Femme Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Ovaire
- Appareil génital féminin - autres
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
Extrait
L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib par rapport à un placebo, chez des patientes ayant un cancer séreux ou endométrioïde de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, ayant répondu à une chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et de taxane, associée au bevacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes, trois à neuf semaines après la dernière administration de la chimiothérapie de première ligne : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés d’olaparib, deux fois par jour pendant deux ans, ou jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront des comprimés de placebo selon les mêmes modalités que l'olaparib. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (placebo ou olaparib). Les patientes seront revues toutes les trois semaines pendant les six premiers mois, puis toutes les six semaines jusqu’à la fin du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet, un examen biologique (prélèvement sanguin), une évaluation tumorale (dosage de CA-125 tous les trois mois et scanner et/ou IRM tous les six mois) et un questionnaire de qualité de vie tous les trois mois.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle et multicentrique. Les patientes sont randomisées en deux bras, 3 à 9 semaines après la dernière administration de la chimiothérapie de première ligne : - Bras A : les patientes reçoivent un traitement par olaparib PO 2 fois par jour pendant 2 ans, ou jusqu’à progression ou toxicité. - Bras B : les patientes reçoivent un placebo par voie orale selon les mêmes modalités que l'olaparib. Les patientes sont revues toutes les 3 semaines pendant les 6 premiers mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la fin du traitement. Le bilan de suivi comprend notamment un examen clinique complet, un examen biologique (prélèvement sanguin), une évaluation tumorale (dosage de CA-125 tous les 3 mois et scanner et/ou IRM tous les 6 mois) et un questionnaire de qualité de vie tous les 3 mois.;
Objectif principal
Déterminer l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib comparé à du placebo en termes de survie sans progression (PFS1) (RECIST v 1.1).;
Objectif secondaire
Déterminer le délai de survenue de la progression la plus précoce (imagerie, CA-125 ou décès). Déterminer le délai entre la randomisation et l’initiation du traitement à la rechute. Déterminer le délai entre la randomisation et la seconde rechute (PFS2). Déterminer le délai entre la randomisation et l’initiation du traitement de la seconde rechute. Déterminer la survie globale. Évaluer la sécurité et la tolérance d’un traitement d’entretien par olaparib comparé au placebo. Comparer la qualité de vie des patientes entre les deux bras de traitement. Évaluer l’impact pharmaco-économique du traitement et de la maladie.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Diagnostic histologique d’un cancer séreux ou endométrioïde de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine de stade IIIB, IIIC ou IV (FIGO), de haut grade, ou tout autre cancer épithélial non mucineux chez une patiente présentant une mutation germinale délétère BRCA1 ou 2.
- Six à neuf cures de chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et taxane, administrées avant la randomisation.
- Traitement comprenant au moins 3 cures de bevacizumab associé aux 3 dernières cures de chimiothérapie à base de sel de platine, administrées avant la randomisation pendant 15 mois.
- Non évidence de maladie (NED), ou réponse complète ou partielle avant la randomisation.
- Patiente ayant récupéré de toute toxicité majeure de la chimiothérapie (grade
- Disponibilité d’un échantillon tumoral prélevé lors du geste chirurgical initial fixé dans le formol et inclus en paraffine, pour une analyse centralisée de la mutation BRCA, en vue de la stratification pour la randomisation.
- Indice de performance ≤ 1 (ECOG).
- Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine ≤ 10 g/dL (sans transfusion au cours des 28 jours précédant la randomisation), plaquettes ≤ 100 x 109/L, PTT ≤ 1,5 X LNS
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine > 50 mL/min, protéinurie sur bandelette urinaire
- Pression artérielle normale ou hypertension traitée et contrôlée (tension systolique ≤ 140 mmHg et/ou diastolique
- Patiente affiliée à la sécurité sociale.
- Patiente ménopausée ou statut ménopausal pour les patientes en âge de procréer.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Radiothérapie antérieure dans les 6 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
- Chirurgie majeure dans les 4 semaines précédant le début du traitement. Les patientes doivent
- avoir récupéré complètement des effets secondaires de la chirurgie.
