ELCWP 01002 : Essai de phase 2 randomisé comparant 2 chimiothérapies néoadjuvantes avant chirurgie, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules résécable. [essai clos aux inclus...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF0178

ELCWP 01002 : Essai de phase 2 randomisé comparant 2 chimiothérapies néoadjuvantes avant chirurgie, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules résécable. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | et 99 ans

Extrait

L'objectif de cet essai est de comparer deux chimiothérapies, administrées avant chirurgie, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules opérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Dans le premier groupe, les patients recevront du cisplatine en perfusion le premier jour (jour 1), de la vinorelbine (Navelbine®) et de la gemcitabine (Gemzar ®) également en perfusion les jours 1 et 8. Dans le deuxième groupe, les patients recevront du cisplatine, de l'ifosfamide (Holoxan®) et de la mitomycine C en perfusion le premier jour. Dans les deux groupes, le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu'à 3 cures. Une évaluation sera réalisée à la fin de la chimiothérapie. Si la tumeur est résécable, une intervention chirurgicale sera pratiquée. Si la résection est complète, les patients ne recevront aucun traitement complémentaire. Dans le cas contraire, les patients recevront une radiothérapie thoracique. Les patients dont la tumeur est devenue inopérable ou chez qui des métastases sont apparues, seront sortis de l'étude. Après la fin du traitement, les patients seront revus tous les 2 mois pendant les 6 premiers mois, puis tous les 3 mois par la suite.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2, randomisé et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitement pour la chimiothérapie néoadjuvante : - Bras A : Les patients reçoivent du cisplatine en perfusion IV à J1, de la vinorelbine et de la gemcitabine en perfusion IV à J1 et J8. - Bras B : Les patients reçoivent du cisplatine, de l’ifosfamide et de la mitomycine C en perfusion IV à J1. Dans les 2 bras, le traitement est répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Une évaluation est réalisée à la fin de la chimiothérapie. Si la tumeur est résécable, une chirurgie est pratiquée. Si la résection pratiquée est complète, les patients ne reçoivent aucun traitement complémentaire. Si la résection est incomplète ou si la capsule ganglionnaire est rompue, les patients reçoivent une radiothérapie thoracique complémentaire. Lors de l'évaluation, les patients sortent de l'essai si : - la tumeur devient inopérable en raison d'une progression locale documentée, - des métastases sont apparues, - le patient n’est plus opérable. Une visite de suivi a lieu tous les 2 mois pendant les 6 premiers mois puis tous les 3 mois par la suite.;


Objectif principal

Déterminer si une chimiothérapie néoadjuvante peut être administrée sans diminuer le taux de résection chirurgicale.;


Objectif secondaire

Déterminer le taux de réponse objective de chaque chimiothérapie. Comparer la toxicité et le taux de complications postopératoires des 2 traitements. Déterminer la survie globale. Déterminer le contrôle local obtenu par le traitement local.


Critère d'inclusion

  • Cancer bronchique non à petites cellules, de stade I-IIIA (initialement résécable) confirmé par diagnostic histologique ou cytologique.
  • Présence d'une lésion évaluable ou mesurable
  • Indice de Karnofsky > 60%.
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles > 2000 /mm3, plaquettes > 100 000 /mm3.
  • Tests biologiques hépatiques : bilirubine
  • Fonction rénale : créatinine 60 mL/min.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement préalable par chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie.
  • Antécédent de cancer (excepté tumeurs cutanées, sauf mélanome, ou cancer du col utérin in situ ou cancer guéri depuis plus de 5 ans).
  • Neuropathie périphérique symptomatique.
  • Contre-indication fonctionnelle ou anatomique à une résection chirurgicale.
  • Infarctus myocardique récent (moins de 3 mois avant la date du diagnostic de cancer).
  • Insuffisance cardiaque congestive ou arythmie cardiaque nécessitant un traitement médical.
  • Infection non contrôlée.
  • Affection médicale ou psychologique grave empêchant l’administration du traitement.
  • Impossibilité de participer au protocole détaillé et au suivi du traitement.