Étude CA224-020 : étude de phase 1-2a visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancée...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3471

Étude CA224-020 : étude de phase 1-2a visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées.

Femme et Homme | et 99 ans

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. La LAG-3 humaine est une protéine qui bloque le système immunitaire. Le BMS-986016 est un anticorps humain ciblant spécifiquement LAG-3, ce qui permet d’éliminer ce blocage et de stimuler le système immunitaire pour lui permettre d’agir contre les cellules cancéreuses. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie ciblant PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. La combinaison du BMS-986016 avec du nivolumab a montré des résultats prometteurs dans les études précliniques précédentes et pourrait avoir une activité antitumorale synergique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. L’étude comprendra 4 parties : A, B, C et D. La France ne participera pas aux parties A et B. Dans la partie C, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines pour les patients ayant un cancer de la vessie. Dans la partie D, tous les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab, puis seront répartis en 2 cohortes. Dans la cohorte D1 seront inclus les patients ayant un mélanome prétraité par immuno-oncologie. Ces premiers patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines. Les patients inclus par la suite dans la cohorte D1 recevront le traitement toutes les 4 semaines. Dans la cohorte D2, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 4 semaines. Les patients recevront les traitements pendant un maximum de 12 cures de 8 semaines ou jusqu’à une réponse complète confirmée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients auront des visites de suivi à 30, 60 et 135 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront contactés par téléphone toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après la fin du traitement.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1-2a non randomisée et multicentrique. L’étude comprend 4 parties : A, B, C et D. La France ne participe pas aux parties A et B. Dans la partie C, les patients reçoivent du BMS-986016 en IV associé au nivolumab en IV toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines pour les patients ayant un cancer de la vessie. Dans la partie D, tous les patients reçoivent du BMS-986016 en IV associé au nivolumab en IV, puis ils sont répartis en 2 cohortes. Dans la cohorte D1 sont inclus les patients ayant un mélanome prétraité par immuno-oncologie. Les premiers patients inclus dans cette cohorte reçoivent du BMS-986016 en IV associé au nivolumab en IV toutes les 2 semaines. Les patients inclus par la suite dans la cohorte D1 reçoivent le traitement toutes les 4 semaines. Dans la cohorte D2, les patients reçoivent du BMS-986016 en IV associé au nivolumab en IV toutes les 4 semaines. Les patients reçoivent les traitements pendant un maximum de 12 cures de 8 semaines ou jusqu’à une réponse complète confirmée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients ont des visites de suivi à 30, 60 et 135 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils sont contactés par téléphone toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après la fin du traitement.;


Objectif principal

Pour la partie C, déterminer l’innocuité et la tolérance du BMS-986016 administré en combinaison avec du nivolumab en mode séquentiel. Pour la partie C, étude de l’efficacité préliminaire du BMS-986016 en combinaison avec du nivolumab, mesurée par le taux de réponse objective, le taux de contrôle de la maladie et la durée de la réponse. Pour la partie D, évaluer l’innocuité et la tolérance d’un schéma posologique plus pratique (toutes les 4 semaines). Pour la cohorte D1-Q2W, montrer les signes préliminaires d’efficacité du traitement (mesurée par le taux de réponse globale et déterminée par le comité de revue indépendant en aveugle selon les critères RECIST 1.1), pouvant ainsi représenter une amélioration substantielle au travers des thérapies disponibles pour les patients ayant un mélanome avancé exprimant LAG-3 et ayant progressé sous traitement anti-PD-1. Pour la cohorte D1-Q4W, confirmer la sécurité d’emploi et l’efficacité déjà connues avec le BMS-986016 à 80 mg en association avec du nivolumab à 240 mg toutes les 2 semaines, pour l’administration du BMS-986016 à 160 mg en association au nivolumab à 480 mg toutes les 4 semaines chez les patients ayant un mélanome avancé exprimant LAG-3 et ayant progressé sous traitement anti-PD-1.;


