LL03 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie intensive efficace dans le traitement des leucémies aiguë lymphoblastiques, chez des patients ayant une un lymphome lymphoblastique. ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0290

LL03 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie intensive efficace dans le traitement des leucémies aiguë lymphoblastiques, chez des patients ayant une un lymphome lymphoblastique. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | Entre 18 ans et 59 ans

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer si le traitement habituel des leucémies aiguës lymphoblastiques peut être adapté aux patients ayant un lymphome lymphoblastique. Les patients recevront un traitement chimiothérapique comprenant plusieurs phases de traitement : préphase, phase d’induction, phase de consolidation et phase d’intensification. Une greffe sera également pratiquée pour les patients bénéficiant d’un donneur compatible en fonction des facteurs pronostiques. Un traitement d’entretien sera ensuite donné aux patients pendant 2 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2 non randomisé et multicentrique. Les patients reçoivent une chimiothérapie comprenant une succession de partie. Lors d’une préphase, les patients reçoivent de la prednisone par voie orale de J-7 à J-1 et du méthotrexate par voie IT de J-7 à J-4. Le lendemain, les patients reçoivent une chimiothérapie d’induction avec de la prednisone par voie orale de J1 à J14, de la vincristine en IV à J1, J8, J15, J22, de la daunorubicine en IV de J1 à J3 puis à J15 et J16, du cyclophosphamide en IV à J1 puis en 4 perfusions, toutes les 12h, de J15 à J16. Ils reçoivent également de la L-asparaginase en IV à J8, J10 et J12 puis tous les 2 jours entre J20 et J28 et du G-CSF de J17 à la récupération granuleuse. Les patients reçoivent également, à J1 et J8, des injections IT de méthotrexate, de cytarabine et de la méthylprednisolone. La chimio-sensibilité des patients est évaluée à J8 sans modification du traitement. A l’issu de cette chimiothérapie d’induction, les patients non répondeurs reçoivent un traitement de rattrapage avec de l’idarubicine en IV de J1 à J3, de la cytarabine en 2 perfusions IV quotidienne de J1 à J4 et du G-CSF de J9 à la récupération granuleuse. Les patients répondeurs reçoivent une chimiothérapie de consolidation composée de 2 parties identiques, elles-mêmes coupées en 3 blocs de traitement. - Bloc 1 (et 4) : les patients reçoivent de la cytarabine en IV à J1 et J2, de la L-asparaginase en IV à J3, de la dexaméthasone par voie orale toutes les 12h de J1 à J2 (4 prises) et du G-CSF en SC de J7 à J13. - Bloc 2 (et 5) : les patients reçoivent de la vincristine en IV à J15, du méthotrexate en IV continu sur 24h à J15 associé à de l’acide folinique, de la L-asparaginase en IV à J16 et de la 6-mercaptopurine par voie orale de J15 et J21. - Bloc 3 (et 6) : les patients reçoivent du méthotrexate en IV à J29, du cyclophosphamide et de l’étoposide en IV à J29 et J30 ainsi que du G-CSF en SC de J31 à la récupération granuleuse. Les patients reçoivent également une triple thérapie intrathécale à J29 avec du méthotrexate de la cytarabine et de la méthylprednisolone. A la fin de la 1ère partie de la chimiothérapie de consolidation, les patients qui peuvent en bénéficier, à savoir si un donneur est identifié, reçoivent une allogreffe. Autrement, les patients reçoivent la 2ème partie de la chimiothérapie de consolidation en attendant la possibilité de pratiquer une allogreffe. Pour les patients ne pouvant être orientés vers l’allogreffe, une chimiothérapie d’intensification retardée est administrée une semaine après le bloc 6 de consolidation. Pour les patients n’ayant pas eu de traitement de rattrapage, cette chimiothérapie est composée de 2 parties : - Lors de la 1ère partie, les patients reçoivent de la prednisone par voie orale de J1 à J14, de la vincristine en IV à J1, J8 et J15, de la daunorubicine en IV de J1 à J3, du cyclophosphamide, en 2 perfusions IV espacées de 12h, à J15, de la L-asparaginase en IV à J8, J10 et 12 puis à J18, J20 et J22. Les patients reçoivent également du G-CSF en SC pour la récupération granuleuse et une triple thérapie intrathécale à J1 avec du méthotrexate de la cytarabine et de la méthylprednisolone. - Lors de la 2ème partie, les patients reçoivent les mêmes 3 blocs que lors de la 1ère et 2ème partie de la chimiothérapie de consolidation. Pour les patients ayant eu un traitement de rattrapage, cette chimiothérapie d’intensification comprend de l’idarubicine en IV de J1 à J3, de la cytarabine en IV toutes les 12 h de J1 à J4, du G-CSF en SC de J9 à la récupération granuleuse et une triple thérapie intrathécale à J8 et J15 avec du méthotrexate de la cytarabine et de la méthylprednisolone. A la fin de la chimiothérapie d’intensification, les patients reçoivent une irradiation du SNC de 18 Gy, à raison de 5 séances de 1,8 Gy par semaine, pendant 2 semaines. Cette irradiation et associé à l’administration de 6-mercaptopurine par voie orale quotidiennement. Un traitement d’entretien de 24 mois est ensuite mis en place avec des prises orales quotidiennes de 6-mercaptopurine et des injections IM hebdomadaires de méthotrexate.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité du traitement sur la survie sans événement.;


Objectif secondaire

Évaluer l’efficacité du traitement sur la survie sans progression pour les malades en réponse complète. Évaluer l’efficacité du traitement sur le taux de réponse complète. Évaluer l’efficacité du traitement sur la survie globale. Évaluer l’efficacité du traitement sur le taux de progression. Évaluer l’efficacité du traitement sur le taux de rechute. Évaluer l’efficacité du traitement sur le taux de rechute neuroméningée et le taux de rechute médullaire. Étudier des facteurs pronostiques cliniques et biologiques des leucémies aiguës lymphoblastiques. Évaluer l’influence de la cortico-sensibilité et de la chimio-sensibilité précoces. Étudier l’intérêt du PET-Scan dans la définition de la réponse à l’induction.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et ≤ 59 ans.
  • Lymphome lymphoblastique quel que soit son stade, avec ou sans localisation neuroméningée.
  • Pourcentage de blastes médullaires
  • Absence de traitement antérieur.
  • Pas de contre-indication aux anthracyclines.
  • Pas de contre-indication générale ou viscérale aux traitements intensifs.
  • Sérologie VIH négative.
  • Test de grossesse négatif (Beta-HCG) pour les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Cancer évolutif sauf épithélioma basocellulaire ou carcinome in situ du col utérin.
  • Traitement antérieur par chimiothérapie.
  • Transformation lymphoblastique d’une leucémie myéloïde chronique.
  • Incapacité à se soumettre à une surveillance régulière.