SUNLAND : Essai de phase 2 randomisé, en double aveugle, évaluant l’efficacité de l’association du sunitinib et du lanréotide acétate, chez des patients ayant un cancer de l’intestin moyen localement ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2071

SUNLAND : Essai de phase 2 randomisé, en double aveugle, évaluant l’efficacité de l’association du sunitinib et du lanréotide acétate, chez des patients ayant un cancer de l’intestin moyen localement avancé ou métastatique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association du sunitinib et du lanréotide acétate, chez des patients ayant une tumeur de l’intestin moyen localement avancée ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de sunitinib tous les jours, et du lanréotide acétate par voie sous cutanée, toutes les quatre semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe mais le sunitinib sera remplacé par des comprimés de placebo. Ce traitement sera répété en l’absence de rechute de la maladie ou d’intolérance. Les patients seront suivis tous les mois, puis tous les trois mois, jusqu’à trois ans. Ces visites de suivi comprendront notamment des évaluations de qualité de vie, des électrocardiogrammes, des bilans sanguins et une évaluation de la tumeur. Dans cet essai, ni le médecin, ni le patient ne connaitront le traitement administré (sunitinib ou placebo).


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2, randomisé, en double aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitement : - Bras A : Les patients reçoivent du sunitinib PO tous les jours, et du lanréotide acétate SC à J1 ; ce traitement est répété tous les 28 jours. - Bras B : Les patients reçoivent le même traitement que dans le bras A mais le sunitinib est remplacé par du placebo PO. Ce traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable. Les patients sont suivis tous les mois, puis tous les 3 mois après progression, jusqu’à 3 ans. Ces visites de suivi comprennent notamment des évaluations de qualité de vie, des ECGs, des bilans sanguins et une évaluation tumorale.;


Objectif principal

Evaluer la survie sans progression dans les 2 bras.;


