Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Tumeurs solides
- | Spécialités :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Extrait
Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. L’émactuzumab est une immunothérapie qui a montré un effet antiinflammatoire et stimulant du système immunitaire, augmentant l’infiltration des cellules T et leur réponse immune antitumorale, avec une inhibition de la prolifération des cellules tumorales. Le RO7009789 est une immunothérapie qui a montré une potentielle activité stimulante du système immunitaire sur les cellules B, les cellules T et les cellules présentant l’antigène, ce qui se traduit par une réponse immune augmentée. Le RO7009789 cible et active le CD40 présent à la surface des cellules tumorales de certains tumeurs solides, provoquant la mort de ces cellules et inhibant la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité de l’émactuzumab en association à du RO70009789 chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la la première partie, les patients recevront de l’émactuzumab selon un schéma d’escalade de dose, associé à du RO7009789, toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. La dose d’émactuzumab sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Lors de la deuxième partie, les patients recevront de l’émactuzumab à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie, toutes les 3 ou 6 semaines en association avec du RO7009789 toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. Les patients seront suivis pendant 2 ans.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 1b non-randomisée, en assignation séquentielle et multicentrique. L’étude comprend 2 parties : - Partie 1 : étude de recherche de dose. Tous les patients reçoivent de l’émactuzumab en IV selon un schéma d’escalade de dose toutes les 3 semaines en association avec du RO7009789 en IV, toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, toxicités ou sortie de l’étude. - Partie 2 : étude d’expansion de dose. Tous les patients reçoivent de l’émactuzumab en IV à la dose maximale tolérée déterminée lors de la partie 1, toutes les 3 ou 6 semaines en association avec du RO7009789 en IV toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, toxicités ou sortie de l’étude. Les patients sont suivis pendant 2 ans.;
Objectif principal
Évaluer le pourcentage de patients ayant des toxicités limitant la dose.;
Objectif secondaire
Évaluer le pourcentage de patients qui développent des anticorps anti-émactuzumab et anti-RO7009789. Déterminer le profil pharmacocinétique de l’émactuzumab. Déterminer le profil pharmacocinétique du RO7009789. Déterminer la concentration d’émactuzumab à la progression de la maladie selon les critères RECIST 1.1. Déterminer la concentration d’émactuzumab à la réponse tumorale selon les critères RECIST 1.1. Déterminer la concentration d’émactuzumab à la réaction liée à la perfusion ou à une réaction d’hypersensibilité. Évaluer les macrophages totales associés à la tumeur dans les biopsies tumorales. Évaluer les macrophages dermiques totales dans les biopsies de la peau. Évaluer le niveau de lymphocytes fonctionnels infiltrant la tumeur. Évaluer le niveau sérique du facteur stimulant des colonies CSF-1 circulant. Déterminer le nombre total de monocytes dans le sang périphérique. Déterminer le nombre total de cellules dendritiques dans le sang périphérique. Déterminer le nombre de cellules T CD4 circulantes dans le sang périphérique. Déterminer le nombre de cellules T CD8 circulantes dans le sang périphérique. Déterminer le nombre de cellules B circulantes dans le sang périphérique. Évaluer la réponse métabolique des lésions cibles par tomographie d’émission de positrons avec du fluorodésoxyglucose 18F. Évaluer le pourcentage de patients avec une meilleure réponse globale selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés. Évaluer le pourcentage de patients avec une réponse globale selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés. Évaluer la survie sans progression selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés. Évaluer la durée de la réponse selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés. Évaluer le pourcentage de patients ayant un bénéfice clinique selon les critères RECIST 1.1 et RECIST modifiés.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Cancer du sein triple négatif, de l’ovaire, gastrique, colorectal, pancréatique, mélanome ou mésothéliome localement avancé, récurrent et/ou métastatique.
- Maladie mesurable par radiologie et évaluable cliniquement selon les critères RECIST 1.1.
- Capacité de se conformer aux prélèvements des tumeurs par des biopsies et tumeurs accessibles par une biopsie.
- Espérance de vie ≥ 16 semaines et indice de la performance ≤ 1 (OMS).
- Fonction hématologique, hépatique, cardiaque et rénale adéquates.
Critère de non inclusion
- Métastases du système nerveux central actives ou non traitées déterminées par tomographie computérisée ou imagerie par résonance magnétique à la sélection ou avant l’évaluation radiographique. Les patients ayant des lésions irradiées antérieurement, stables et asymptomatiques sont éligibles s’ils ont arrêté l’irradiation crânienne au moins 4 semaines avant et le traitement avec des corticostéroïdes au moins 3 semaines avant le début de l’étude.
- Maladie leptoméningéale, métastases du tronc cérébral, du mésencéphale, du pont, du bulbe rachidien ou dans les 10 mm de l’appareil optique (nerf optique et chiasma).
- Tuberculose active.
- Allergie ou hypersensibilité aux composants de la formulation des médicaments de l’étude.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.