Étude TRITON3 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du rucaparib par rapport au traitement choisi par le médecin, chez des patients ayant un cancer de la prostate résista...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3838

Étude TRITON3 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du rucaparib par rapport au traitement choisi par le médecin, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration et associé à un déficit de la recombinaison homologue. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

| 18 ans et plus

Extrait

Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Le rucaparib a obtenu son autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de l’ovaire ; il agit en altérant l’ADN tumoral et ainsi en induisant la mort des cellules cancéreuses. L’enzalutamide et l’abiratérone acétate sont des anti-androgène ayant une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration. Le docétaxel est un inhibiteur de la multiplication cellulaire dont celle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du rucaparib par rapport au traitement choisi par le médecin, abiratérone acétate ou enzalutamide ou docétaxel, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration et associé à un déficit de la recombinaison homologue. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du rucaparib tous les jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront, selon le choix du médecin, de l’abiratérone acétate tous les jours ou de l’enzalutamide tous les jours ou du docétaxel une fois toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à 5 ans après leur randomisation.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du rucaparib PO tous les jours. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent, selon le choix du médecin, de l’abiratérone acétate PO tous les jours ou de l’enzalutamide PO tous les jours ou du docétaxel IV une fois toutes les 3 semaines. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis jusqu’à 5 ans après leur randomisation.;


Objectif principal

Comparer l’efficacité du rucaparib par rapport au traitement de choix du médecin selon le critère de la survie sans progression radiographique.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse objective selon les critères RECIST V1.1. Évaluer la durée de la réponse. Évaluer le temps pour la progression de l’antigène spécifique de la prostate. Évaluer le temps de réponse de l’antigène spécifique de la prostate. Évaluer les résultats déclarés par les patients. Évaluer le taux de bénéfice clinique. Évaluer la survie globale. Évaluer la pharmacocinétique plasmatique du rucaparib Évaluer la sécurité et la tolérance avec la mesure du nombre de patients ayant des effets indésirables.


Critère d'inclusion

  • Hommes d’âge ≥ 18 ans.
  • Adénocarcinome confirmé histologiquement ou cytologiquement ou carcinome de la prostate peu différencié.
  • Castration chirurgicale ou chimique avec un taux de testostérone ≤ 50 ng/dL.
  • Éligibilité au traitement de choix du médecin (abiraterone acetate, enzalutamide or docetaxel).
  • Maladie en progression après un traitement antérieur ciblant le récepteur d’androgène prescrit pour un cancer de la prostate résistant à la castration.
  • Mutations délétères des gènes BRCA1/2 ou ATM.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases du système nerveux central symptomatique et non traitées.
  • Stent duodénal préexistant et / ou tout trouble ou défaut gastro-intestinal pouvant empêcher l'absorption du traitement de l'étude.
  • Deuxième tumeur maligne active, à l’exception des cancers de la peau autres que mélanomes traités curativement, des carcinomes in situ et des cancers superficiels de la vessie.
  • Traitement antérieur par des inhibiteurs de PARP.
  • Chimiothérapie antérieure pour le cancer métastatique de la prostate résistant à la castration.