Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Syndromes myélodysplasiques (SMD)
- Cancers rares
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
Extrait
Les néoplasmes myéloprolifératifs chroniques sont un groupe de maladies caractérisées par la prolifération maligne d’une ou plusieurs lignées des cellules souches hématopoïétiques, celles qui en conditions normales vont donner naissance aux cellules sanguines. La mutation JAK2 V617F est caractéristique de la maladie et aide à son diagnostic. Il s’agit de maladies chroniques, mais elles peuvent évoluer vers des leucémies aiguës ou d’autres maladies. Généralement la prise en charge se fait par des anticoagulants, parfois des greffes de moelle et par des traitements de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet à long terme du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. Tous les patients reçoivent du givinostat PO en continu. Les patients seront suivis par des visites tous les 3 mois pendant au moins 5 ans pour évaluer le rapport bénéfice-risque du traitement pour le patient lors des examens cliniques, des tests de laboratoire et des électrocardiogrammes. Les patients ayant un bénéfice clinique positif du traitement à l’étude seront autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché du givinostat.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude d’extension de longue durée, non-randomisée et multicentrique. Tous les patients reçoivent du givinostat PO en continu. Les patients sont suivis par des visites tous les 3 mois pendant au moins 5 ans pour évaluer le rapport bénéfice-risque du traitement pour le patient lors de son examen clinique, des tests de laboratoire et des ECGs. Les patients ayant un rapport bénéfice clinique du traitement à l’étude positif sont autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché du givinostat.;
Objectif principal
Déterminer la sécurité d’emploi et la tolérance à long terme et obtenir des informations sur l’efficacité à long terme du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique, après aux principaux protocoles ou au programme d’usage compassionnel.;
Objectif secondaire
Évaluer l’effet du givinostat sur des paramètres individuels des critères de réponse de la polyglobulie primitive, de la thrombocytémie essentielle et de la myélofibrose. Évaluer la réponse moléculaire (charge allélique de la mutation de JAK2) par réaction en chaîne par polymérase quantitative en temps réel (PCRq-TR). Identifier d’autres marqueurs potentiels prédictifs d’un bénéfice clinique du givinostat (ex. marqueurs pharmacodynamiques potentiels).
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F, selon les critères OMS.
- Traitement par givinostat terminé dans le cadre d’au moins une étude principale sur le néoplasme myéloprolifératif chronique ou patient participant à un programme d’usage compassionnel portant sur le givinostat et qui a toléré le traitement précédent par givinostat et obtenu un bénéfice clinique à la fin des protocoles principaux ou du programme d’usage compassionnel du givinostat selon les critères ELN et EUMNET.
- Indice de performance
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,2 x 109/L, plaquettes ≥ 100x 109/L.
- Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS excepté en cas de syndrome de Gilbert, transaminases ≤ 3 x LNS.
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 2 x LNS.
- Fonction organique adéquate dans les 7 jours après la première prise du traitement à l’étude.
- Patient ayant le désir et la capacité de respecter les exigences de l’étude.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant toute la durée de l’étude.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Infection bactérienne ou mycosique active nécessitant un traitement antimicrobien.
- Antécédent d’autres maladies, dysfonctionnements métaboliques, résultats d’examens cliniques ou résultats cliniques de laboratoire entraînant une suspicion raisonnable de maladie ou de pathologie rendant contre-indiquée l’utilisation d’un médicament expérimental ou susceptible d’affecter l’interprétation des résultats de l’étude ou d’exposer le patient à des risques élevés de complications avec le traitement.
- Allongement de l’intervalle QTc cliniquement significatif lors de la visite de sélection (démonstration répétée d’un intervalle QTc > 450 ms).
- Maladie cardiovasculaire cliniquement significative, dont hypertension non-contrôlée, infarctus du myocarde ou angor instable dans les 6 mois avant le début de l’étude, insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 2, antécédents de toute arythmie cardiaque nécessitant un traitement médicamenteux ou antécédents de facteurs de risque supplémentaires pour les torsades de pointe (p. ex. insuffisance cardiaque, hypokaliémie, antécédents familiaux de syndrome de QT long).
- Traitement concomitant connu pour allonger l’intervalle QTc.
- Potentielle hypersensibilité connue aux ingrédients du traitement à l’étude.
- Traitement avec tout autre médicament expérimental autre que le givinostat dans les 28 jours précédant l’inclusion.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.