Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Poumon, type non à petites cellules
- Tumeurs solides
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
Extrait
Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Les anomalies de ALK et ROS1 sont deux anomalies différentes mais qui ont beaucoup de similitudes. ALK et ROS1 sont des gènes normaux de la cellule. Dans certains cancers du poumon ces gènes peuvent être anormaux. En pratique, un fragment du chromosome « tourne sur lui-même » et met ainsi bout à bout deux gènes qui ne sont normalement pas côte à côte. Cette anomalie produit une protéine défectueuse qui est responsable de la cancérisation de la cellule. Cette mutation concerne le gène ALK dans environ 5% des cancers du poumon et le gène ROS1 dans 1% des cancers du poumon. Les deux ne surviennent jamais ensemble. Lorsque cela est possible, on administre des médicaments qui ciblent le gène ALK remanié plutôt qu’une chimiothérapie puisqu’ils sont plus efficaces pour réduire la taille des tumeurs Le midazolam est un médicament utilisé dans la sédation des patients ainsi que pour traiter une dyspnée (difficulté respiratoire). Certaines études ont également indiqué le potentiel du midazolam en tant que nouveau médicament thérapeutique contre le cancer. Le brigatinib est un inhibiteur de l'ALK utilisé dans le traitement de certains cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'interaction médicamenteuse entre le brigatinib et le midazolam chez des patients ayant une tumeur solide ALK-positives ou ROS1-positives. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape : les patients recevront du midazolam au 1er jour d’une cure de 28 jours, suivi par du brigatinib chaque jour d’une cure de 28 jours. La dose du brigatinib sera augmentée afin de déterminer la dose adaptée la mieux adaptée. Lors de la 2ème étape : les patients recevront du brigatinib à la dose à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, chaque jour de chaque cure de 28 jours. Le traitement est répété jusqu’à 23 cures en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 1, séquentielle, et multicentrique. L’étude comprend 2 étapes : 1 - Étape 1 (escalade de dose) : les patients reçoivent du midazolam PO à J1 de chaque cure de 28 jours, suivi par du brigatinib PO, selon un schéma d’escalade de dose chaque jour d’une cure de 28 jours. 2 - Étape 2 : les patients reçoivent du brigatinib PO à la dose recommandée établie lors de l’étape 1 chaque jour d’une cure de 28 jours. Le traitement est répété jusqu’à 23 cures en l’absence de progression de la maladie et de toxicités. Les patients sont suivis 30 jours après la fin du traitement. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 26 mois.;
Objectif principal
Évaluer les paramètres pharmacocinétiques selon l’aire sous la courbe, la concentration plasmatique maximale observée et le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique maximale observée du midazolam.;
Critère d'inclusion
- Âge ≥ 18 ans.
- Tumeurs solides localement avancées ou métastatiques qui répondent à un des 4 critères suivants : cancer du poumon non à petites cellules ALK-positif localement avancé ou métastatique qui ont progressé ou présente une intolérance lors d’au moins un traitement inhibiteur d'ALK ; OU aucune thérapie standard et non expérimentale n'est disponible ou qui ont progressé lors d’une thérapie par crizotinib ou sont intolérants au crizotinib ; OU cancer du poumon non à petites cellules ROS1-positives localement avancé ou métastatique et pour lequel aucune thérapie standard et non expérimentale n'est disponible.
- Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
- Accès veineux approprié pour l'échantillonnage sanguin requis par l'étude (incluant les tests de sécurité et pharmacocinétique).
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Compression de la moelle épinière (symptomatique ou asymptomatique et détectée par imagerie radiographique). Les patients ayant une maladie leptoméningée et sans compression du cordon sont autorisés.
- Tout traitement ou phytothérapie contenant un inhibiteur ou un inducteur fort du CYP3A4 dans les 14 jours précédant l’inscription.
- Traitement antérieur par brigatinib.
- Traitement antérieur par un inhibiteur ALK-inhibiteur antérieure dans les 7 jours précédant la première dose du traitement.
- Traitement avec tous agents anticancéreux systémiques expérimental dans les 14 jours ou 5 demi-vies, précédant l’instauration du traitement de l’étude.
- Traitement par chimiothérapie ou radiothérapie dans les 14 jours précédant la première dose de médicament d'étude, à l'exception de la radiochirurgie stéréotaxique ou de la radiothérapie stéréotaxique du corps.
- Traitement antérieur par des anticorps monoclonaux antinéoplasiques dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude.
- Intervention chirurgicale majeure dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude ; Des interventions chirurgicales mineures, telles que le placement du cathéter ou des biopsies peu invasives, sont autorisées.
- Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 1 (CTCAE).
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.