UF7671 : Essai de thérapie cellulaire de phase 2 évaluant la faisabilité d'une vaccination anti-tumorale par cellules dendritiques autologues chez des patients ayant un lymphome folliculaire. [essai c...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0462

UF7671 : Essai de thérapie cellulaire de phase 2 évaluant la faisabilité d'une vaccination anti-tumorale par cellules dendritiques autologues chez des patients ayant un lymphome folliculaire. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | Entre 18 ans et 75 ans

Extrait

L'objectif de cet essai est d'évaluer une nouvelle méthode de traitement par vaccination afin de stimuler le système immunitaire pour lutter contre les cellules tumorales. Au cours d'un bilan standard un prélèvement sanguin et un prélèvement de moelle seront réalisés. Afin de préparer le vaccin, un ganglion tumoral sera également prélevé sous anesthésie générale. Les patients recevront si nécessaire 2 ou 3 cures espacées de 28 jours d'une chimiothérapie afin de réduire la taille de la tumeur. Le type de traitement sera décidé par le médecin. En revanche, les patients en réponse partielle ou chez qui la maladie est stable, ne recevront pas de chimiothérapie. Les patients recevront par ailleurs du rituximab (Mabthera®, anticorps dirigé contre les cellules tumorales) en perfusion s'ils n'en ont pas reçu au cours des traitements antérieurs. Le rituximab sera associé à la chimiothérapie ou les patients recevront 4 perfusions espacées chacun d'une semaine. Après les 2 cures de chimiothérapie, un traitement de préparation au recueil des cellules nécessaires à la réalisation du vaccin, sera administré : les patients recevront de l'Endoxan en perfusion pendant 2 à 3 jours puis 5 jours plus tard un facteur de croissance, le G-CSF par voie sous-cutanée pendant 3 jours. Le recueil des cellules se fera par cytaphérèse (moyen de collecter des cellules dans le sang). Environ 1 mois après, une évaluation comprenant un prélèvement de sang (et si nécessaire de moelle) et un scanner, sera réalisée. Le programme de vaccination ne sera débuté que chez les patients en rémission. Les autres patients sortiront de l'étude. Les patients recevront 10 doses vaccinales, par voie intraveineuse lente (1injection) et par voie intradermique (5 injections). Les injections seront précédées de l'injection d'un adjuvant, le KLH, par voie intradermique. L'intervalle entre deux doses vaccinales sera de 2 à 3 semaines pour les 5 premières puis de 1 mois pour les 5 suivantes. La durée du suivi sera de 2 ans avec des évaluations cliniques, radiologiques et biologiques à intervalle régulier.


Extrait Scientifique

Il s'agit d'un essai de phase 2, non randomisé et multicentrique. Au cours d'un bilan standard un prélèvement sanguin et un prélèvement médullaire sont réalisés. Dans les 15 jours suivant l'inclusion, un prélèvement tumoral est effectué Afin de préparer le vaccin. Les patients en progression reçoivent ensuite 2 cures d'une chimiothérapie de réduction tumorale laissée au choix de l'investigateur. Les patients en réponse partielle ou en maladie stable, ne reçoivent pas de chimiothérapie. Du rituximab est administré chez les patients n'en ayant pas reçu dans les lignes thérapeutiques antérieures (1 perfusion IV toutes les semaines pendant 4 semaines ou en association avec la chimiothérapie). Après les 2 cures de chimiothérapie, le recueil de cellules mononucléées se fait par cytaphérèse après mobilisation par du cyclophosphamide administré en perfusion IV et traitement par G-CSF par voie SC. Les patients en réponse complète ou partielle reçoivent une 3ème cure de chimiothérapie. Un mois après la dernière cure de chimiothérapie, une nouvelle évaluation est réalisée. - Les patients en progression sont sortis de l'étude. - Pour les autres patients, le programme de vaccination est initié. Les patients reçoivent 10 doses vaccinales, par voie IV lente (1injection) et par voie intradermique (5 injections). Les injections sont précédées de l'injection d'un adjuvant, le KLH, par voie intradermique. L'intervalle entre deux doses vaccinales est de 2 à 3 semaines pour les 5 premières puis de 1 mois pour les 5 suivantes. Des examens cliniques, radiologiques et biologiques sont ensuite effectués régulièrement. La durée du suivi est de 24 mois.;


Objectif principal

Évaluer la faisabilité du protocole d’un point de vue technique et clinique.;


Objectif secondaire

Évaluer l'activité anti-tumorale. Évaluer la maladie résiduelle. Étudier l'immunité anti-tumorale clinique. Comparer la réactivité locale après injection intradermique de CD fraîches et de CD "décongelés".


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et ≤ 75 ans.
  • Lymphome folliculaire de sous type histologique B, C ou D (selon IWF) ou lymphome centrofolliculaire de grade I, II ou III (selin REAL).
  • Lymphome en rechute, en réponse partielle, stable ou en progression après au moins 1 ligne thérapeutique.
  • Déjà traité par rituximab ou un autre anticorps monoclonal anti-CD20 (sinon le traitement prévaccinal devra obligatoirement comprendre l'administration de rituximab).
  • Présence d'une cible ≥ 3 cm pour le prélèvement tumoral.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 6 mois.
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles > 1,5 x 109 /L, plaquettes > 50 x 109/L.
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases
  • Fonction rénale : créatinine
  • Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Lymphome à localisation strictement médiastinale.
  • Antécédent de radiothérapie nodale totale.
  • Allergie à un anesthésique local, contre-indication à une anesthésie générale.
  • Maladie auto-immune active ayant nécessité un traitement immunosuppresseur dans les 3 mois précédents.
  • Pathologie rénale, hépatique ou cardiovasculaire sévère et décompensée.
  • Immunothérapie par interféron alpha ou interleukine 2 dans les 4 mois précédant la vaccination.
  • Corticothérapie générale 1 mois avant le début des vaccinations.
  • Cancer actuel ou antécédent de cancer (excepté carcinome in situ du col de l'utérus ou épithélioma cutané basocellulaire).
  • Sérologie VIH, VHB, VHC positive.
  • Suivi difficile pour des raisons psychologiques, familiales ou géographiques.
  • Femme enceinte ou allaitant.