Étude PV-10-MM-31 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer une injection intralésionelle de PV-10 avec une chimiothérapie systémique ou une thérapie virale oncolytique chez des patients ayant u...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3460

Étude PV-10-MM-31 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer une injection intralésionelle de PV-10 avec une chimiothérapie systémique ou une thérapie virale oncolytique chez des patients ayant un mélanome cutané localement avancé. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Le PV-10 rentre majoritairement dans les cellules tumorales. Des études précédentes ont montré qu’il pouvait réduire la masse tumorale et activer le système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer une injection intralésionelle de PV-10 avec une chimiothérapie systémique ou une thérapie virale oncolytique chez des patients ayant un mélanome cutané localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du PV-10 (solution composée de 10 % de rose bengale disodium), injecté à l’intérieur de la tumeur dans toutes les lésions de l’étude, puis tous les 28 jours jusqu’à la réponse au traitement, jusqu’à la progression ou jusqu’à la fin de l’étude. Les patients du deuxième groupe recevront de la dacarbazine ou du témozolomide, 5 jours consécutifs, tous les 28 jours ou du talimogène laherparepvec, administrée à l’intérieur de la tumeur 2 fois à 21 jours d’intervalle, puis tous les 14 jours jusqu’à la réponse au traitement, jusqu’à la progression ou jusqu’à la fin de l’étude. Les patients seront suivis pendant 18 mois maximum.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du PV-10 (solution composée de 10 % de rose bengale disodium) par voie intra-lésionelle dans toutes les lésions de l’étude le premier jour, puis tous les 28 jours jusqu’à réponse complète, progression de la maladie ou jusqu’à la fin de l’étude. - Bras B : les patients reçoivent de la dacarbazine en IV ou du témozolomide PO pendant 5 jours consécutifs tous les 28 jours ou du talimogène laherparepvec par voie intra-lésionelle administré le premier jour et initialement 21 jours après, puis tous les 14 jours jusqu’à réponse complète, progression de la maladie ou jusqu’à la fin de l’étude. Les patients sont suivis pendant 18 mois maximum.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse complète. Évaluer la durée de la réponse complète. Évaluer la survie globale. Évaluer le nombre de patients ayant des événements indésirables. Évaluer le changement des scores par rapport à la baseline avec l’instrument Skindex-16 rapporté par le patient.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Mélanome confirmé par histologie ou cytologie.
  • Métastases récurrentes, satellites ou en transit d’un mélanome cutané ou sous-cutané localement avancé (ex. de stade IIIB, IIIC ou IV M1a selon les critères AJCC sans métastases ganglionnaires actives).
  • Au moins une lésion cible mesurable qui peut être mesurée avec des pieds à coulisse ou par tomographie assistée par ordinateur : au moins une lésion cutanée (chaque lésion ≥ 10 mm de diamètre (mesuré dans l’axe du diamètre le plus long) ou jusqu’à 5 lésions ayant une somme des diamètres les plus longs ≥ 10 mm) et/ou au moins une lésion sous-cutanée (chaque lésion ≥ 10 mm de diamètre (diamètre le plus long) par tomographie assistée par ordinateur) où les lésions cibles doivent être à au moins 10 mm de toute autre lésion.
  • Aucune lésion > 50 mm de diamètre (diamètre le plus long) et pas plus de 50 lésions.
  • Dose de PV-10 requise ≤ 15 mL (basée sur la masse tumorale totale).
  • Patient non candidat pour un traitement avec un inhibiteur des points de contrôle immunitaires (ex. échec ou intolérance à un traitement antérieur ou comorbidités, maladie auto-immune préexistante, indisponibilité du médicament ou traitement standard).
  • Patient non candidat pour une thérapie ciblée avec des inhibiteurs de BRAF ou une combinaison des inhibiteurs de BRAF et MEK (ex. échec ou intolérance à un traitement antérieur, BRAF V600 de type sauvage, indisponibilité du médicament ou traitement standard).
  • Patient candidat pour au moins un des médicaments désignés comme comparateur.
  • Indice de la performance ≤ 2 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 3 x LNS, transaminases ≤ 5 x LNS.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 3 x LNS, clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min.
  • Fonction métabolique : lactate déshydrogénase ≤ 2 x LNS.
  • Test de grossesse négatif dans les 14 jours avant le début du traitement de l’étude.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Présence ou antécédent de métastases de mélanome viscéral.
  • Présence de métastases ganglionnaires actives (ex. signe radiologique ou clinique de maladie ganglionnaire en cours).
  • Présence de plus de 50 lésions de mélanome.
  • Anomalie de la fonction thyroïdienne de grade > 2.
  • Maladie concomitante : troubles de la cicatrisation ou autres complications dans les extrémités dues à un diabète mellitus chez des patients ayant des lésions à l’étude dans une extrémité, maladie vasculaire périphérique sévère chez des patients ayant des lésions à l’étude dans une extrémité, maladie concomitante significative, troubles psychiatriques, dépendance à l’alcool ou à des substances chimiques qui pourrait compromettre la sécurité et l’observance du patient ou interférer avec l’interprétation des résultats de l’étude, maladie thyroïdienne non contrôlée ou fibrose cystique ou troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires, rénaux, gastrointestinaux, pulmonaires, immunologiques, endocrines ou du système nerveux central cliniquement significatifs et aigus ou instables.
  • Chimiothérapie ou autre traitement anticancéreux systémique dans les 4 semaines après le début du traitement de l’étude (6 semaines pour les nitrosourées ou la mitomycine) ou chimiothérapie régionale (perfusion de membre ou perfusion) dans les 12 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Immunothérapie pour un cancer dans les 4 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Traitement local (ex. chirurgie, cryothérapie, ablation par laser) de toute lésion de l’étude dans les 4 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Traitement avec un vaccin antitumoral dans les 6 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Médicament expérimental dans les 4 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Radiothérapie sur toute lésion de l’étude dans les 6 semaines après le début du traitement de l’étude.
  • Contre-indication aux médicaments désignés comme comparateurs dans l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.