Étude RESILIENT : étude de phase 3 randomisée évaluant la sécurité, la tolérance de l’irinotécan liposomal et comparant son efficacité à celle du topotécan chez des patients ayant un cancer du poumon ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3557

Étude RESILIENT : étude de phase 3 randomisée évaluant la sécurité, la tolérance de l’irinotécan liposomal et comparant son efficacité à celle du topotécan chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du poumon à petites cellules représente 15 % des cancers du poumon diagnostiqués. Il y a deux types principaux de cancer du poumon à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Il se caractérise par la présence d’une tumeur neuroendocrine, que l’on nomme ainsi car elle est capable de sécréter des hormones. L’irinotécan et le topotécan ont une activité anticancéreuse en induisant des lésions au niveau de l’ADN des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’irinotécan liposomal et de comparer son efficacité à celle du topotécan chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules. L’étude sera divisée en 2 parties : Pendant la première partie, tous les patients recevront de l’irinotécan liposomal toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la deuxième partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’irinotécan liposomal à la dose déterminée lors de la première partie toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du topotécan toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique L’étude est divisée en 2 parties : Partie 1 : tous les patients reçoivent de l’irinotécan liposomal en IV à J1, J15 et J29. Le traitement est répété toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Partie 2 : les patients sont randomisés en 2 bras. - Bras A : les patients reçoivent de l’irinotécan liposomal à la dose déterminée lors de la première partie en IV à J1, J15 et J29. Le traitement est répété toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. - Bras B : les patients reçoivent du topotécan en IV à J1 et J22. Le traitement est répété toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont revus tous les mois.;


Objectif principal

- Partie 1 : évaluer la sécurité et la tolérance de l’irinotécan liposomal en monothérapie, déterminer la dose de l’irinotécan liposomal en monothérapie pour la deuxième partie de l’étude. - Partie 2 : comparer la survie globale après le traitement par l’irinotécan liposomal avec celle après le traitement par topotécan.;