Objectif secondaire

Caractériser la pharmacocinétique du BMS-986016 administré seul ou en association avec du nivolumab. Étudier le taux de réponse objective et/ou le taux de contrôle de la maladie préliminaires du BMS-986016 administré seul ou en association avec du nivolumab chez les patients ayant des tumeurs solides avancées (parties A, B et escalade de dose). Caractériser l’immunogénicité du BMS-986016 administré seul ou en association avec du nivolumab. Dans les parties A et B, évaluer l’effet du BMS-986016 administré seul ou en association avec du nivolumab sur l’intervalle QTc. Pour la partie D, évaluer la survie globale à 1 an et à 2 ans chez les patients ayant un mélanome avancé exprimant LAG-3, n’exprimant pas LAG-3 et globalement indépendamment de l’expression de LAG-3. Évaluer les effets pharmacodynamiques du BMS-986016 seul ou en association avec du nivolumab, basés sur des biomarqueurs sélectionnés sur les échantillons des biopsies tumorales et de sang périphérique. Caractériser le fonctionnement des cellules T pendant le traitement par BMS-986016 en monothérapie et en combinaison avec du nivolumab. Évaluer la survie globale à 1 an et à 2 ans chez les patients traités avec du BMS-986016 seul ou en association avec du nivolumab. Explorer la relation exposition-réponse chez les patients traités avec du BMS-986016 en monothérapie ou en association avec du nivolumab. Étudier la relation entre l’efficacité clinique et les biomarqueurs périphériques et tumoraux. Déterminer le taux d’occupation des récepteurs de LAG3 dans le sang périphérique. Évaluer le taux de réponse objective, le taux de contrôle de la maladie, la durée de la réponse et la survie sans progression à des moments définis au préalable (ex. à 24 semaines) basés sur les évaluations du promoteur selon les critères iRECIST. Prédire la survie à 1 an et à 2 ans à l’aide du modèle de survie dynamique de croissance tumorale. Pour la partie D1 : Évaluer la durée de la réponse, le taux de contrôle de la maladie et la survie sans progression à des moments définis au préalable (ex. à 24 semaines) basés sur des évaluations du comité de revue indépendant en aveugle selon les critères RECIST 1.1 chez les patients ayant un mélanome avancé exprimant LAG-3 et ayant progressé sous traitement anti-PD-1. Évaluer le taux de réponse objective, le taux de contrôle de la maladie, la durée de la réponse et la survie sans progression à des moments définis au préalable (ex. à 24 semaines) basés sur des évaluations du comité de revue indépendant en aveugle et sur l’évaluation de l’investigateur selon les critères RECIST 1.1 chez les patients ayant un mélanome avancé n’exprimant pas LAG-3 et globalement indépendamment de l’expression de LAG-3. Pour la partie D2 : Évaluer l’innocuité et la tolérance d’un schéma posologique plus pratique dans une population plus large de patients ayant un mélanome avancé ayant progressé sous traitement anti-PD-1/anti-PD-L1. Évaluer le taux de réponse objective, le taux de contrôle de la maladie, la durée de la réponse et la survie sans progression à des moments définis au préalable (ex. à 24 semaines) basés sur les évaluations du comité de revue indépendant en aveugle et sur l’évaluation de l’investigateur selon les critères RECIST 1.1 dans une population plus large de patients ayant un mélanome avancé exprimant LAG3, n’exprimant pas LAG-3 et globalement indépendamment de l’expression de LAG-3.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans, pour les cohortes mélanome : âge ≥ 12 ans.
  • Confirmation histologique ou cytologique d’une tumeur solide incurable en stade avancé (métastatique et/ou non résécable).
  • Accord pour la réalisation de biopsies des tumeurs. Une biopsie de prétraitement au screening est obligatoire. Présence d’une lésion située de manière à ce que l’échantillon puisse être obtenu avec un risque clinique acceptable. Du tissu tumoral paraffiné et fixé dans le formol sous forme d’un bloc ou de lames non colorées pourra être collecté si disponible pour la réalisation d’études corrélatives lors de la sélection. Les biopsies ne peuvent pas être collectées chez les patients qui ont une unique lésion mesurable, même si elle est accessible.
