Étude C16021 : étude de phase 3 randomisée comparant la thérapie d’entretien par ixazomib oral au placebo après une thérapie initiale chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnosti...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2704

Étude C16021 : étude de phase 3 randomisée comparant la thérapie d’entretien par ixazomib oral au placebo après une thérapie initiale chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué non traité par greffe de cellules souches. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le myélome multiple est une maladie maligne touchant les plasmocytes de la moelle osseuse, qui font partie des globules blancs assurant la défense contre les infections. Si un type malin de plasmocytes se multiplie, les plasmocytes sains qui produisent les protéines immunitaires sont inhibés et donc les défenses sont affaiblies. Les cellules myélomateuses peuvent se développer sous la forme de tumeurs, qui peuvent affecter aussi les os environnants et les tissus mous. La greffe de cellules souches n’est réalisée que chez des patients jeunes alors que le myélome multiple apparait chez des patients de moyenne d’âge de 60 à65 ans. Par conséquent, il y a un besoin de trouver d’autres alternatives pour améliorer l’espérance de vie et les chances de guérison de ces patients. L’objectif de cette étude est de comparer la thérapie d’entretien par ixazomib oral au placebo après une thérapie initiale chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué non traité par greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’ixazomib par voie orale une fois par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 26 cures. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo selon les mêmes modalités que l’ixazomib dans le premier groupe. Les patients auront 28 visites de suivi pendant la durée du traitement et après la fin du traitement toutes les 4 semaines jusqu’à l’initiation d’une nouvelle ligne de traitement. Les patients seront aussi contactés par téléphone toutes les 12 semaines pour le suivi de leur évolution.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en groupes parallèles, en double aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en deux bras : - Bras A : les patients reçoivent de l’ixazomib PO une fois par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines pendant 26 cures. - Bras B : Les patients reçoivent un placebo PO selon le même schéma d’administration que l’ixazomib dans la bras A. Les patients ont 28 visites de suivi pendant la durée du traitement et après la fin du traitement toutes les 4 semaines jusqu’à l’initiation d’une nouvelle ligne de traitement. Les patients sont aussi contactés par téléphone toutes les 12 semaines pour le suivi de leur évolution.;


Objectif principal

Évaluer la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie globale. Évaluer le pourcentage de patients qui atteignent ou maintiennent toute catégorie de meilleures réponses (réponse partielle, très bonne réponse partielle ou réponse complète). Évaluer le délai jusqu’à la progression. Évaluer la survie sans progression à partir de la deuxième ligne de traitement. Évaluer le délai jusqu’à la fin de la ligne de thérapie suivante après le traitement de l’étude. Évaluer le pourcentage de patients qui développe une nouvelle tumeur maligne primaire. Évaluer le pourcentage de patients avec une conversion de maladie résiduelle minime positive à une maladie résiduelle minime négative ou une maintenance de la négativité de la maladie résiduelle minime. Évaluer la survie globale dans la population à haut risque. Évaluer la survie sans progression dans la population à haut risque. Évaluer le pourcentage de patients ayant des événements indésirables graves et des événements indésirables. Évaluer la qualité de vie par des questionnaires QLQ-C30 selon les critères EORTC. Évaluer le nombre de patients avec toute anomalie de laboratoire significative. Évaluer la corrélation entre le niveau de fragilité et la survie sans progression et la survie globale. Déterminer la concentration plasmatique de l’ixazomib à plusieurs étapes du traitement. Évaluer le délai jusqu’à la résolution des événements de neuropathie périphérique. Évaluer le délai jusqu’à l’amélioration des événements de neuropathie périphérique.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Myélome multiple symptomatique nouvellement diagnostiqué selon les critères standards.
  • Thérapie initiale de 6 à 12 mois complétée, pendant laquelle le patient a été traité avec la meilleure réponse, maintenue pendant 2 cures après atteinte du nadir de la protéine M.
  • Réponse majeure documentée selon les critères IMWG après la thérapie initiale.
  • Documentation complète des détails de la thérapie initiale avant la randomisation incluant la cytogénétique et le système international de stadification (ISS).
  • Accès veineux approprié pour les prélèvements sanguins nécessaires à l’étude et consentement pour prélever des quantités spécifiques.
  • Disposition et capabilité de se conformer aux visites de l’étude et autres contraintes du protocole y compris des prélèvements sanguins et des aspirations de la moelle osseuse.
  • Indice de la performance
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109, plaquettes ≥ 75 x 109.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS, transaminases ≤ 3 x LNS.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant toute la durée de l’étude et au moins 3 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Myélome multiple récurrent ou réfractaire à la thérapie initiale.
  • Implication du système nerveux central.
  • Diagnostic ou traitement d’une autre tumeur maligne dans les 5 ans avant la randomisation ou diagnostic antérieur d’une autre tumeur maligne. Les patients ayant un cancer de la peau autre qu’un mélanome ou un carcinome in situ de toute type ne sont pas exclus s’ils sont en rémission complète.
  • Infection ayant besoin d’une thérapie antibiotique intraveineuse ou une autre infection grave dans les 14 jours avant la randomisation.
  • Macroglobulinémie de Waldenstrom, syndrome PoeMS (polyneuropathie, organomégalie, endocrinopathie, dysglobulinémie monoclonale et anomalies cutanées), leucémie à plasmocytes, amyloïdose primaire, syndrome myélodysplasique ou syndrome myéloprolifératif.
  • Condition cardiovasculaire non contrôlée actuellement, y compris hypertension non contrôlée, arythmie cardiaque non contrôlée, insuffisance cardiaque non contrôlée, angor instable ou infarctus du myocarde dans les derniers 6 mois.
  • Comorbidité systémique ou autre maladie concomitante sévère qui peut rendre la participation du patient inappropriée ou qui peut interférer significativement sur l’évaluation de la sécurité et la toxicité des traitements de l’étude (ex. neuropathie périphérique de grade 1 avec douleur ou de grade ≥ 2).
  • Traitement systémique avec des inhibiteurs forts du CYP1A2 (fluvoxamine, énoxacine, ciprofloxacine), des inhibiteurs forts du CYP3A (clarithromycine, télithromycine, itraconazole, voriconazole, kétoconazole, néfazodone, posaconazole) ou des inducteurs forts du CYP3A (rifampicine, rifapentine, rifabutine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital) ou la prise du Gingko biloba ou du millepertuis dans les 14 jours avant la randomisation.
  • Traitement avec un médicament expérimental dans les derniers 30 jours avant la randomisation.
  • Allergie aux médicaments à l’étude, leurs analogues ou leurs excipients dans les différentes formulations de tout agent à l’étude.
  • Antécédent de greffe de cellules souches.
  • Radiothérapie dans les 14 jours avant la randomisation.
  • Chirurgie majeure dans les 14 jours avant la randomisation.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Maladie psychiatrique ou situation sociale qui peut limiter la conformité aux contraintes du protocole.
  • Incapacité d’avaler un traitement par voie orale, incapacité ou réticence à se conformer aux besoins d’administration du traitement ou procédure gastrointestinale qui peut interférer avec l’absorption d’un traitement par voie orale ou la tolérance au traitement.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.