Objectif secondaire

POUR LA PARTIE 1 : Évaluer l’efficacité. Évaluer l’intervalle QT après traitement. Évaluer les biomarqueurs associés à la toxicité et à l’efficacité après traitement. Évaluer le rapport entre l’UGT1A1*28 et d’autres génotypes de l’UGT1A1, la concentration de SN-38 et la sécurité d’emploi. Évaluer la pharmacocinétique et le rapport entre l’exposition, l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’irinotécan liposomal. Évaluer les résultats rapportés par le patient par les questionnaires EORTC-QLQ-C30, EORTC-QLQ-LC13 et EQ-5D-5L, l’impression globale du patient de la gravité et l’impression globale du patient du changement. POUR LA PARTIE 2 : Comparer la survie sans progression. Comparer le taux de réponse objective. Évaluer la proportion de patients présentant une amélioration des symptômes mesurés à l’aide des questionnaires EORTC-QLQ-C30 et EORTC-QLQ-LC13. Évaluer le profil de sécurité d’emploi. Évaluer les biomarqueurs associés à la toxicité et à l’efficacité. Évaluer le rapport entre l’UGT1A1*28 et d’autres génotypes de l’UGT1A1, la concentration de SN-38 de l’irinotécan liposomal et la sécurité d’emploi. Évaluer la pharmacocinétique et le rapport entre l’exposition pharmacocinétique, l’efficacité et la sécurité d’emploi. Comparer le taux de développement et le temps jusqu’à progression de la maladie dans le système nerveux central et le développement de nouvelles métastases du système nerveux central. Comparer le temps jusqu’à l’échec du traitement. Comparer les résultats rapportés par le patient à l’aide des questionnaires EORTC-QLQ-C30, EORTC QLQ-LC13 et EQ-5D-5L.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du poumon à petites cellules confirmé histologiquement ou cytologiquement selon les critères IASLC.
  • Maladie évaluable selon les critères RECIST v1.1 (les patients présentant des lésions non mesurables uniquement sont autorisés).
  • Progression de la maladie confirmée par un examen radiologique pendant ou après une chimiothérapie de première ligne à base de platine (carboplatine ou cisplatine), une immunothérapie ou une chimioradiothérapie incluant une chimiothérapie à base de platine pour le traitement du cancer du poumon à petites cellules limité ou de stade étendu.
  • Carcinome du poumon neuroendocrinien à grandes cellules.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 12 semaines.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes > 100 x 109/L, hémoglobine > 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS, clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Fonction cardiaque : électrocardiogramme montrant des résultats cliniquement significatifs.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 4 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Test de grossesse sérique ou urinaire négatif au moment de l’inclusion.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Cancer du poumon à petites cellules de sous-types mixtes ou combinés selon les critères IASLC.
  • Métastases du système nerveux central nouvelles ou progressives à la suite d’une irradiation crânienne prophylactique et/ou thérapeutique (irradiation cérébrale ou stéréotaxique) ou métastases du système nerveux central symptomatiques. Les patients ayant des métastases cérébrales et ayant reçu une radiothérapie crânienne sont autorisés s’ils sont asymptomatiques pour des symptômes neurologiques pendant ≥ 2 semaines après l’achèvement de la radiothérapie crânienne et ne prennent plus de corticoïdes pour le traitement pour des métastases du SNC. Les patients ayant des métastases cérébrales asymptomatiques sont autorisés.
  • Méningite carcinomateuse.
  • Possibilité de suivre un traitement de deuxième ligne à base de platine suivant une récidive après un traitement de première ligne à base de platine.
  • Antécédents de colite ou de pneumopathie inflammatoire induite par l’immunothérapie, d’après une évaluation clinique et/ou confirmée par biopsie.
  • Maladie cardiovasculaire et pulmonaire sévère (par ex : infarctus du myocarde, angor instable, angioplastie ou stent coronaire, thrombose veineuse profonde, accident vasculaire cérébral, fibrose pulmonaire, saignement non contrôlé actif, ou diathèse hémorragique connue) dans les 6 mois avant l’inclusion.
  • Infection active (par ex : infection bactérienne aiguë, tuberculose) pouvant compromettre la participation du patient à l’étude ou perturber les résultats de l’étude.
  • Affection gastro-intestinale cliniquement significative, y compris les affections hépatiques, les saignements, l’inflammation, l’occlusion ou la diarrhée de grade > 1.
  • Cancer antérieur ou concomitant non pulmonaire ou distinct de l’histologie du cancer pulmonaire à petites cellules (les patients ayant un carcinome in situ, un carcinome basocellulaire traité, des tumeurs superficielles de la vessie ou tout cancer antérieur traité dans un but curatif plus de 3 ans auparavant sans preuve de récidive sont autorisés).
  • Insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3, arythmie ventriculaire ou tension artérielle non contrôlée.
  • Traitement antérieur par irinotécan, topotécan ou tout autre inhibiteur de la topoisomérase I (y compris les inhibiteurs de la topoisomérase I expérimentaux).
  • Traitement antérieur par conjugués anticorps-médicament ou agents moléculaires ciblés (par ex : inhibiteurs de poly ADP-ribose polymérase), seuls ou en association avec d’autres traitements.
  • Traitement antérieur par plus d’une ligne d’immunothérapie (par ex : nivolumab, pembrolizumab, ipilimumab, atézolizumab, trémélimumab et/ou durvalumab).
  • Traitement par inhibiteur puissant du CYP3A4 ou de l’UGT1A1 dans la semaine précédant le début du traitement à l’étude ou par inducteurs puissants du CYP3A4 dans les 2 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Nouveau traitement avec le même schéma à base de platine après une rechute avec le traitement de première ligne. Une ligne d’immunothérapie en monothérapie ou en association avec d’autres agents d’immunothérapie administrée soit en association avec une chimiothérapie suivie d’une immunothérapie d’entretien dans le cadre de la première ligne ou uniquement en tant qu’entretien après une réponse à une chimiothérapie de première ligne, soit en deuxième ligne après une progression, est autorisée.
  • Tout autre schéma thérapeutique supplémentaire de chimiothérapie cytotoxique antérieure.
  • Toxicités non résolues à un grade ≤ 1 liées à une chimiothérapie, une chirurgie, une radiothérapie antérieure ou à tout autre traitement antinéoplasique antérieur (les patients ayant de l’alopécie sont autorisés).
  • Traitement expérimental dans les 4 semaines ou dans les 5 demi-vies de l’agent expérimental (selon le délai le plus court) avant le début du traitement de l’étude.
  • Hypersensibilité connue à l’un des composants de l’irinotécan liposomal pour injection, à d’autres produits liposomaux ou au topotécan.
  • Toute affection médicale ou situation sociale pouvant interférer avec la participation du patient à l’étude ou l’évaluation des résultats de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.