Objectif secondaire

Evaluer la survie globale. Evaluer la durée de la réponse chez les patients répondeurs. Evaluer la réponse objective. Evaluer le temps pour une réponse tumorale. Evaluer la Qualité de Vie (EORTC QLQ C-30). Evaluer les effets symptomatiques du sunitinib chez les patients atteints d’un syndrome carcinoïde. Evaluer la meilleure réponse biologique par le dosage sérique de la chromogranine A et du 5HIAA dans les urines. Evaluer les taux plasmatiques en VEGF-A, VEGF-C, sKIT, et sVEGFR2. Evaluer la sécurité et la tolérance du sunitinib.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Tumeur endocrine de l’intestin moyen bien différenciée de grade 1-2 (ENETS). Confirmation pathologique obtenue de la tumeur primitive (résection chirurgicale), ou ganglions lymphatiques/ métastases hépatiques. Métastases endocrines hépatiques histologiquement documentées avec origine inconnue éligibles si antécédent de syndrome carcinoïde avec des taux élevés de chomogranine A sérique et de 5HIAA dans les urines.
  • Maladie locale, localement avancée ou métastatique documentée comme progressive (RECIST v1.1) sur CT-scan ou IRM à l’inclusion et dans les 12 mois avant l’inclusion. Les précédents scanners seront utilisés pour classifier les patients comme ayant une maladie progressive à l’inclusion (RECIST v1.1). Des résultats avec octreoscan pourraient être utilisés pour documenter la maladie progressive à baseline, mais pas pour l’évaluation selon les critères RECIST v1.1 pendant l’étude. Métastases hépatiques localement avancées, correspondant à un envahissement hépatique > 50% tel que documenté à l’inclusion (CT-scan ou IRM), sont éligibles indépendamment de la progression.
  • Taux de chromogranine A et de 5HIAA ≥ 1,5 x LNS.
  • Au moins une lésion cible mesurable pour évaluation ultérieure (RECIST v1.1, lésion bien contrastée de plus grand diamètre ≥ 20 mm sur CT-scan ou IRM, ou >= 10 mm sur un scanner spiralé, effectué dans les 4 semaines avant le début du traitement à l’étude).
  • Capacité à avaler un produit sous forme orale.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≤ 100 x 109/L, hémoglobine ≤ 9 g/dL, temps de prothrombine et temps partiel de thromboplastine ≤ 1,5 x LNS.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1,5 x LNS, kaliémie dans les limites de la normale, albumine sérique ≥ 3,0 g/dL.
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2,5 x LNS,
  • Test de grossesse négatif pour les femmes et contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Volonté et capacité à adhérer aux visites programmées, aux plans de traitement, aux bilans biologiques et autres procédures de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Maladie éligible à la chirurgie avec intention curative.
  • Tumeur neuroendocrine gastrointestinale indifférenciée ou peu différenciée, tumeur neuroendocrine pancréatique, tumeur carcinoïde bronchique (classification OMS 2010).
  • Tumeur carcinoïde avec présence d’une tumeur intestinale obstructive.
  • Patients avec complications cardiaques non contrôlées intégrées au syndrome carcinoïde.
  • Traitement en cours avec toute chimiothérapie, thérapie par chimioembolisation, immunothérapie, ou traitement d’investigation anticancéreux.
  • Traitement en cours avec lanréotide ≥ 120 mg par mois.
  • Traitement antérieur avec tout inhibiteur de tyrosine kinase ou inhibiteur angiogénique anti-VEGF (tel que bévacizumab, sorafénib, ou sunitinib). Traitement antérieur avec inhibiteur antiangiogénique ciblé non-VEGF tel que évérolimus ou temsirolimus autorisé.
  • Traitement antérieur par évérolimus stoppé moins de 4 semaines avant randomisation.
  • Traitement concomitant par interféron.
  • Traitement antérieur par chimiothérapie, thérapie locorégionale (ex : chimioembolisation) ou interféron ≤ 6 semaines avant la randomisation ou avec une toxicité non résolue à un grade
  • Toute autre tumeur maligne secondaire dans les 5 dernières années, excepté un cancer squameux ou basocellulaire de la peau, traité de façon adéquate, ou un carcinome cervical in situ.
  • Traitement par inhibiteur puissant et inducteur du CYP3A4 dans les 7 et 12 jours avant administration du traitement à l’étude.
  • Traitement concomitant avec des doses thérapeutiques d’anticoagulants (faible dose de warfarine (Coumadin®) jusqu’à 2 mg PO quotidien est autorisée en prophylaxie des thromboses veineuses profondes).
  • Médicament au potentiel proarrhythmique (terfenadine, quinidine, procainamide, disopyramide, sotalol, probucol, bepridil, haloperidol, risperidone, indapamide et flecainide).
  • Maladie systémique instable incluant l’hypertension non contrôlée (> 150/100 mmHg malgré une thérapie médicale optimale) ou infection active non contrôlée.
  • Traitement en cours avec tout autre produit d’investigation.
  • Dans les 12 mois précédant l’administration du produit à l’étude : infarctus du myocarde, angine de poitrine sévère ou instable, insuffisance cardiaque congestive symptomatique, accident cérébrovasculaire ou attaque ischémique transitoire, ou embolie pulmonaire.
  • Dysrythmie cardiaque en cours, de grade NCI CTC 2, fibrillation atriale de tout grade, ou prolongation de l’intervalle QTc > 450 msec pour les hommes ou > 470 msec pour les femmes.
  • Métastases cérébrales symptomatiques, compression de la moelle épinière, ou nouvelle évidence de maladie cérébrale ou leptoméningée.
  • FEVG ≤ 50 % (MUGA, ECHO).
  • Sérologie VIH positive ou maladie liée au syndrome de déficience immunitaire acquis.
  • Lithiase de la voie biliaire compliquée non traitée.
  • Tout autre situation médicale ou psychiatrique sévère aiguë ou chronique, ou anomalie biologique qui accroît le risque associé à la participation à l’étude ou à l’administration du produit à l’étude, ou qui pourrait interférer dans l’interprétation des résultats de l’étude et selon l’appréciation de l’investigateur rendrait inappropriée l’inclusion dans l’étude.
  • Femme enceinte ou allaitant.