Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Tête et cou
- | Spécialités :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
- Thérapies Ciblées
Extrait
Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent le 90% des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types du papillomavirus humain augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. L’IPH2201(monalizumab) est une immunothérapie avec une potentielle activité antinéoplasique par stimulation du système immunitaire pour reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’IPH2201 (monalizumab) associé au cétuximab chez des patients ayant un carcinome squameux de la tête et du cou récurrent ou métastatique positif ou négatif pour le papillomavirus humain. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la première étape de l’étude, tous les patients recevront de l’IPH2201 selon un schéma d’escalade de dose toutes les 2 semaines associé au cétuximab . La dose d’IPH2201 sera progressivement augementée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la deuxième étape de l’étude, tous les patients recevront l’IPH2201 à la dose la mieux adaptée, toutes les 2 semaines associé au cétuximab. Les patients seront suivis toutes les 8 semaines pendant 1 an.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 1b/2 non randomisée et multicentrique. Dans la phase 1b, tous les patients reçoivent de l’IPH2201 (monalizumab) en IV en escalade de dose avec un total de 5 doses, toutes les 2 semaines en association au cétuximab en IV. Dans la phase 2, tous les patients reçoivent de l’IPH2201 en IV à la dose recommandée pour la phase 2 toutes les 2 semaines en association au cétuximab en IV. Les patients sont suivis toutes les 8 semaines pendant 1 an.;
Objectif principal
Evaluer l’incidence des toxicités limitant la dose.;
Objectif secondaire
Evaluer le taux de réponse objective.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Carcinome squameux du nasopharynx (OMS type 1), de l’oropharynx, de l’hypopharynx, du larynx (sus-glotte, glotte, sous-glotte) ou de la cavité orale, positif ou négatif pour le papillomavirus humain.
- Maladie récurrente ou métastatique, documentée par imagerie (scanner par tomographie assistée par ordinateur, imagerie par résonance magnétique ou rayons X) et /ou par l’examen physique. Pour la phase 2, maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1. Pour la phase 1b, les patients avec ou sans une maladie mesurable sont éligibles.
- Progression après une chimiothérapie à base de platine.
- Pour la phase 1b, patients traités antérieurement et non indiqués pour un traitement postérieur en intention curative. Pour la phase 2, patients ayant reçu un maximum de 2 traitements systémiques antérieurs pour une maladie récurrente et/ou métastatique et non indiqués pour un traitement postérieur en intention curative.
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- Indice de la performance ≤ 1 (OMS).
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS, transaminases ≤ 2,5 x LNS.
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS, clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockroft-Gault).
- Test de grossesse négatif dans les 72h avant le début du traitement de l’étude.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 5 mois après la fin du traitement de l’étude.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Métastases cérébrales non traitées et non contrôlées.
- Trouble médical concomitant grave non contrôlé.
- Maladie auto-immune, y compris une maladie qui nécessite actuellement ou a nécessité un traitement immunosuppresseur ou immunomodulateur systémique (y compris des corticostéroïdes administrés par voie systémique) et/ou qui a une probabilité substantielle de causer un dommage irréversible à un tissu et/ou diagnostiquée dans mois de 3 mois avant l’inclusion et/ou est cliniquement instable et/ou qui a un risque substantiel de progresser et provoquer des complications sévères.
- Maladie pulmonaire interstitielle.
- Maladie infectieuse active en cours.
- Autre tumeur maligne invasive active (sauf un carcinome basocellulaire ou squameux de la peau ou un carcinome in situ du col de l’utérus traité).
- Etat cardiaque anormal, tel qu’un angor instable, une arythmie qui nécessite un traitement et non stabilisée par le traitement, un intervalle QT corrigé > 450 msec pour les hommes et > 480 msec pour les femmes (formule de Bazett).
- Antécédent de dysfonctionnement cardiaque, y compris un infarctus du myocarde dans les 6 derniers mois ou un antécédent d’insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3.
- Pour la phase 2, traitement antérieur avec du cétuximab ou tout autre inhibiteur d’EGFR sauf pour un traitement primaire pour une maladie localement avancée sans progression de la maladie dans le 4 derniers mois.
- Traitement pour des métastases cérébrales dans les 4 dernières semaines (y compris une radiothérapie et/ou une chirurgie), non stable cliniquement à l’inclusion ou sous traitement avec des corticostéroïdes à l’inclusion.
- Pour la phase 2, plus de 2 lignes de traitement systémique antérieures pour une maladie récurrente ou métastatique (sans restriction pour la phase 1b).
- Traitement avec un médicament expérimental dans les 14 jours avant l’inclusion.
- Traitement systémique avec des stéroïdes ou d’autres agents immunosuppresseurs dans les 30 jours avant l’inclusion. Un remplacement avec l’hydrocortisone ou équivalent est autorisé.
- Antécédent de réactions allergiques aux composants de composition chimique ou biologique similaire au cétuximab.
- Absence de récupération d’une chirurgie antérieure ou absence de récupération des événements indésirables au grade ≤ 1 (sauf une alopécie) dus à une radiothérapie ou à tout traitement systémique antérieur.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Condition psychologique, familiale, sociologique ou géographique qui ne permet pas le suivi médical et la conformité avec les contraintes du protocole.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.