude pour les patientes sera de 13 à 14 semaines.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude interventionnelle, randomisée et monocentrique. Les patientes sont randomisées en 4 bras : - Bras A : les patientes reçoivent un entraînement physique seul. - Bras B : les patientes reçoivent les deux types d’entraînement (physique et mental). - Bras C : les patientes reçoivent un entraînement mental seul. - Bras D : les patientes sans aucun entraînement. Au total, 5 visites d’une durée de 30 minutes à 2 heures sont prévues, avant et après une période de 8 semaines d’entraînement physique et/ou MBSR. Les patientes complètent des questionnaires de qualité de vie (SF 36, EORTC-QLQ- C30 et QIDS-SR30) avant et après les 8 semaines d’entraînement. Des examens cardiologiques et des bilans sanguins sont effectués avant et après les 8 semaines d’entraînement. 2 IRM cérébrales fonctionnelles sont réalisées à la 2ème semaine et à la fin de l’étude. La durée de l’étude pour les patientes est de 13 à 14 semaines.;
Objectif principal
Objectiver l’effet d’un entraînement physique associé à un travail mental par la pleine conscience, sur les capacités physiques des patientes ayant un cancer du sein, après la chimiothérapie.;
Objectif secondaire
Objectiver l’effet des entraînements sur la qualité de vie des patientes (questionnaires). Objectiver l’effet des entraînements physique et/ou mental sur l’activité fonctionnelle de zones cérébrales (IRM fonctionnelle cérébrale) impliquées notamment dans les tâches de gestion des affects et des émotions. Evaluer l’effet des programmes d’entraînement sur des marqueurs biologiques : activité des télomérases, stress oxydant et cytokines inflammatoires (IL6 et IL10).
Critère d'inclusion
- Femme d’âge ≥ 18 ans et ≤ 65 ans.
- Patiente ayant un cancer du sein, pouvant être en cours de radiothérapie ou d’hormonothérapie, mais ayant terminé la période de chimiothérapie.
- Patiente affiliée à un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Pratique d’une activité sportive > 4 heures par semaine.
- Présence d’une pathologie cardiaque, neurologique, musculaire, articulaire empêchant la pratique d’une activité sportive, notamment le vélo.
- Dépression non traitée.
- Contre-indications à la réalisation d’une IRM, surtout en cas de port de : pacemaker, stent, valve cardiaque, coils non IRM compatible, stimulateur neurosensoriel, défibrillateur implantable, corps étrangers ferromagnétiques oculaires ou cérébraux proches des structures nerveuses, implant cochléaire.
- Patiente en incapacité de comprendre les informations de l’étude.
- Patiente sous sauvegarde de la justice ou sous tutelle ou sous curatelle.
- Femme enceinte.