Étude IMMUSPHINX : étude de cohorte translationnel visant à évaluer les marqueurs cliniques et/ou biomarqueurs associés à la réponse thérapeutiques aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3950

Étude IMMUSPHINX : étude de cohorte translationnel visant à évaluer les marqueurs cliniques et/ou biomarqueurs associés à la réponse thérapeutiques aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires chez les patients ayant un mélanome de stade avancé.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Un mélanome de la peau est une maladie des cellules de la peau appelées mélanocytes. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Pour les mélanomes de stade avancé, le traitement de références est l’immunothérapie. L’immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses. Nivolumab ipilmumzb. et ipilimumab sont des anticorps monoclonaux. Ces molécules font partie du traitement de première ligne pour les mélanome inopérable ou métastasique. Ces molécules permettent de lever l’inhibition des cellules du système de défense exercée par les cellules cancéreuses. Cette action permettra de faciliter l’élimination des cellules tumorales par le système de défense. L’objectif de cette étude est d’évaluer les marqueurs cliniques et/ou les biomarqueurs associés à la réponse thérapeutiques chez des patients ayant un mélanome de stade avancé traité par des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction du type de traitement reçu pour un mélanome de stade avancé. Les patients du 1e groupe recevront soit du nivolumab seul soit du pembrolizumab seul 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Les patients du 2e groupe recevront du nivolumab associé à du ipilimumab 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Des échantillons sanguins seront recueillis dans les 2 semaines avant la 1re cure puis avant chaque cure (à la semaine 6 et 12). Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 12 mois après le début du traitement de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de cohorte, translationnelle à un seul bras et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 cohortes en fonction du type de traitement reçu pour un mélanome de stade avancé. Cohorte 1 : les patients reçoivent soit du nivolumab IV seul soit du pembrolizumab IV seul 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Cohorte 2 : les patients reçoivent nivolumab IV associé à du ipilimumab IV 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Des échantillons sanguins sont recueillis dans les 2 semaines avant la 1re cure puis avant chaque cure (à S6, S12). Les patientes sont suivies pendant une durée maximale de 12 mois après le début du traitement de l’étude.;


Objectif principal

Évaluer la capacité discriminante de l’évolution du profil plasmatique des sphingolipides selon les critères RECIST V1.1.;


Objectif secondaire

Evaluer si l'expression des enzymes métabolisant les sphingolipides et les taux de sphingolipides dans les échantillons tumoraux est associée à la réponse de la tumeur. Evaluer si l'expression des enzymes métabolisant les sphingolipides et les taux de sphingolipides dans les échantillons de tumeurs sont associée à une survie sans progression. Evaluer s'il existe une corrélation entre les niveaux plasmatiques et tumoraux de sphingolipides. Evaluer si l'expression des enzymes métabolisant les sphingolipides dans les tumeurs et/ou les taux de sphingolipides plasmatiques/tumoraux sont corrélés avec l'expression des points de contrôle immunitaire, des molécules immunosuppressives ainsi que des lymphocytes T.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Mélanome métastatique et/ou non résécable histologiquement prouvé de stade 3c à 4, M1a selon la classification AJCC 8th édition, y compris un mélanome muqueux.
  • Indépendamment du statut de la mutation BRAFV600.
  • Traitement par un inhibiteur des points de contrôle immunitaire (nivolumab seul, pembrolizumab seul ou nivolumab associé à ipilimumab) autorisé.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.

Critère de non inclusion

  • Mélanome uvéal.
  • Maladie intracrânienne.
  • Patients présentant une affection médicale grave ou incontrôlée
  • Traitement précédent avec des anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CD137ou anti-CTLA-4 y compris l’ipilimumab ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la co-stimulation des cellules T ou les points de contrôle immunitaire.
  • Tout situation psychologique, familiale, géographique ou sociale empêchant potentiellement la signature du consentement éclairé ou la conformité à la procédure d'étude.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux procédures d’échantillonnage requises par le protocole.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.