  • Présence d’au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST 1.1. Les patients avec des lésions préalablement irradiées comme seul site de la maladie mesurable peuvent être inclus à condition que les lésions montrent une progression non équivoque avant le consentement du patient et qu’elles puissent être mesurées avec précision.
  • Indice de la performance ≤ 1 (OMS) et indice de Lansky ≥ 80 %.
  • Espérance de vie ≥ 12 semaines.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, leucocytes ≥ 2 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 8,5 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS (sauf en cas de syndrome de Gilbert), transaminases ≤ 3 x LNS (≤ 5 x LNS pour les patients ayant un carcinome hépatocellulaire), albumine ≥ 2,8 g/dL.
  • Fonction pancréatique : lipase et amylase
  • Fonction rénale : créatinine sérique
  • Fonction thyroïdienne normale ou stable sous supplémentation hormonale.
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ 50 %, intervalle QT corrigé ≤ 480 msec, troponine cardiaque T ou I ≤ 2 x LNS.
  • Le protocole permet la réinclusion d’un patient qui aurait été finalement considéré comme non éligible durant la période de sélection. Le patient devra alors signer un nouveau consentement.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 24h avant le début du traitement de l’étude.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 24 semaines pour les femmes et 33 semaines pour les hommes après la fin du traitement.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.
  • Partie C, expansion de cohorte, dosage séquentiel :
  • Mélanome de stade III ou IV, non traité, non résécable et histologiquement confirmé (selon l’AJCC). Les mélanomes non mutés et mutés pour BRAF V600 sont autorisés et le statut de mutation doit être documenté.
  • Carcinome à cellules rénales naïf d’immunothérapie avec une histologie ayant un composant à cellules claires. Avoir reçu au moins 1 mais pas plus de 2 traitements antiangiogéniques (incluant notamment le sunitinib, le pazopanib, l’axitinib, le tivozanib, l’évérolimus, le temsirolimus et le bévacizumab) en ligne métastatique ou avancée. Indice de Karnofsky ≥ 80 %.
  • Cancer du poumon non à petites cellules de stade IIIB, qui a progressé à la suite d’une chimioradiothérapie définitive, ou de stade IV ou récurrent, non opérable ou non éligible pour une chimioradiothérapie définitive, épidermoïde ou non épidermoïde, confirmé par histologie. Les traitements adjuvants antérieurs (sauf les thérapies d’immuno-oncologie) terminés plus de 6 mois avant le diagnostic du stade avancé de la maladie sont autorisés.
  • Patient ayant un cancer du poumon non à petites cellules localement avancé, histologiquement ou cytologiquement confirmé, de stade IIIB/IV ou ayant une maladie récurrente ou progressive après un traitement de modalité multiple (radiothérapie, résection chirurgicale ou une chimioradiothérapie définitive pour une maladie localement avancée). Les patients recevant le traitement de l’étude en deuxième ligne doivent avoir récidivé ou progressé pendant ou après une double chimiothérapie à base de platine pour une maladie métastatique ou avancée. Les patients recevant le traitement en troisième ligne doivent avoir récidivé ou progressé pendant ou après un traitement par un inhibiteur de tyrosine kinase EGFR ou ALK en plus d’une double chimiothérapie à base de platine.
  • Cancer du poumon non à petites cellules épidermoïde ou non épidermoïde avec une maladie réfractaire primaire définie par les patients qui ont progressé durant les 12 premières semaines d’une thérapie antérieure anti-PD-1 ou anti-PD-L1 ou une maladie en rechute définie par les patients qui ne répondent pas aux critères de la maladie réfractaire primaire. Les patients ayant des mutations génétiques des cibles EGFR ou ALK doivent avoir préalablement reçu une thérapie ciblée. En total, 4 lignes de traitement antérieures sont autorisées.
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou récurrent, non éligible à un traitement curatif (par chirurgie ou radiothérapie avec ou sans chimiothérapie), dont le site primaire est soit la cavité buccale, soit l’oropharynx, soit l’hypopharynx, soit le larynx, et quel que soit le statut du papillomavirus humain du patient. Progression ou récidive après le traitement antérieur à base de platine pour une maladie récurrente ou métastatique. Au total, 2 lignes de traitement antérieures sont autorisées.
