Étude TG4010.24 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité d’une chimiothérapie de première ligne associée à du TG4010 et du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à pe...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3712

Étude TG4010.24 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité d’une chimiothérapie de première ligne associée à du TG4010 et du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petite cellule non squameux. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Les chimiothérapies classiques, telles que le pémétrexed, le cisplatine et le carboplatine sont des traitements généraux dit aussi systémiques car ils reposent sur l’administration de médicaments anticancéreux qui circulent et agissent dans l’ensemble du corps. Cela permet d’atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation, même si elles sont isolées et n’ont pas été détectées lors du diagnostic. Les médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses en agissant sur leurs mécanismes de multiplication. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies, telles que le nivolumab et le TG4010, constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité d’une chimiothérapie de première ligne associée à du TG4010 et du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petite cellule non squameux. Tous les patients recevront une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine ou carboplatine, associé à du TG4010 toutes les 6 semaines puis toutes les 3 semaines et du nivolumab, toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 27 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, à un seul bras et multicentrique. Tous les patients reçoivent une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine ou carboplatine, associé à du TG4010 SC toutes les 6 semaines puis toutes les 3 semaines et du nivolumab IV, toutes les 3 semaines. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 27 mois après le début de l’étude.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité selon le taux de réponse objective selon les critères RECIST v1.1 à 15 mois.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans progression. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la survie générale. Évaluer la durée de la réponse. Évaluer le profil de sécurité.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du poumon non à petite cellule et non squameux confirmé histologiquement (adénocarcinome, carcinome à large cellule, carcinome indifférencié ou autres), de stade 3B ou 4 ou en rechute retardée de tout stade non éligible à une chirurgie ou radiothérapie à visée curative.
  • Expression de PD-L1 par immunohistochimie dans
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Fonctions hématologiques, hépatiques et rénales adéquates.
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ limite inférieure de la normale.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 5 mois pour les femmes et 7 mois pour les hommes après la fin du traitement à l’étude.
  • Test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 72 heures précédant le début du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases du système nerveux central.
  • Mutation activatrice de l’EGFR ou réarrangement ALK entrainant l’éligibilité à un traitement par inhibiteur de tyrosine kinase (tests obligatoires).
  • Maladie auto-immune active, connue ou soupçonnée.
  • Maladie pulmonaire interstitielle symptomatique ou susceptible d'interférer avec la détection ou la gestion d'une toxicité pulmonaire soupçonnée liée au médicament
  • Signes ou symptômes d'infection dans les 14 jours précédant le début du traitement à l'étude ou infection active nécessitant un traitement systémique.
  • Troubles médicaux sérieux ou non contrôlés.
  • Épanchement péricardique.
  • Antécédents d’autres cancers, sauf carcinome basocellulaire de la peau, néoplasie intraépithéliale cervicale et autre cancer traité curativement sans signe de maladie depuis au moins 3 ans.
  • Antécédents de maladies cardiovasculaires dans les 12 mois précédent l’inclusion.
  • Chimiothérapie antérieure pour un stade avancé de la maladie. Une chimiothérapie antérieure néoadjuvante et/ou adjuvante est autorisée pour les patients ayant subi une chirurgie radicale complète et si le dernier traitement a été administré plus de 12 mois avant le début du traitement à l'étude.
  • Traitement systémique par corticoïdes ou par d'autres médicaments immunosuppresseurs dans les 14 jours suivant le début du traitement à l'étude.
  • Traitement précédent avec des anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CD137ou anti-CTLA-4 ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la co-stimulation des cellules T ou les points de contrôle immunitaire.
  • Antécédent d’allogreffe de tissu/ou greffe d’un organe solide.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 3 semaines précédant le début du traitement à l’étude. Toutefois, une intervention chirurgicale ou une radiothérapie préalable visant une palliation locale ou une tentative de lutte contre la maladie localement (sauf en cas de radiothérapie thoracique) est autorisée mais doit être terminée 2 semaines avant le début du traitement.
  • Neuropathie de grade ≥ 2.
  • Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
  • Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental ou utilisation d’un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
  • Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.