Étude C-145-04 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité de la perfusion de lymphocytes autologues infiltrant la tumeur (LN-145) chez des patientes ayant un carcinome du col de l’utérus ...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3573

Étude C-145-04 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité de la perfusion de lymphocytes autologues infiltrant la tumeur (LN-145) chez des patientes ayant un carcinome du col de l’utérus récurrent, métastatique ou persistant.

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection par le papillomavirus humain (HPV) transmis par voie sexuelle. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancers du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement comprend une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou en association. Le LN-145 est une thérapie innovante à base de cellules lymphocytaires provenant du patient et cultivées en présence de tissus cancéreux pour les activer. Ces cellules sont ensuite réintroduites dans le corps du patient pour lutter contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la perfusion de lymphocytes autologues infiltrant la tumeur (LN-145) chez des patientes ayant un carcinome du col de l’utérus récurrent, métastatique ou persistant. Après un traitement visant à diminuer le nombre de lymphocytes, les patientes recevront des lymphocytes autologues infiltrant la tumeur (LN-145) puis recevront un traitement par IL-2. Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 5 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 non randomisée et multicentrique. Après une thérapie lymphodéplétive non myéloablative, les patientes reçoivent des lymphocytes autologues infiltrant la tumeur (LN-145) en IV puis reçoivent un traitement par IL-2. Les patientes sont suivies pendant une durée maximale de 60 mois.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité du LN-145 par le taux de réponse objective.;


Objectif secondaire

Caractériser le profil de sécurité du LN-145. Évaluer l’efficacité du LN-145 par le taux de réponse complète, la durée de la réponse, le taux de contrôle de la maladie, le taux de survie sans progression et le taux de survie globale.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Carcinome à cellules squameuses, carcinome adénosquameux ou adénocarcinome du col de l’utérus récurrent, métastatique ou persistant ne pouvant être traité par une intervention chirurgicale ou une radiothérapie à visée curative et pour lequel aucune autre thérapie n’est susceptible d’apporter un bénéfice significatif.
  • Présence d’au moins une lésion résécable pour la culture cellulaire ex-vivo (diamètre minimum de 1,5 cm accessible pour un prélèvement) et mesurable selon les critères RECIST v1.1. Les traitements des lésions par irradiation doivent être pratiqués plus de 3 mois avant l’inclusion.
  • Au moins un et moins de 3 traitements antérieurs par chimiothérapie systémique pour le carcinome du col de l’utérus (incluant par exemple du carboplatine/cisplatine, paclitaxel, et du bévacizumab sauf en cas de contre-indications). La maladie doit avoir progressé pendant ou après la fin du traitement antérieur le plus récent.
  • Traitements antérieurs administrés plus de trois mois avant l’inclusion et irradiations antérieures administrées plus de 4 semaines avant l’inclusion.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 2 x LNS (≤ 3 x LNS en cas de syndrome de Gilbert) et transaminases ˂ 3 x LNS (≥ 3 x LNS en cas de métastases hépatiques).
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 mg/dL.
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ 45 %.
  • Volume d’expiration forcée en 1 seconde > 60 % de la normale.
  • Contraception efficace pour les patientes en âge de procréer pendant la durée de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales symptomatiques et/ou non traitées (de toute taille et de tout nombre) à l’exception des métastases traitées, stables et asymptomatiques après avis du moniteur médical désigné par le promoteur.
  • Toute forme d’immunodéficience.
  • Pathologie rénale de stade final nécessitant une dialyse.
  • Cancer primaire dans les 3 ans précédant l’inclusion, à l’exception des cancers traités, sans risque de rechute selon l’avis de l’investigateur et à l’exception du cancer de la vessie et de la peau.
  • Infection systémique active, trouble de la coagulation ou autres maladies graves du système cardiovasculaire, respiratoire ou immunitaire, notamment des antécédents médicaux, un stress cardiaque, un infarctus du myocarde, une arythmie cardiaque, une maladie pulmonaire obstructive ou restrictive, ou toute autre condition pouvant augmenter le risque lié à la participation du patient à l’étude.
  • Traitement systémique par des stéroïdes (> 10 mg de prednisone quotidiennement ou équivalent) à l’exception des traitements de court terme administrés dans le cas d'exacerbation d'une maladie connue ou pour le traitement de nouveaux symptômes aigus.
  • Greffe antérieure de tissus ou de cellules autre que les LN-145.
  • Participation à une autre étude dans les 3 semaines précédant l’inclusion.
  • Toxicités non revenues à un grade ≤ 1 (NCI-CTCAE v4.03) dans les 4 semaines précédant l’inclusion, à l’exception de l’alopécie, d’une neuropathie périphérique ou d’un vitiligo présent avant l’inclusion dans l’étude ou la résection.
  • Diarrhée ou colite due à l’une des précédentes immunothérapies (ipilimumab, trémélimumab, anti-PD-1 ou anti-PD-L1) de grade ≥ 2 dans les 6 mois précédant l’inclusion, à l’exception des cas avec une colonoscopie normale documentée et une muqueuse sans inflammation.
  • Hypersensibilité sévère et immédiate au cyclophosphamide, à la fludarabine, à l’IL-2 ou à l’aminoglycoside.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.