  • Mélanome traité antérieurement par des anticorps anti-PD-1/anti-PD-L1 seuls ou en combinaison avec une thérapie anti-CTLA-4. Les inhibiteurs de BRAF et/ou de MEK sont autorisés. Au total, 4 lignes de traitement antérieures sont autorisées.
  • Adénocarcinome gastrique (dont la jonction gastro-oesophagienne) HER2 positif ou négatif, naïf d’immuno-oncologie. Pas de limite de lignes de traitement antérieures.
  • Carcinome hépatocellulaire de score Child-Pugh ≤ 6 (Child-Pugh A), avec ou sans infection virale, avec une maladie difficilement gérable par une chirurgie en intention curative ou par des mesures thérapeutiques locales. Les patients avec un diagnostic radiologique peuvent être inclus pour sélection dans l’étude mais une confirmation par histologie est obligatoire avant le début du traitement de l’étude. Les patients ayant une hépatite B chronique doivent avoir une charge virale d’ADN du virus
  • Carcinome de la vessie à cellules transitionnelles de l’urothélium, avec preuve histologique ou cytologique, métastatique ou non résécable chirurgicalement (cT4b ou n’importe quelles N+ [N1 à N3], ou M-1), impliquant la vessie, l’uretère, l’urètre ou le bassinet. Maladie viscérale autorisée. Progression ou rechute après un traitement avec au moins une ligne de chimiothérapie à base de platine pour une maladie urothéliale métastatique ou une maladie non opérable localement avancée ou dans les 12 mois après un traitement péri-opératoire (néoadjuvant ou adjuvant) à base de platine dans le cadre de la cystectomie pour un cancer urothélial avec envahissement musculaire localisé. Pas de limite pour le nombre de traitements antérieurs.
  • Partie D1, mélanome après immuno-oncologie, cohorte d’expansion, critères ciblés :
  • Maladie mesurable par scanner ou imagerie par résonance magnétique et progression documentée après avoir reçu une ligne contenant de l’anti-PD-1 (en monothérapie ou en combinaison) au stade avancé, non opérable ou métastatique. Documentation des dates de début et de fin de la ligne d’anti-PD-1, documentation de la date de progression non équivoque, avec une progression dans les 3 mois après la dernière dose d’anti-PD-1. Tous les scanners disponibles doivent être récupérés et envoyés au comité de revue indépendant des images. Pas de restriction dans le choix de traitements combinés avec l’anti-PD-1. Une seule ligne d’anti-PD-1 (nivolumab ou pembrolizumab) antérieure est autorisée.
  • Les patients avec un statut BRAF sauvage ou mutant sont éligibles mais le statut BRAF doit être connu. Les patients avec un BRAF muté doivent avoir reçu au moins une ligne de traitement contenant un inhibiteur de BRAF et avoir progressé au stade avancé non opérable ou métastatique. Une seule ligne de traitement contenant un inhibiteur de BRAF est autorisée au stade avancé non opérable ou métastatique.
  • Pas de limite de traitements antérieurs.
  • Partie D2 : mélanome après immuno-oncologie, cohorte d’expansion, critères étendus :
  • Une ligne de traitement anti-PD-L1 seul ou en combinaison peut se substituer à un traitement par anti-PD-1.
  • Progression documentée après une ligne contenant de l’anti-PD-1 (en monothérapie ou en combinaison). Documentation des dates de début et de fin de la ligne d’anti-PD-1, et de la date de progression non équivoque avec un progression dans les 3 mois après la dernière dose d’anti-PD-1. Tous les scanners disponibles doivent être récupérés et envoyés au comité de revue indépendant des images. Un traitement néoadjuvant ou adjuvant est autorisé s’il y a une progression dans les 6 mois après la dernière dose d’anti-PD-1 en adjuvant ou si une nouvelle progression a eu lieu sous traitement supplémentaire anti-PD-1 au stade métastatique. Plusieurs lignes d’anti-PD-1 antérieures sont autorisées.
