Étude innovaTV 207 : étude de phase 2, multicentrique, randomisée, ouverte évaluant l’efficacité, la sécurité et la tolérance du tisotumab védotine dans le traitement des tumeurs solides localement av...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3810

Étude innovaTV 207 : étude de phase 2, multicentrique, randomisée, ouverte évaluant l’efficacité, la sécurité et la tolérance du tisotumab védotine dans le traitement des tumeurs solides localement avancées ou métastatiques.

Extrait

Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. Mais la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de la référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. On détecte la présence de cellules immunitaires dans beaucoup de tumeurs, ces dernières ont la capacité d’éliminer les cellules cancéreuses. Cette capacité potentielle à restaurer l’immunité anti-cancer dans la durée est la base de l’immunothérapie qui est le traitement des tumeurs solides avancées ou métastatiques. Le tisotumab védotine est un conjugué anticorps-médicament qui libère un agent toxique, qui agit en infiltrant les cellules cancéreuses et les tue de l'intérieur e induisant la mort programmée de ces cellules. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du tisotumab védotine dans le traitement des tumeurs solides localement avancées ou métastatiques. Les patients recevront du tisotumab védotine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, à seul bras et multicentrique. les patients reçoivent du tisotumab védotine IV tous les 21 jours. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 24 mois.;


Objectif principal

Évaluer le taux de réponse objective selon les critères RECIST v 1.1 jusqu’à 1 mois après la dernière dose de traitement à l’étude par l’investigateur.;


Objectif secondaire

Évaluer l’incidence des événements indésirables survenus pendant le traitement. Évaluer le taux de réponse objective selon les critères RECIST v 1.1 Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la durée de réponse. Évaluer le délai avant la réponse. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer colorectal, cancer du poumon non à petites cellules, adénocarcinome pancréas exocrine et carcinome épidermoïde de la tête et du cou avancé/ métastatique en progression au moment du traitement systémique le plus récent ou par la suite, non éligible au traitement standard.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois après la fin du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.
  • Cancer du poumon non à petites cellules : Histologie de type épidermoïde.
  • Adénocarcinome pancréas exocrine : Histologie prédominante de l'adénocarcinome.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales actives ou antérieures.
  • Maladie pulmonaire nécessitant un traitement médical chronique.
  • Maladie de la surface oculaire au moment de l'inscription. la cataracte n'est pas considérée comme une maladie de la surface oculaire active pour ce protocole.
  • Autres tumeurs malignes antérieures au cours des 3 dernières années précèdent le début du traitement à l’étude ou tout signe d’une maladie résiduelle ou d'une tumeur maligne déjà diagnostiquée.
  • Avoir reçu ˃3 schémas systémiques en traitement métastatique.et pas de traitement antérieur par un inhibiteur de la tyrosine kinase.
  • Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur, non revenues à un grade ≥2 (CTCAE) notamment une neuropathie périphérique.
  • Hypersensibilité à la substance active ou à tout excipient des produits expérimentaux. Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants du traitement à l’étude.
  • Saignements actifs.
  • Douleur non contrôlée liée à la tumeur.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
  • Cancer du poumon non à petites cellules et carcinome épidermoïde de la tête et du cou : Traitement anticoagulant en cours.
  • Cancer colorectal : plus de 3 schémas systémiques antérieurs comme traitement d’une maladie métastatique et pas de traitement antérieur par fluoropyrimidine, oxaliplatine, irinotécan et/ou bevacizumab.
  • Cancer du poumon non à petites cellules : Plus de 2 schémas systémiques antérieurs comme traitement d’une maladie métastatique et pas de traitement antérieur à base de platine et par un inhibiteur de point de contrôle, et plus de 2 schémas systémiques antérieurs en traitement métastatique
  • Adénocarcinome pancréas exocrine : Plus d’un schéma systémique antérieurs dans le cadre d’une maladie non résécable ou métastatique et ne pas avoir reçu un traitement avec un schéma à base de gemcitabine ou de 5FU.
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou : Plus de 3 schémas systémiques antérieurs comme traitement d’une maladie récurrente/métastatique et pas de traitement antérieur à base de platine et par un inhibiteur de point de contrôle.