RAD001-R : Essai de phase 1/2 évaluant l’association de l’évérolimus (RAD001) et du rituximab, chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien. [essai suspendu] [essai clos aux inclusions]

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1891

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer la faisabilité et l’efficacité de l’association de l’évérolimus (RAD001) et du rituximab, chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien. Dans une première partie, les patients recevront de l’évérolimus, une fois par jour pendant un mois, en combinaison avec une perfusion de rituximab une fois par semaine. Différentes doses d’évérolimus seront testées pour déterminer la dose la mieux adaptée. Dans une deuxième partie, les patients recevront un traitement d’induction associant l’évérolimus et du rituximab selon les mêmes modalités que dans la première partie. Les patients recevront ensuite de l’évérolimus, une fois par jour pendant un mois et des perfusions de rituximab toutes les deux cures. Ce traitement de maintenance sera répété tous les mois, jusqu’à deux ans. Des examens cliniques (un scanner thoraco-abdominal, évaluation de la moelle osseuse) et des tests de laboratoire seront réalisés avant le début du traitement, à la sixième et la septième semaines, puis tous les deux mois et trois semaines après la dernière administration du traitement à l’étude. Des échantillons de sang seront également prélevés au cours de cet essai afin d’effectuer des analyses pharmacocinétiques et pharmacodynamiques.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 1-2, non-randomisé et multicentrique. Phase 1 / escalade de dose : Les patients reçoivent de l’évérolimus (RAD001) de J1 à J28, selon un schéma d’escalade de dose de 3 paliers avec 6 patients par paliers, en combinaison avec du rituximab IV, une fois par semaine, pendant 4 semaines. Phase 2 : Les patients reçoivent un traitement d’induction associant l’évérolimus de J1 à J28 et du rituximab IV, une fois par semaine, pendant 4 semaines. Les patients reçoivent ensuite de l’évérolimus de J1 à J28 et du rituximab IV toutes les 2 cures. Ce traitement est répété tous les mois, jusqu’à 2 ans.;


Objectif principal

Phase 1 : Evaluer la faisabilité de la combinaison d’évérolimus et de rituximab (RAD001-R). Phase 2 : Evaluer l’efficacité de l’association évérolimus-rituximab;


Objectif secondaire

Evaluer la sécurité de l’association. Evaluer les interactions médicamenteuses pharmacocinétiques. Evaluer l’efficacité de l’association : taux de réponse, taux de réponse complète, survie sans évènement, durée de réponse et survie globale.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Lymphome à cellules B, CD20 positif : lymphome à cellules du manteau, de la zone marginale, lymphoïde, folliculaire, de transformation histologique de bas à haut grade.
  • Lymphome en rechute ou réfractaire.
  • Au moins une chimiothérapie antérieure et pas plus de 5 lignes de chimiothérapie antérieure.
  • Maladie mesurable : existence d’une lésion bidimensionnelle supérieure à 2 cm dans son plus grand diamètre ou une lymphocytose maligne supérieure à 5000 x 109/L.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, sauf si cela est due à la maladie.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 221 µmol/L.
  • Tests biologiques hépatiques : bilirubine ≤ 2,5 x LNS ou
  • Taux de cholestérol à jeun ≤ 7,75 mmol/L et triglycérides à jeun
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Altération de la fonction gastro-intestinale ou maladie gastro-intestinale pouvant modifier de manière significative l'absorption du RAD001 (par exemple, maladie ulcéreuse, nausées incontrôlées, vomissements, diarrhées, syndrome de malabsorption ou résection de l’intestin grêle).
  • Traitement chronique systémique par corticostéroïdes (à une dose supérieure ou équivalente à 20 mg de prednisone par jour) ou par un autre agent immunosuppresseur. Les corticoïdes topiques ou inhalés sont autorisés.
  • Vaccination avec des vaccins vivants atténués dans la semaine précédant l’inclusion dans l'étude ou pendant la période de l'étude. Le contact étroit avec des personnes qui ont reçu des vaccins vivants atténués doit être évité pendant le traitement par évérolimus. Exemples de vaccins vivants : grippe par voie nasale, rougeole, oreillons, rubéole, poliomyélite orale, BCG, fièvre jaune, varicelle et typhoïde Ty21a.
  • Condition médicale grave et/ou incontrôlée ou autre condition pouvant affecter la participation à l'étude telle qu’une fonction pulmonaire gravement déficiente (définie comme la spirométrie et DLCO qui est de 50% de la valeur normale prédite et/ou la saturation O2 qui est de 88% ou moins à température ambiante), un diabète non contrôlé défini par le glucose à jeun >1,5 x LNS, une infection sévère active (aiguë ou chronique) ou incontrôlée, une maladie du foie comme la cirrhose ou une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).
  • Maladie cardiaque cliniquement significative telle qu’une insuffisance cardiaque congestive symptomatique de classe III ou IV (NYHA), une angine de poitrine instable, un infarctus du myocarde dans les 6 mois avant le début du traitement à l'étude, une arythmie cardiaque.
  • Localisation leptomeningée ou incontrôlée du système nerveux central.
  • Affection maligne concurrente, excepté un stade précoce de carcinome épidermoïde ou basocellulaire de la peau, un cancer localisé de la prostate ou une néoplasie cervicale intraépithéliale.
  • Traitement antérieur avec d'autres médicaments expérimentaux au cours des 4 semaines précédentes.
  • Traitement antérieur par un inhibiteur de mTOR, tel que le sirolimus, le temsirolimus ou l’évérolimus.
  • Chimiothérapie préalable, thérapie biologique, radiothérapie, chirurgie majeure ou tout autre traitement oncologique expérimental depuis moins de 3 semaines.
  • Toxicité non hématologique dérivée de traitement antérieur, excepté une alopécie ou une neuropathie périphérique symptomatique de grade
  • Antécédent d’hépatite A, B ou C.
  • Sérologie VIH, VHA, VHB ou VHC positive.
  • Hypersensibilité connue à l'évérolimus ou à d’autres rapamycines (par exemple le sirolimus, le temsirolimus) ou à ses excipients.
  • Historique de non-compliance à un traitement médical.
  • Femme enceinte ou allaitant.