  • Les patients avec un statut BRAF sauvage ou mutant sont éligibles mais le statut BRAF doit être connu. Plusieurs lignes de traitement antérieures contenant un inhibiteur BRAF sont autorisées.
  • Pas de limite de traitements antérieurs.
  • Indice de la performance ≤ 2 (OMS) et indice de Lansky ≥ 60 %.

Critère de non inclusion

  • Patients ayant des métastases cérébrales connues ou suspectées ou dont le cerveau est la seule zone de maladie active, à l’exception des patients ayant des métastases cérébrales contrôlées (sans progression radiographique depuis au moins 4 semaines après radiation et/ou traitement chirurgical au moment du consentement). Les patients ne doivent pas être sous stéroïdes depuis au moins 2 semaines avant le consentement, et n’avoir aucun nouveau signe ou signe et symptômes d’une progression neurochirurgicale. Les patients avec des signes ou des symptômes de métastases cérébrales ne sont pas éligibles à moins que ces métastases aient disparu au scanner ou à l’IRM.
  • Pour la partie C, mélanome uvéal.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un carcinome hépatocellulaire, histologie fibrolamellaire ou sarcomatoïde.
  • Antécédent d’encéphalite, méningite ou crise non contrôlée dans l’année précédant le consentement.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un carcinome hépatocellulaire, antécédent d’encéphalite, d’ascite cliniquement significative (dans l’année avant l’inclusion) ou d’hémorragie variqueuse cliniquement importante (dans les 6 mois avant l’inclusion). Absence de coinfection avec l’hépatite C ou D.
  • Maladie auto-immune active, connue ou suspectée. Les patients souffrant de diabète sucré de type I, d’hypothyroïdie nécessitant seulement une hormonothérapie substitutive, de troubles cutanés (comme le vitiligo, le psoriasis ou l’alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique ou avec des pathologies qui ne devraient pas se reproduire en l’absence d’un facteur externe sont éligibles.
  • Infection active nécessitant des thérapies systémiques antibactériennes, antivirales ou antifongiques pendant au plus 7 jours et ce avant le début du traitement de l’étude.
  • Toute maladie significative aiguë ou chronique.
  • Adolescents avec un poids
  • Antécédent de cancer actif dans les 3 années précédentes, excepté les cancers locaux guérissables qui ont été apparemment guéris, tels que des cancers de la peau (carcinome basocellulaire ou squameux), un cancer de la vessie superficiel ou des carcinomes in situ du col de l’utérus, de la prostate ou du sein.
  • Maladie cardiovasculaire significative ou non contrôlée comprenant notamment un infarctus du myocarde ou accident cérébrovasculaire/accident ischémique transitoire dans les 6 mois avant le consentement, une angine non contrôlée dans les 3 mois avant le consentement, tout antécédent d’une arythmie cardiaque cliniquement significative (comme tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire ou torsade de pointes).
  • Antécédent d’autres maladies cardiovasculaires cliniquement significatives comme cardiomyopathie, insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3, péricardite, effusion du péricarde importante, obstruction du stent coronarien importante, thrombose veineuse profonde, etc.).
  • Antécédent de 2 infarctus du myocarde ou plus ou de 2 procédures de revascularisation coronarienne ou plus.
  • Antécédent de myocardite quelle que soit l’étiologie.
  • Traitement antérieur avec des corticoïdes systémiques ou topiques à des doses immunosuppressives (≥ 10 mg/jour de prednisone ou équivalent) dans les 2 semaines avant le début du traitement de l’étude. Les corticostéroïdes inhalés ou topiques ou les traitements de substitution à des doses > 10 mg/jour ou équivalent de prednisolone sont autorisés en l’absence de maladie auto-immune.
  • Traitement avec un médicament expérimental cytotoxique dans les 4 semaines avant le début du traitement de l’étude. L’exposition à tout produit non cytotoxique dans les 4 semaines ou 5 demi-vies (selon la durée la plus courte) est interdite.
  • Vaccin vivant atténué, thérapie de désensibilisation aux allergènes, facteurs de croissance (G-CSF, GM-CSF, érythropoïétine) ou chirurgie majeure dans les 4 semaines avant le début du traitement de l’étude.
