Étude PRODIGE 17 : étude de phase 2, randomisée, évaluant l'efficacité d'une chimiothérapie seule ou combinée au rilotumumab (AMG 102) ou au panitumumab, en traitement de première ligne, chez des pati...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2301

Étude PRODIGE 17 : étude de phase 2, randomisée, évaluant l'efficacité d'une chimiothérapie seule ou combinée au rilotumumab (AMG 102) ou au panitumumab, en traitement de première ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome oesogastrique localement avancé, non résécable, ou métastatique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité d'une chimiothérapie seule ou combinée au rilotumumab (AMG 102) ou au panitumumab, en traitement de première ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome oesogastrique localement avancé, non résécable, ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront, une chimiothérapie de type FOLFOX 4 à base d’oxaliplatine, d’acide folinique et de 5 fluorouracile (5FU), administrés en perfusion intraveineuse toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, associée à un traitement par panitumumab administré en perfusion intraveineuse avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du troisième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, associée à un traitement par rilotumumab (AMG 102) administré en perfusion intraveineuse avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée et multicentrique. Les patients sont randomisés en 3 bras : - Bras A : les patients reçoivent une chimiothérapie de type FOLFOX 4 à base d’oxaliplatine, d’acide folinique, administrés en perfusion IV à J1, et de 5 fluorouracile (5FU) administré en bolus à J1, puis en perfusion IV continue pendant 46 h. Ces traitements sont répétés toutes les 2 semaines jusqu’à progression ou toxicité. - Bras B : les patients reçoivent une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le bras A, associée à un traitement par panitumumab administré en perfusion IV avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements sont répétés toutes les 2 semaines jusqu’à progression ou toxicité. - Bras C : les patients reçoivent une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le bras A, associée à un traitement par rilotumumab (AMG 102) administré en perfusion IV avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements sont répétés toutes les 2 semaines jusqu’à progression ou toxicité.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression à 4 mois.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer le temps jusqu’à progression. Évaluer le taux de réponse objective tumorale. Évaluer la durée de la réponse objective. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la tolérance du traitement.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Adénocarcinome de l’estomac, de l’oesophage ou du cardia, histologiquement prouvé (avec cellules dites en bague à chaton ou non; forme intestinale, diffuse ou mixte).
  • Maladie localement avancée, non résécable, ou métastatique.
  • Chimiothérapie seule ou associée à une radiothérapie, néoadjuvante ou adjuvante, y compris une biothérapie achevée depuis au moins 12 mois (excepté un traitement par un anticorps anti-EGFR ou anti-c-Met et/ou anti-HGF).
  • Radiothérapie antérieure achevée depuis au moins 14 jours avant la randomisation, avec au moins une cible mesurable en dehors du champ d’irradiation.
  • Sites de la maladie évalués dans les 28 jours précédant la randomisation par un scanner thoraco-abdomino-pelvien, ou par une IRM abdomino-pelvienne avec une radiographie thoracique.
  • Echantillon tumoral (tumeur primitive ou métastase) disponible.
  • Maladie, ou au moins une lésion mesurable selon RECIST 1.1, en dehors d’un champ d’irradiation antérieur.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance ≤ 1 (ECOG).
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL (transfusion autorisée si nécessaire), plaquettes >= 100 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, phosphatases alcalines
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min.
  • Taux de prothrombine ≥ 60 %, INR
  • Magnésémie et calcémie ≥ LNI.
  • Patient affilié à la sécurité sociale.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 6 mois après la fin du traitement.
  • Test de grossesse négatif requis avant l’entrée dans l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Chimiothérapie palliative antérieure.
  • Chirurgie majeure dans les 28 jours ou mineure dans les 14 jours avant la randomisation.
  • Traitement antérieur par un inhibiteur d’EGFR ou de HGF/c-Met.
  • Métastases cérébrales ou leptoméningées connues.
  • Statut HER2 positif connu : immunohistochimie 2+ ou 3+, et/ou hybridation in situ +.
  • Contre-indication spécifique, allergie, ou hypersensibilité connue à l’un des traitements de l’étude.
  • oedème périphérique de grade > 2.
  • Protéinurie > 1 g/24 h.
  • Maladie cardio-vasculaire cliniquement significative dans les 12 mois précédant la randomisation comme : angine de poitrine instable, insuffisance cardiaque congestive grave, arythmie cardiaque sévère non contrôlée.
  • Thrombose ou évènement vasculaire ischémique au cours des 12 derniers mois, incluant thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral ischémique transitoire ou constitué (infarctus cérébral), et infarctus du myocarde.
  • Antécédent ou signe de pneumopathie interstitielle ou de fibrose pulmonaire.
  • Neuropathie périphérique de grade > 1.
  • Hémorragie du tractus gastro-intestinal supérieur cliniquement significative, nécessitant une transfusion sanguine ou de la procédure interventionnelle hémostatique.
  • Maladie inflammatoire évolutive de l'intestin ou autre maladie intestinale responsable d'une diarrhée chronique (grade ≥ 2).
  • Toute maladie concomitante non contrôlée (diabète non contrôlé) ou antécédent médical (transplantation d’organe) qui, selon l'avis de l'investigateur, pourrait interférer avec l'interprétation des résultats de l'étude.
  • Toute comorbidité ou situation qui, selon l'avis de l'investigateur, pourrait accroître le risque de toxicité comme un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase.
  • Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C chronique ou active.
  • Plaie sévère et/ou non cicatrisée.
  • Toute infection active nécessitant un traitement systémique, ou toute infection non contrôlée dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Autre malignité antérieure ou concomitante, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du cancer cutané non mélanome, traité à visée curative et considéré en rémission complète depuis au moins 5 ans avant la randomisation.
  • Raisons géographiques, sociales ou psychiques qui pourraient interférer avec le suivi médical de l’étude.
  • Patient déjà inclus dans un autre essai thérapeutique avec un traitement expérimental.
  • Femme enceinte, susceptible de l’être, ou en cours d’allaitement.