- Antécédent d’allogreffe de moelle osseuse.
- Antécédent de traitement par inhibiteur de PARP, y compris l’olaparib.
- Administration simultanée d’un autre traitement par chimiothérapie ou un autre traitement anticancéreux (hormonothérapie, radiothérapie).
- Utilisation chronique récente d’aspirine (dose > 325 mg/j), dans les 10 jours avant le début du traitement à l’étude.
- Utilisation concomitante d’un inhibiteur du cytochrome CYP3A4 comme le ketoconazole, l’itraconazole, le ritonavir, l’indinavir, le saquinavir, la télithromycine, la clarithromycine, ou le nelfinavir.
- Incapacité de recevoir un traitement par voie orale, ou altération de la fonction gastro-intestinale pouvant altérer de façon significative l'absorption du médicament à l’étude.
- Hypersensibilité connue à l’olaparib ou l’un de ces composants.
- Preuve de progression clinique, radiologique ou sérologique (CA-125) durant le traitement de première ligne et avant la randomisation dans l’étude.
- Cancer non-épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine (tumeurs germinales).
- Tumeurs de l’ovaire à bas potentiel de malignité (tumeurs borderline), carcinome mucineux.
- Cancer synchrone de l’endomètre excepté : stade 60 ans au moment du diagnostic d’un cancer de l’endomètre endométrioïde de stade IA de grade 1 ou 2.
- Adénocarcinome à cellules claires ou carcinosarcome de l’endomètre.
- Antécédent de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde aiguë.
- Patiente ayant présenté un délai de plus de 2 semaines pour cause de toxicité hématologique au cours d’au moins un cycle de chimiothérapie.
- Antécédent de crise hypertensive (CTC-AE grade 4) ou d’encéphalopathie hypertensive.
- Maladie cardiovasculaire cliniquement significative comme : un infarctus de myocarde ou angine de poitrine instable dans les 6 mois précédant la randomisation, insuffisance cardiaque congestive de grade ≥ 2 (NYHA), arythmie cardiaque grave nécessitant un traitement (excepté la fibrillation auriculaire ou la tachycardie supra ventriculaire paroxystique), pathologie vasculaire périphérique de grade > 3 (symptomatique, interférant avec les activités quotidiennes et nécessitant une intervention ou une correction).
- Antécédent d’accident vasculaire cérébral, d’accident ischémique transitoire ou d’hémorragie sous arachnoïdienne dans les 6 mois précédant la randomisation.
- Antécédent de troubles hémorragiques dans les 6 mois précédant la randomisation.
- Evidence de diathèse hémorragique ou d’une coagulopathie importante (en absence de coagulation).
- Antécédent ou suspicion de métastase cérébrale ou de compression de la moelle épinière.
- Antécédent ou preuve à l’examen neurologique d’une pathologie du système nerveux central (SNC) excepté une maladie du SNC considérée comme ayant été correctement traitée par un traitement standard.
- Blessure traumatique significative dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Problème de cicatrisation, ulcère ou fracture osseuse.
- Antécédent de fistule abdominale, de perforation gastro-intestinale, ou de saignement gastro-intestinal, lié à la prise d’un traitement anti-VEGF, dans les 6 mois précédant le début du traitement.
- Présence d’une occlusion intestinale, ou maladie sub-occlusive liée au cancer.
- Présence de l’air dans l’abdomen sans raison évidente (paracentèse ou conséquence de la chirurgie récente).
- Antécédent de malignité dans les 5 années précédentes, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du cancer cutané non mélanome, ou un carcinome canalaire in situ, ou un cancer du sein triple négatif correctement traité depuis au moins 3 ans, ou tout autre cancer considéré comme ayant été correctement traité.
- Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C incontrôlée.
- Toute autre maladie, ou trouble fonctionnel, ou anomalie à l’examen clinique ou à l’examen de laboratoires, qui pourrait interférer avec la sécurité du patient, l’observance aux procédures de l’étude et à toutes autres exigences du protocole.
- Patient ayant participé à un essai clinique avec un produit à l’étude durant la chimiothérapie et avant la randomisation.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.