Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Plèvre (mésothéliome)
- Mésothéliome
- | Spécialités :
- Chimiothérapie
Extrait
L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité et la tolérance de l'acide valproïque (Dépakine®) administré en association à la doxorubicine chez des patients ayant un mésothéliome réfractaire ou récidivant. Les patients recevront de l’acide valproïque par voie orale tous les jours au cours des repas. Après 1 à 2 semaines, une fois des concentrations stables du traitement atteintes, une chimiothérapie sera débutée. Les patients recevront de la doxorubicine en perfusion toutes les 3 semaines, tout en poursuivant les prises quotidiennes d’acide valproïque. Après 3 cures de chimiothérapie, une évaluation de la réponse au traitement sera effectuée : - Les patients ayant une progression de la maladie sortiront de l'étude. - Les patients répondeurs ou ayant une maladie stable recevront 3 cures supplémentaires de la même chimiothérapie tout en poursuivant les prises quotidiennes d’acide valproïque. A la fin de ces 3 nouvelles cures de chimiothérapie, une nouvelle évaluation sera faite : - Les patients répondeurs continueront les traitements jusqu’à l’obtention de la meilleure réponse possible ou jusqu'à la survenue d'une mauvaise tolérance. - Les patients ayant une maladie stable, arrêteront le traitement.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’un essai de phase 2, non randomisé et multicentrique. Les patients reçoivent de l’acide valproïque par voie orale quotidiennement pendant les repas, afin d'obtenir une concentration sérique d'acide valproïque entre 50 et 100 mg/L. Quand des concentrations thérapeutiques stables d’acide valproïque sont atteintes, généralement après 1 à 2 semaines, les patients reçoivent une chimiothérapie avec de la doxorubicine en perfusion IV toutes les 3 semaines, tout en poursuivant les prises quotidiennes d’acide valproïque. Après 3 cures de chimiothérapie, une évaluation de la réponse au traitement est effectuée : - Les patients ayant une progression de la maladie sortent de l’essai. - Les patients répondeurs ou ayant une maladie stable reçoivent 3 cures supplémentaires de la même chimiothérapie tout en poursuivant les prises quotidiennes d’acide valproïque. Après ces 3 cures de chimiothérapie, une nouvelle évaluation est effectuée : - Les patients répondeurs continuent les traitements jusqu’à l’obtention de la meilleure réponse possible ou jusqu’à l’apparition d’une toxicité inacceptable. - Les patients ayant une maladie stable arrêtent le traitement.;
Objectif principal
Déterminer le taux de réponse objective.;
Objectif secondaire
Déterminer les taux de survie. Déterminer la toxicité du traitement. Déterminer la capacité de la tomographie par émission de positons (TEP) à mettre en évidence l’extension du mésothéliome et la réponse objective sous traitement. Collecter des prélèvements tissulaires et sériques de façon à évaluer des biomarqueurs (SMRP, ostéopontine) pour l’évaluation de la réponse au traitement et de la survie.
Critère d'inclusion
- Mésothéliome prouvé par prélèvement histologique.
- Tumeur non résécable et non opérable en échec après au moins une chimiothérapie comprenant un sel de platine (cisplatine ou carboplatine).
- Au moins une cible mesurable.
- Indice de Karnofsky ≥ 60%.
- Données hématologiques : granulocytes ≥ 2000 /mm3, plaquettes >= 100 000/ mm3, tests de coagulation (PTT, APTT, TP) et/ou taux de fibrinogène normaux.
- Tests biologiques hépatiques : bilirubine
- Fonction rénale : créatinine
- Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Patient candidat à une résection chirurgicale.
- Traitement antérieur par anthracyclines.
- Antécédents de cancer, excepté tumeur cutanée non mélanique ou cancer du col in situ, ou cancer considéré comme guéri (> 5 ans).
- Antécédent d’infection par le VIH.
- Infarctus récent (
- Maladie infectieuse non contrôlée.
- Epilepsie active justifiant un traitement.
- Traitement concomitant avec les IMAO, carbamazepine, mefloquine, phénobarbital, pirimidone, phénytoine, lamotrigine, zidovudine.
- Allergie à l’acide valproique et aux anthracyclines.
- Suivi impossible pour des raisons psychologiques ou médicales.
- Femme enceinte ou allaitant.