  • Tout traitement antérieur avec des agents ciblant le LAG-3.
  • Pour la partie C, traitement néoadjuvant ou adjuvant contre un mélanome dans les 6 semaines avant l’inclusion. Un traitement néoadjuvant ou adjuvant par une cytokine (IL-2 ou interféron) est autorisé mais les autres thérapies d’immuno-oncologie, par exemple les anticorps anti-CTLA-4, anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-KIR, anti-CD137, anti-LAG3 ou anti-OX40, ne sont pas autorisées.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un carcinome à cellules rénales, plus de 3 schémas de traitement systémique, y compris les cytokines (IL-2 ou interféron), les thérapies vaccinales, les traitements de chimiothérapies cytotoxiques et la progression de la maladie pendant ou après le dernier traitement de fond et dans les 6 mois avant l’inclusion.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un carcinome à cellules rénales, un adénocarcinome gastrique, un cancer de la tête et du cou, un carcinome hépatocellulaire ou un carcinome de la vessie, un traitement d’immuno-oncologie (autre que par cytokines) comme par exemple des anticorps anti-CTLA-4, anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-KIR, anti-CD37, anti-LAG3 ou anti-OX40.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, chimioradiothérapie antérieure pour une maladie localement avancée dans les 6 mois avant l’inclusion.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules ou un mélanome traités par une thérapie anti-PD-1 ou anti-PD-L1, absence de traitement d’immuno-oncologie antérieur comme par exemple des anticorps anti-PD-L2, anti-KIR, anti-CD137, anti-LAG3 ou anti-OX40.
  • Pour la cohorte D1, traitement antérieur avec un anti-LAG3 ou anti-PD-L1.
  • Pour la cohorte D1, traitement antérieur néoadjuvant ou adjuvant avec un anti-PD-1 ou anti-PD-L1. Les autres traitements antérieurs en néoadjuvant ou adjuvant, notamment par anti-CTLA-4 sont autorisés.
  • Nécessité d’une supplémentation quotidienne en oxygène.
  • Radiothérapie palliative ou radiochirurgie gamma-knife dans les 2 semaines avant le début du traitement de l’étude.
  • Antécédent d’allergie aux thérapies d’anticorps anti-PD-1 ou anti-PD-L1 ou autres anticorps monoclonaux ou aux agents dérivés ou à l’un de leur composants (ex. antécédents d’une importante réaction d’hypersensibilité aux produits contenant du polysorbate 80).
  • Antécédent de toxicité ayant menacé le pronostic vital et liée à une immunothérapie (ex. traitement anti-CTLA-4 ou anti-PD-1/anti-PD-L1 ou tout autre anticorps ou produit ciblant la stimulation de cellules T ou des voies de régulation de l’immunité) excepté les toxicités qui ont peu de chances de se reproduire après une prise en charge standard (ex. substitution hormonale après endocrinopathie).
  • Pour la partie C, absence de récupération totale ou stabilisation des événements indésirables liés à un traitement antérieur.
  • Pour la partie C et pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules ou un mélanome traités par une thérapie anti-PD-1 ou anti-PD-L1, arrêt de traitement par des anticorps en raison d’une toxicité sévère et/ou menaçant le pronostic vital.
  • Participation à toute étude clinique précédente avec du nivolumab, y compris dans un bras comparateur, dans laquelle la survie globale est listée comme critère d’évaluation principal ou co-principal et où l’analyse du critère principal n’est pas effectuée.
  • Incapacité à se conformer aux schémas de traitement, aux prélèvements de pharmacocinétique ou de pharmacodynamie et aux conditions de suivi du protocole.
  • Incapacité à subir des prises de sang.
  • Condition médicale connue ou sous-jacente qui pourrait rendre risquée l’administration du produit à l’étude au patient et pourrait défavorablement affecter sa capacité à réaliser ou tolérer l’étude.
  • Toute autre raison d’ordre médical, psychiatrique et/ou social.
  • Patient en période d’exclusion du fait de sa participation à une étude clinique précédente.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.