Etude ALIENOR : étude évaluant la valeur pronostique de la recherche de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) par dosages séquentiels chez des patients ayant un cancer du sein invasif traité initialement pa...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3869

Etude ALIENOR : étude évaluant la valeur pronostique de la recherche de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) par dosages séquentiels chez des patients ayant un cancer du sein invasif traité initialement par chimiothérapie néoadjuvante et chirurgie, sans réponse histologique complète.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Un cancer se définit par la présence de cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause. Les causes diffèrent selon chaque patiente. Des mutations sur des gènes peuvent en être la cause. Les gènes BRCA1 et BRCA2, par exemple, sont des gènes qui peuvent favoriser le développement des cancers du sein et de l’ovaire, les femmes porteuses de ces mutations ont un très haut risque de cancer. Malgré les progrès thérapeutiques récents, le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Au stade avancé de la maladie, les traitements actuels permettent d'augmenter la durée de survie mais sans obtenir de guérison. En revanche, au stade précoce, ils permettent de guérir de nombreuses patientes. Dès qu’une tumeur est présente dans l’organisme, des fragments ADN tumoral circulant (ADNtc) se retrouvent dans le sang. Cet ADNtc est porteur d’un grand nombre d’informations utiles pour le suivi des patients, de plus il est accessible par une simple prise de sang. La recherche de l’ADNtc semble un indicateur possible de la réponse au traitement et des risques d’évolution immédiate. En effet, l’ADNtc renseigne sur la nature du cancer, la progression tumorale et la réponse au traitement de manière personnalisée et adaptée au profil de chaque patiente. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de la recherche de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) par dosages séquentiels chez des patients ayant un cancer du sein invasif traité initialement par chimiothérapie néoadjuvante et chirurgie, sans réponse histologique complète. Des échantillons de plasma séquentiels seront prélevés pour l'analyse des mutations d'ADNtc, 2 à 5 semaines après une chirurgie, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. En cas de rechute, un programme de recherche optionnel sera proposé. Un prélèvement sanguin sera réalisé pour l’évaluation de l’ADNtc ainsi que des biopsies de métastases. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans après l’entrée dans l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude non randomisée et multicentrique. Des échantillons de plasma séquentiels sont prélevés pour l'analyse des mutations d'ADNtc, 2 à 5 semaines postopératoire, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. En cas de rechute, un programme de recherche optionnel est proposé. Un test sanguin est réalisé pour l’évaluation de l’ADNtc ainsi que des biopsies de métastases. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 5 ans après l’inclusion.;


Objectif principal

Évaluer la valeur pronostique de la présence de mutation d'ADNtc sur l'ensemble des dosages séquentiels mesurée par dPCR sur la survie sans rechute après 3 ans de suivi.;


Objectif secondaire

Étudier la valeur pronostique de la présence d'ADNtc sur l'ensemble des dosages séquentiels mesurée par dPCR sur la survie sans rechute selon les recommandations STEEP et DATECAN à distance à 3 ans et à 5 ans. Étudier la valeur pronostique de la présence d'ADNtc sur un seul dosage après la chirurgie mesuré par dPCR sur la survie sans rechute à 3 ans et à 5 ans mesurée par le l’intervalle de récurrence et l’intervalle sans métastases à distance. Établir la liste des anomalies génomiques potentiellement ciblables grâce à l'analyse de l'ADNtc. Identifier les clones létaux par l'analyse de l'ADNtc et de l'ADN d'une ou plusieurs biopsies de métastases par séquençage massif parallèle. Identifier les clones létaux par l'analyse de l'ADN au niveau de la tumeur primaire et au niveau de la tumeur résiduelle après chimiothérapie néoadjuvante.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein invasif prouvé par diagnostic histologique avant chimiothérapie néo adjuvante, avec tumeur localement avancée dite inopérable d’emblée (cT4a, b, c, d quel que soit le cN), ou cN2 ou cN3 quel que soit le cT), ou avec tumeurs opérables (cT2cN1 ou cT3cN0 ou cT3N1, ou cT2cN0 en cas d’envahissement ganglionnaire prouvé par cytologie ou histologie).
  • Cancer du sein unilatéral ou bilatéral, avec ou sans multifocalité traité par 6 à 8 cures de chimiothérapie néoadjuvante ou radiothérapie préopératoire.
  • Chirurgie mammaire réalisée sans réponse histologique et prélèvement tumoral à but de recherche sur la pièce opératoire.
  • Inclusion possible dans une autre recherche interventionnelle (ex : étude de chirurgie, de radiothérapie ou médicamenteuse).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tumeur cT2cN0 sans atteinte ganglionnaire cytologique ou histologique prouvée.
  • Progression en cours de chimiothérapie néoadjuvante.
  • Antécédent de cancer invasif quel que soit le délai écoulé depuis le diagnostic de ce cancer notamment un antécédent de cancer invasif du sein controlatéral. Les patients ayant été traités pour un cancer du sein in situ, un cancer basocellulaire de la peau ou un cancer in situ du col de l’utérus traités sont autorisés.
  • Hormonothérapie exclusive néoadjuvante.
  • Transfusion sanguine complète dans les 120 jours précédant le 1er prélèvement de l’étude.
  • Toute condition géographique, psychologique ou sociale pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole ou au suivi de l’étude.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.