Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Leucémies aiguës
- | Spécialités :
- Thérapies Ciblées
- Chimiothérapie
Extrait
L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du quizartinib (AC220) administré seul par rapport à la chimiothérapie de rattrapage, chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec une mutation FLT3-ITD, réfractaires ou récidivants après un traitement de première intention avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés de quizartinib administrés tous les jours. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours, jusqu’à la rechute ou l’intolérance ou pendant vingt-quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de rattrapage à base de cytarabine à faible dose; de mitoxantrone, d'étoposide, et de cytarabine à dose intermédiaire; ou à base de fludarabine, de cytarabine, de facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) associés à l'idarubicine (FLAG-IDA), selon le choix du médecin.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée et multicentrique. Les patients sont randomisés en deux bras : - Bras A : les patients reçoivent du quizartinib PO tous les jours. Ce traitement est répété tous les 28 jours jusqu’à progression ou toxicité ou pendant 24 cures. - Bras B : les patients reçoivent une chimiothérapie de rattrapage à base de cytarabine à faible dose; de mitoxantrone, d'étoposide, et de cytarabine à dose intermédiaire; ou à base de fludarabine, de cytarabine, de facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) associés à l'idarubicine (FLAG-IDA), selon le choix de l’investigateur.;
Objectif principal
Déterminer si le quizartinib administré seul prolonge la survie globale comparé à la chimiothérapie de rattrapage.;
Objectif secondaire
Comparer la survie sans évènement entre les deux bras de traitement.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Leucémie myéloïde aiguë (LMA) primaire documentée par des données morphologiques ou LMA secondaire à un syndrome myélodysplasique (SMD) selon l’OMS, évaluée par une revue pathologique au centre investigateur.
- LMA réfractaire ou récidivante après un traitement de première intention, avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Le traitement d’induction devant inclure au moins une cure d’anthracycline/mitoxantrone à une dose standard.
- Mutation activatrice FLT3-ITD dans la moelle osseuse ou le sang périphérique (rapport allélique FLT3-ITD/FLT3 total déterminé par un laboratoire central avec un seuil > 3 %).
- Patient éligible à une chimiothérapie de rattrapage présélectionnée selon l’évaluation de l’investigateur.
- Traitement antérieur pour la LMA arrêté 2 semaines ou plus avant le début du traitement à l’étude pour les agents cytotoxiques, ou 5 demi-vies ou plus avant le début du traitement à l’étude pour les agents non cytotoxiques, excepté l’hydroxyurée ou un autre traitement pour le contrôle de la leucocytose.
- Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou débit de filtration glomérulaire > 25 ml/min.
- Fonction métabolique : potassium, magnésium et calcium sériques (calcium sérique corrigé en fonction de l’hypoalbuminémie) dans les limites de la normale de l’établissement.
- Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 3 mois après la fin du traitement.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Traitement antérieur par quizartinib ou participation à une étude clinique précédente sur le quizartinib.
- Traitement antérieur ciblant FLT3 y compris sorafenib ou un traitement expérimental par un inhibiteur de FLT3, à l’exception de la midostaurine.
- Chirurgie majeure dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
- Radiothérapie dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
- Leucémie aiguë promyélocytaire (LMA de sous-type M3).
- LMA secondaire à une chimiothérapie précédente pour d’autres néoplasmes.
- Toxicité non hématologique persistante cliniquement significative de grade > 1 liée à un traitement antérieur pour la LMA ou à une greffe de CSH.
- Maladie du greffon contre l'hôte (MGVH) cliniquement significative, ou MGVH nécessitant l’initiation d’un traitement ou un traitement en escalade de dose dans les 21 jours précédents.
- Atteinte du système nerveux central antérieure ou actuelle par la LMA.
- Trouble de la coagulation cliniquement significatif, y compris la coagulation intravasculaire disséminée.
- Maladie cardiovasculaire non contrôlée ou significative.
- Antécédent de malignité excepté un cancer considéré comme ayant été correctement traité dans les 5 années précédentes.
- Infection active mal contrôlée par traitement antibactérien ou antiviral.
- Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C active, ou une autre maladie hépatique active cliniquement significative.
- Refus de recevoir une perfusion de produits sanguins selon le protocole.
- Autre maladie grave ou condition médicale qui pourrait interférer avec, la sécurité du patient, l’observance aux procédures de l’étude et à toutes autres exigences du protocole.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement (jusqu’à 25 jours après la fin du traitement).